SEMANTIQUE
10 Mai 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement
Il est dit : « La classe moyenne ne s’en sort PLUS…Les files devant les BANQUES ALIMENTAIRES augmentent plus vite que pendant la PANDEMIE ! L’inflation fait des RAVAGES…Les licenciements S’ACCELERENT ! ».
Faux ? Une classe "moyenne", qui ne s'en sort plus et va à la banque alimentaire (soupe populaire), ça s'appelle des pauvres. Pas "classe moyenne".
En cause ? L'augmentation des prix de toutes les activités "fermières", dans le sens des fermiers généraux de l'ancien régime qui "affermaient" les impôts, c'est à dire qui en prélevaient bien plus qu'ils n'en resservaient au roi, bien que le delta eût pratiquement disparu sous Louis XVI, avec un taux de rémunération devenu bas, de l'ordre de 2.5 % contre 75 % sous Henri IV.
Dans "La folie des grandeurs", Louis de Funès dresse un portrait caricatural mais tellement vrai du fermier général. La pièce qui va au roi, est effectivement une pièce, la pièce qui lui revient est une poignée de plus en plus grosse...
Donc, le fermier, agissant dans les activités indispensables, augmentent toujours et tant et plus les tarifs, jusqu'à pousser les "classes moyennes", dans la pauvreté.
Eau,
Gaz,
Electricité,
Loyers,
Carburants.
Nul besoin de génie dans ces activités, notamment l'eau. On paie le politique, par un apport de capitaux, lui permettant "d'investir" (souvent, d'ailleurs, la société des eaux à une filiale qui récupère ailleurs le fric, notamment dans les projets immobiliers que l'homme politique se croit obligé de faire), et la compagnie des eaux augmente les prix, diminue les investissements, se distribue du dividende à qui mieux mieux.
L'investissement en France dont se gargarise BLM est très peu industriel, mais concerne beaucoup les activités fermières.
Cela porte un nom, c'est la lutte des classes. Qui va devenir une guerre et une guerre d'extermination. Elle concerne les pays de l'ouest collectif, leur aristocratie d'1% et le reste, des pauvres, dont beaucoup se rêvent encore "classe moyenne".
Après, quand le cocotier est suffisamment secoué, le biotope économique lui aussi, s'effondre.
Le quartier de la défense à Paris. Un "Detroit" à venir. Le déficit commercial français s'améliore. Pas par dynamisme, mais parce que la demande s'effondre.
La dette arrivé à un point d'implosion, fait imploser tout le système économique.
Pour ce qui est de la guerre d'extermination en cours en occident, elle est multiforme. Un "transgenre", c'est d'abord une vache à lait pour le secteur médical. Et un stérile qui ne se reproduira pas.
Bref, les factures, quel meilleur moyen de ruiner une population.
"Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise. »"
Thomas Jefferson
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