"ECROULEMENT TU PARLES !"
1 Septembre 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Economie
Posons le problème clairement.
Le tourisme est un "besoin" incompressible" pour bien des gens, un "avantage acquis non négociable". Mais, coincé entre diminution des revenus réels, inflation, le voyage, le tourisme devient une denrée qu'on essaie de maintenir, mais on n'y arrive plus...
D'accord, la chute n'est pas, sans doute, encore très considérable, disons, - 5 %. Mais le volume peut nettement diminuer, "partir" une semaine, au lieu de 15 jours (jadis, un mois était courant), partir dans la famille, partir avec le CE, et surtout, partir pour des lieux moins chers.
Il est clair, que dans une économie libérale de marché, un clou peut chasser l'autre. Si l'Espagne est nettement moins onéreux que la côte d'azur et globalement, la France, le différentiel de km ne le gommera pas. Mais, globalement, la denrée "tourisme", au niveau global, diminue nettement.
Les budgets, aussi, diminuent, sauf si, bien entendu, les prix, comme en Espagne reste attractif, tellement attractif que le Maroc ou la Tunisie, soient concurrencés.
Des données locales, ne peuvent être généralisées.
De plus, le touriste français risque d'être obligé bientôt d'arbitrer entre les taxes foncières, et les vacances.
Donne qui n'est pas entré en ligne de compte de manière importante cette année, mais on va voir arriver et débarquer ce dont j'avais parlé. Les propriétaires qui détruisent leur bien pour échapper au fisc.
J'ai rencontré un ami qui va lancer une activité de gites, autoconstruits en bois. Sa prévision pour des logements de 60 m2 est un coût de 12 000 euros. Ces gites semblent plus que correcte pour des normes d'habitation à l'année. Donc, son projet "risque" d'avoir un point d'équilibre très bas, qui lui permettra de faire face à une guerre des prix sans merci.
Cela revient aux normes moyen âgeuses, de constructions ultra rapide, naguère, il y a deux siècles, en normes chez les compagnons, et aujourd'hui chez les hamish ; au pire, quelques jours.
L'Espagne, dans sa saison touristique a certainement bénéficié de coûts modérés. Mais cet avantage risque de ne pas durer. Et cela ne concerne que la partie haute de la classe dite moyenne. Cette classe est en dépérissement. Le tourisme de masse, Davos veut lui régler son compte.
D'autre part, il faut toujours se méfier de la presse écrite et économique, elle a une certaine tendance à prendre ses désirs pour des réalités. Puis, souvent, des rectificatifs tombent quelques mois plus tard, mais tout le monde a oublié et s'en fout.
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