"BOLLORISATION"
Quand des régimes flanchent, ce qui doit arriver arrive, et c'est le changement d'élites. Dans ces changements, il existe toujours des trop flamboyants et visibles, comme les fermiers généraux exterminés en 1793 et d'autres, plus souples, plus intelligents, qui savent quitter le navire avant.
Bien entendu, tous ne réussissent pas la manoeuvre, tel Philippe dit "Egalité". Pour bien d'autres aussi, cela s'est mal passé, leur ralliement n'avait trompé personne, mais ils sont un certain nombre à avoir su se faire oublier, à passer entre les gouttes d'eaux et les mailles du filet.
Alors, oui, le monopole informationnelle de la propagande a disparu, tant il devient stupide, choquant et idiot. Un ange passe, un âne (libération) braie : "L’apathie sidérante de l’Elysée face à la bollorisation des médias".
Ben oui, le média a commencé à tourner sa veste, en pratiquant le pluralisme, pour faire oublier que les journalistes avait fait de leur profession, une des plus détestée. Non, tout le monde ne déteste pas les flics, bien qu'il soit malvenu de taper sur les vrais prolos, les gilets jaunes, les faux prolos étant les dealers de banlieue, eux, SDF (sans difficultés financières). Bien sûr, ils peuvent se faire casser la gueule, tirer dessus, mais c'est quand même moins dangereux que de travailler dans le bâtiment. Ce sont les risques du métier, consciemment assumés, même à 17 ans.
Les prises de positions, d'ailleurs, de tous les foutriquets d'artistes n'y changeront rien, au contraire. Ces petits merdeux donneurs de leçons, s'ils font de l'audience, n'ont aucun impact, sinon sur les déjà convaincus, et ils croient que leurs prises de positions, progressistes, anti-racistes, wokistes, produit autre chose que de la gerbe. Les Kassovitz, Mbappé, Sy, auraient mieux fait de se taire.
Rien de tel, pour provoquer le racisme, que de trouver toutes les excuses possibles aux petites frappes de quartiers, parce qu'ils sont bigleux dans leur manière de les voir.
Un jour, un de mes amis, Aziz, portait des documents à son avocat (C'était il y a 30 ans). Ils s'étaient donné rendez vous au palais de justice. Aziz m'a dit qu'en voyant les comparutions,"il avait eu honte d'être arabe". Les personnages médiatiques n'ont, eux, aucun sentiment de honte et croient que leurs braiments sont autres choses que des braiments.
Dans le monde réel, parlons immobilier. Le déferlement de propagande médiatique est symétrique avec un effondrement du secteur, qui va concerner des dizaines de milliers de personnes, la plupart, eux, honnêtes et travailleurs.
- 50 % des français ne peuvent plus emprunter avec les taux actuels. Ne parlons même pas du neuf, qui s'apprête à être totalement sinistrés, à moins de retourner aux standards de la loi Loucheur (25 m2 pour famille de 6 personnes). Bien entendu, on ne parle même pas de l'inflation alimentaire, du blocage des salaires, seulement, le fait de ne pas dépasser les 35 % d'endettement. L'appétit des vendeurs, est gargantuesque, et pourtant, les taux, même à 3.5 % ou 4, restent, historiquement, bas.
Trois mécontents, les virés, faute de travail, les vendeurs, faute de clients, les acheteurs, ramené sur terre...
- Côté mécontents, les vendeurs : Immobilier : "On n'est pas dans un effondrement des prix" malgré une hausse "extrêmement rapide" des taux, affirme la porte-parole de Meilleur Taux... Si certains disent qu'ils ont connu -horreur- des taux à 12 %, moi j'en ai vu à 20 %. En 1982 environ. Des taux "bonifiés" en plus... Si le secteur des ventes doit être relancé, c'est par la re-solvabilisation des acquéreurs, qui ne repose que sur un créneau et un pied, la baisse des prix. Un p'tit - 20 % actuellement, permet de ne pas devoir baisser plus à l'avenir... Quelque chose comme 30 à 40 % plus tard. Et encore plus encore plus tard...
On me disait que j'exagérais quand je parlais des campagnes françaises sous Louis XIV. Les fermes étaient détruites par leurs propriétaires (ils détruisaient le toit pour récupérer le bois de la charpente, de grande valeur, et s'entassaient par famille, allant jusqu'à 40 personnes, pour éviter les impôts trop écrasants)...
- L'acquéreur, lui, était content d'être bananés en achetant trop cher, et prenant pour un avantage acquis non négociables, des taux tombés à 1.5 %.
- Crise d'ampleur (Vive l'Ampleur ? Comme auraient dit les grognards ???) du bâtiment, avec une baisse des mises en chantiers à 266 000. Là aussi, ils n'ont rien vu encore. Simple application, mondialement généralisée, de la régression de la production d'énergie, ou du moins, pour l'instant, une augmentation insuffisante. On construira de moins en moins de maisons et logements. Puis, plus du tout, et on arrivera comme dans les années 1930 en France, à avoir péniblement 100 000 constructions neuves annuelles, parce que la population baissait. Visiblement, la Chine doit avoir ce problème désormais. La population régresse, et le nombre de constructions, doit baisser aussi, avec un décalé. Bien sûr, on ne compte pas, non plus, toutes ces habitations abandonnées.
Question Karma, les emprunteurs, finalement, se verraient plutôt rendre service, en les empêchant de faire n'importe quoi. Rappelons la période gaulliste où les crédits étaient encadrés. Les prix restaient modestes, et correspondaient à des besoins...
Les cadres parisiens à 7000 euros mensuels peuvent aisément acheter cash une maison à 50 000 ou moins, et refaire la dite, dans bien des régions françaises. En plus, quand ils passeront devant leur agence bancaire, ils pourront tranquillement leur faire bras d'honneurs, crier des insultes et klaxonner. ça défoule.
Mélenchon dit que Macron a peur de la police, qu'il lui est soumis. La faute à qui ? Evidemment, il se retrouve dans la merde et non plus dans la mouise, parce qu'il n'a qu'elle pour gouverner. Quand on ne parle qu'à coups de matraques, on devient lié aux prétoriens, mais c'est 100 % la faute à LFI, la NUPES et Mélenchon. Ils l'ont fait élire. Politiquement, c'est le grand écart. Mais que le foutriquet de l'Elysée ait largement fait tabasser les GJ n'a pas empêché Mélenchon d'appeler à le faire réélire. Sans doute, les Gj étaient ils trop blancs pour Méluche, LFI, NUPES, tous racistes patentés.
D'un côté, on voit les donneurs de leçons, inutiles bien payés, de l'autre, on voit les conditions de vie s'effondrer par la désindustrialisation, la flambée du prix de la nourriture, la fin de la gabegie dans un secteur du bâtiment, complétement fou depuis 20 ans, mais qui faisait vivre des milliers de gens...
Ce grand écart entre les déclarations pour des voyous de banlieues, et un quotidien qui va nettement s'aggraver, est explosif, comme le dit Gail Tverberg, les conflits vont s'accentuer de jours en jours.
La situation au Royaume uni, est similaire, en plus grave, non à cause du Brexit, mais parce que leur aristocratie est guerrière, ils sont à fond dans la guerre contre la Russie, malgré une armée pitoyable, raciste jusqu'à la moëlle (raciste anti-blanc, bien sûr), wokiste jusqu'au ridicule, avec des acteurs noirs pour figurer des reines du XVIII° siècle, dépendant à 50 % des importations de denrées alimentaires, immigrationnistes jusqu'à la déraison...
Donc, si le monde médiatique commence, timidement, à parler de ce qui ne va pas, c'est mal ???