IL EST MORT, IL EST MORT LE DINOSAURE...
27 Mai 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie
Tout le monde l'aura compris, un mastodonte, malade depuis longtemps, passe de vie à trépas. Il s'agit de Cajino.
Une bonne partie (16 %) de la surface de vente, passe à intersectionmarché.
En difficultés depuis de longues années, à cause de sa fusion foireuse avec Rallye, cajino a d'abord filialisé son immobilier, et il en a vendu des parts, créant un grand trouble à terme. Ses galeries marchandes, visiblement, se louent mal, trop chères. Mais l'immobilier commercial doit faire du dividende.
La firme avait marché à fond dans la "mondialisation", sans s'apercevoir que c'était du flan, et que, même si cela fonctionne sur l'extérieur, il faut un temps monstrueux pour amortir les investissements.
A l'intérieur, cajino paie, comme les autres, son squelette, ses magasins, obsolètes et gourmands en énergie, et pas forcément adaptés. De plus, il faut bien reconnaitre aussi, que les coûts de maintenance s'élèvent de manière exponentielle dans le temps, et que ces bâtiments, élevés en des temps bien plus bénis, étaient fait pour ne pas durer.
A l'image des HLM qu'on bâtissait "pour une génération" (25 ans), les grandes surfaces étaient conçues, au mieux, pour 50 et pas du tout pour une période de pénurie énergétique. D'abord parce que les clients risquent de moins venir, d'acheter moins, ensuite le turn over nécessaire dans les stocks n'est plus correctement apprécié et entraine, aussi, de grosses pertes.
La centrale d'achat achète, les magasins peinent à vendre. Surtout, le niveau de propreté des cajino s'est nettement dégradé, et la quasi disparition des caissières a AUSSI fait disparaitre une partie de clientèle.
Cajino avait déjà vendus moult points de vente à Lideulle et quelques uns à Leclair. Et d'autres.
Une grosse différence aussi, existe dans le montant, les rachats des concurrents sont en effet, d'un montant somme toute modeste qui ne contrarie pas leur existence, la fusion avec Rallye avait coûté deux bras, deux jambes, le torse et la tête.
Le groupe avait joué la stratégie de l'endettement, aujourd'hui, c'est Kretinsky, qui ne mérite pas son nom, qui rachète à tours de bras, des joyaux parce que leurs propriétaires n'ont pas compris leur valeur.
Quand à Naouri, il aurait mieux fait de partir à la retraite à 60 ans, il aurait évité de faire encore plus de dégâts.
Bien entendu, le personnel a été "dégraissé" (visiblement, tous ceux qu'on y voit encore sont intérimaires ou âgés).
Bien entendu, le niveau de rémunération de Naouri, est stratosphériquement élevé, sans doute parce quand on tient quelqu'un de si incompétent, on ne le laisse pas partir.
La concurrence est contente, sans doute pas tant parce qu'elle rachète, mais selon le principe, "Péri avant moi, que je puisse vivre un peu plus longtemps de tes dépouilles".
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