IMMOBILIER, RAPPEL DES REGLES
8 Septembre 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie, #Immobilier
Je l'ai dit il y a bien longtemps, l'immobilier et le financement bancaire, ça ne va pas ensemble.
Jadis, les banques ne prêtaient pas pour l'immobilier. Leurs ressources étant à court terme, et immobilisées à long terme.
En conséquence, un achat immobilier était financé par les apports personnels, les prêts vendeurs et les prêts amicaux, donc, rien qui n'entraine de création monétaire, et une contrepartie bancaire. Le reste dépendaient de crédits budgétaires.
Dans le même esprit, la Belgique émet des bons qu'elle vend directement aux particuliers, épongeant les liquidités surnuméraires, et justement, n'entrainant pas de création de monnaie bancaire. Encore un effort et le gouvernement belge émettra de la monnaie...
Evidemment, la fin de la création monétaire pour l'immobilier rejaillit forcément sur les prix, et sur l'économie en générale. En effet, passer de plus de 200 milliards de dettes nouvelles par an, tomber à 150 et bientôt 120 en attendant le chiffre encore bien trop élevé de 100, cela assèche aussi la consommation. Ces milliards crées, forcément, se retrouvaient dans le circuit économique, et était, depuis 20 ans, un socle de l'économie française (et ailleurs aussi, c'était souvent le cas).
Dans cette simili-crise, on apprend que le logement est un placement très, très peu liquide, mais aussi, à la valeur incertaine, le prix que l'acheteur veut et peut bien payer...
Dans la crise de la consommation actuelle, - 10 milliards par mois, est aussi une explication plausible à la déconsommation.
Cette déconsommation va entrainer une spirale dépressive dans l'immobilier. Moins de conso, c'est moins de magasins...
Autre point, l'Arabie Séoudite et la Russie réduisent leur production de pétrole depuis quelques temps. Les deux pays gros exportateurs, semblent avoir atteint leur pic, même s'ils font aussi cela pour améliorer leurs rentrées commerciales et fiscales.
Pour certains, qui croient que le prix de l'énergie est dû à la spéculation ( ce n'est que partiellement vrai), si certains jouent aux sous sur les marchés, il faut rappeler la parole de Rhett Butler : "Ma chère, il y a autant d'argent à se faire dans la destruction d'un empire que dans sa construction". Au contraire, une phase de raréfaction devient vite un paradis pour certains. Même s'ils doivent veiller à ne pas casser la machine et la baraque trop vite... Rhett Butler, déjà, a un moment, arrête ses activités de contrebandier devenus trop risquées...
En ce qui concerne l'immobilier, c'est l'immobilier trop cher à la construction et à la vente qui est en cause.
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