MOINS, MOINS, MOINS...
16 Juin 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #energie, #economie
La fin de cycle est en cours, et finalement, semble un feu d'artifice plaisant.
L'industrie pétrolière rebondit, mais comme dit Bermann, « Ce n’est pas une relance de l’industrie. C’est une fête de départ à la retraite. » Le schiste fore moins, moitié moins, mais produit plus. Encore que ce plus, passant de 230 barils/jour à 450, reste d'une modestie exemplaire.
Les profits augmentent ? On peut rembourser des dettes, racheter des actions et distribuer des dividendes. Et alors ? C'est parce que les investissements se sont effondrés, et on arrivera vite à l'effondrement de la production.

On sait mieux exploiter le schiste, pendant que le reste décline.
En France, c'est sur la durée de vie des réacteurs qu'on se pose des questions. De toutes façons, pour le nucléaire se pose la question de la ressource (disponibilité géologique) et la question de la géopolitique (disponibilité politique). Avec les grands voisins, les pays d'Asie centrale risquent de se faire tordre un peu le bras.
"Megacrash : la fin du cycle de croissance - La voiture et les vacances bientôt des super-luxes ?". Je pense qu'on sauvegardera une partie de l'automobile, sans doute 10 % du parc actuel, qui roulera avec des carburants hasardeux, comme le jus de topinambour, cultivé par des paysans pauvres (juste à côté de la parcelle de Hackik comme aurait dit Coluche). Je n'invente rien, la majorité des exploitations agricoles US aurait tiré le rideau sans cette culture...
Evidemment, envisager seulement cette option raréfaction absolue de la voiture, plus de vacances au bout du monde, au mieux chez les grands parents, est un effroi pour les têtes vides. Comme les propositions "absurdes", de limiter les transports aériens à 3 ou 4 par vie...
Le bobo de base, lui râle contre les taux d'intérêts qui l'empêche d'accéder à la propriété.
En ce qui concerne l'immobilier, c'est une séquence historique qui s'arrête. En mai 2023, le taux de progression (annuel) des crédits à l'habitat, régresse à + 3.8 %, confirmant le retrait de 0.3 % . C'est la régression ininterrompue depuis mars 2022. Il atteignait un maximum à + 6.8 % annuel. Depuis, il n'a cessé de décliner, s'interrompant parfois, déclinant un peu moins vite à quelques occasions. Comme un gros paquebot qui met du temps à s'arrêter.
Il reste que le gonflement des prêts hypothécaires depuis 2000 de 300 milliards à 1200 est profondément malsaine et reste, un ponzi. Comme tout ponzi, il éclate.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2317 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1471 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers