DE L'UTILITE DE L'OTAN ET DE L'UNION EUROPEENNE...
L'OTAN et L'UE ont une tâche qui, dans l'histoire, s'avère impossible. Assurer la pérennité d'une aristocratie, ici appelée "élite", parce qu'elle n'a rien d'une élite.
Inquiète, elle se sent menacé, et fait tonner ce qu'elle croit être ses "ténors", et qui ne sont que des crécelles, comme le fameux Pap Ndiaye et ses condamnations des chaines d'infos, "d'extrême droite". Quand bien même le seraient elle, et alors ???
Ces divagations qui si elles étaient sous l'effet de fumage intensif de moquettes seraient excusables, entraine même un recadrage de la si respectueuse Laurence Ferrari, pour le ministre, et notamment, ses mouflets, scolarisés, comme il se doit, dans le privé. Normal, pour un sinistre de la non éducation nationale.
Elle sombre même du côté obscur de la force : « Les conneries c’est comme les impôts, à la fin on finit toujours par les payer », marchant sur les pieds d'Audiard, et j'espère aussi, sur les miens.
Pourtant, la dite Lolo, n'a pas à se plaindre du système, avec ses 50 000 roros mensuels. Mais même ceux qui furent les plus zélés serviteurs du système, jadis sur TF1, se poseraient ils des questions ???
Il ne reste plus que certains hommes politiques, en mal de rebond, ne se mettent à critiquer notre participation à la guerre en Ukraine, les socialistes, communistes et LR pourraient y penser, en voyant le score d'AFD. Là aussi, Laurent (W), pourrait penser avoir un créneau. Vu le niveau d'insignifiance où ces trois partis sont tombés, faire le buzz pourrait être un bon calcul...Trop tard, visiblement, MLP a vu le créneau...
"L’élite dirigeante est de plus en plus en colère et amère parce que les gouvernés ne l’écoutent plus ; les gouvernés, pour leur part, sont amers que le système n’agisse manifestement pas dans leur intérêt, et qu’il ne prétende même plus le faire. Nous pourrions en fait nous réveiller un jour en découvrant que ni les politiciens ni les électeurs ne pensent que la “démocratie” les aide beaucoup".
C'est le schéma classique des changements de régimes, où l'on préfère des "tyrans sociaux plutôt que des patrons républicains". En 1869, même après la fusillade du brûlé, ces pétitions circulaient chez les mineurs de la vallée de l'Ondaine.
"Les élites locales avaient donc toutes les raisons d’aspirer à rejoindre le bloc, dont elles attendaient des avantages matériels tangibles. Pour certains – les États baltes et la Pologne – l’adhésion au club a également permis de résoudre des problèmes internes par le biais d’une politique anti-russe agressive, en suscitant la peur du grand voisin de l’Est. Dans les États baltes, le statut d’avant-poste américain a également été utilisé par les élites pour combattre toute opposition locale de la part des nationalistes radicaux".
Pour les pays qui ont adhéré au bloc, l’OTAN est devenue une garantie de stabilité interne. Comme les décisions les plus importantes pour eux étaient prises en dehors de leur système politique national, il n’y avait aucune raison de concurrence interne et aucun risque de déstabilisation grave.
Un régime se parant de sa démocratie, comme d'un cache sexe sans cesse réduit, pour faire oublier son autoritarisme oligarchique, et sa tolérance aux frasques d'un Lumpen prolétariat qui l'arrange, finit toujours de la même manière, dans le ruisseau.
Un jour, il y aura un césar, qui comprendra qu'il vaut mieux affronter quelques oligarques, sans aucun pouvoir réel, comme Mohamed Ben Salman, ou Vladimir Poutine, qui est en train de faire les poches à Progojine. Celui-ci avait le choix, accepter de se faire licencier, et continuer à jouir de son immense fortune, qu'on lui aurait laissé, ou passer à la table de jeu, où il vient de perdre gros.
Bien évidemment, cela peut se passer beaucoup plus mal, mais les élites de ces pays peuvent choisir aussi, de se débarrasser d'une bonne partie de leur population, comme les baltes. De fait, ils continuent d'être à la tête de ce qui devient, un gros rien du tout.
Le mot, "avantages matériels tangibles", qui, jadis, concernait toute la population, ne concerne désormais en France, que le noyau dur du macronisme, soit, son électorat du premier tour, autour de 20 %.
Sauf que le parrain, est désormais bien malade, et que le Kremlin joue, clairement, le jeu du changement des élites.