ALERTE A L'EAU
8 Mai 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement
Comme d'habitude, il y a de grandes chances que ce soit un false flag, destiné à stresser les populations...
S'il y a des "manques" d'eau, ce sont surtout des habitudes qui sont en défaut, l'habitude surtout, de gaspiller sans compter, et des politiques inadéquates.
L'Espagne manque d'eau ? Il aurait surtout ne pas l'avoir détournée pour en faire le potager de l'Europe. Les incendies sont fréquents dans les forêts d'eucalyptus, importés d'Australie... Même phénomène que la Californie désertique, mise en culture avec l'eau d'irrigation du barrage Hoover et celui d'Oroville. Or, un désert très chaud, c'est très gourmand en eau, comme la ville hédoniste de Las Vegas. Il fait chaud ? Vite dans l'eau.
En France, 80 % du débit du cours supérieur de la Loire sont détournés vers la méditerranée, sinon le kayak ne serait pas possible dans les gorges de l'Ardèche. Le kayak étant présenté comme indispensable et vital pour l'emploi et le tourisme de la région. La réserve naturelle, "haut lieu touristique" n'existe finalement que grâce à l'importation d'eau. La production d'électricité pourrait paraitre le justifier, mais l'été n'est pas la saison où l'on a le plus besoin des barrages...
A l'état naturel, la région est sèche comme un coup de trique. A l'inverse, pour sauver la saison touristique en Ardèche, on prive des zones de la haute Loire d'eau. L'Ardèche, naturellement, est un oued.
Ce qui est dans le collimateur, ce sont les piscines, et même si je n'ai aucune sympathie pour ces couillonnades, c'est le particulier qui est visé. D'abord pour des raisons fiscales, dans ces temps de sécheresses financières, ensuite pour le stresser encore plus. Les industriels et les agriculteurs s'en tireront, en disant, "oui, mais, vous comprenez, l'emploi..."
Ils pourront toujours les remplir de terre, et en faire des serres enterrées... ça va être à la mode. Curieux trouble psychiatrique et de la personnalité qu'est la possession d'une piscine, où les gens, passés la période neuve de découverte, n'y vont jamais, et qui, d'après leur propriétaire augmente tellement la valeur de la maison... Souvent, disent ils, de 5 fois du coût de la piscine...
De fait, pour le particulier, beaucoup de mauvaises habitudes se sont ancrées. La non récupération des eaux pluviales, le gaspillage à chasser, sont des choses importantes, c'est vrai, mais finalement, totalement marginales. Le changement soulagera surtout les portefeuilles des gens qui s'y engageront. Pour les autres, la rapacité des compagnies des eaux fera flamber les factures.
Vitale, largement gaspillée par les particuliers, l'eau est une cible idéale pour les activités de rente et fermières, dans le sens "fermiers généraux", ou gros porcs mis à l'engrais et guillotinés dans la joie et la bonne humeur, sans aucun scrupule moral comme il y en eu pour la mort de Louis XVI. Il est à noter que les conventionnels firent pour eux, un travail soigné. Braudel disait qu'ils avaient formés une seule grande famille à la longue, et tous y passèrent, hommes, femmes et enfants. Sans exception.
On peut noter aussi "la guerre de l'eau", en Bolivie, où le mécanisme d'exploitation de la population pour un besoin vital avait été mis en place. Avec la bénédiction du FMI. Et une augmentation des prix carabinée.
Comme Idriss Aberkane le dit, des projets d'inondations de l'Oasis de Qattara en Egypte, et celle des Chotts en Tunisie, pourraient être menés avec de l'eau de mer entrainant une évaporation, la formation de nuages bénéfiques pour le climat local.
De même, on peut penser que localement, certains usages avec dix fois moins de population n'étaient pas trop préjudiciable à l'environnement, comme jeter les cendres dans le Gange, deviennent problématiques.
Mais tout cela n'a que peu d'importance. La survie des élites actuelles est liées aux événements d'Ukraine. Et ils ne se passent pas bien pour l'ouest collectif et ses élites très corrompues.
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