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LES TAUX D'INTERETS...

5 Septembre 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Ont détruit le marché du logement, nous dit Charles Sannat. C'est faux.

Le vrai titre pourrait être, la stupidité a détruit le marché du logement.

Les banques ont détruit le marché antérieur, en faisant ce qu'elles ne faisaient pas, des prêts immobiliers. Elles ont gonflés artificiellement les "besoins", en faisant un "marché", gonflé aux normes sans cesse plus contraignantes.

Elles ont encore plus mis le marché sous stéroïdes en baissant plus que de raison les taux d'intérêts. Les taux actuels soi-disant insupportables, ne le sont que parce que les prêts antérieurs ont permis des prix surgonflés, et des surfaces de maisons neuves jamais atteintes...

Bon, comme je l'ai déjà dit, aux temps historiques, bien des propriétaires ont détruits leurs biens, taxes obligent...

Ce qui est une valeur à une époque peut devenir une non valeur, ou un boulet...

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B
Pour l'immobilier, cet intervenant parle de "changement extrêmement violent" pour un passage des taux d'intérêt de 1 à 4 %, ce qui montre l'extrême sensibilité du marché à des taux très bas. Un retour à la normal, même minime (4% ce n'est pas 10%) déstabilise fortement le système, ce qui montre qu'il s'agit d'une richesse bâtie sur du sable. <br /> https://youtu.be/YpockQqbuYM?si=0L3_ylkVNfligJAx&t=215<br /> <br /> Pour Paris, il y a aussi un problème de modèle économique qui atteint ses limites. On m'a raconté l'histoire suivante : dans le Faubourg Saint-Antoine, quartier historique du meuble et des menuisiers-ébénistes, les loyers étaient tellement bon marché jusque dans les années 1980 que beaucoup d'entreprises et d'artisans du secteur ne voyaient pas l'intérêt d'acheter. Quand les prix ont grimpé dans les années 1980 et que les propriétaires ont souhaité vendre au plus offrant, les locataires ne pouvaient acheter et sont donc partis. <br /> <br /> D'une manière plus générale, la hausse vertigineuse de l'immobilier à Paris à accompagné sa désindustrialisation à tel point que l'économie parisienne est basée aujourd'hui sur les services et la consommation. Cela se voit aujourd'hui au travers par exemple de l'ouverture de bar et de restaurants et le fait que la Ville compte sur les JO et le tourisme pour stimuler l'économie locale est révélateur.<br /> <br /> Le problème est que la hausse du coût de la vie actuelle provoque une baisse de la consommation.
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F
A chepa : vous seriez pas un peu complotiste défois ??? En fait j'abonde !
C
Pas évident que la baisse de consommation soit une erreur. Quand les fermetures "planifiées" pour cause de covid ont été mises en place le but occulte était de ralentir la consommation d'énergie. La crise actuelle planifiée elle aussi est camouflée par le conflit en Ukraine. Le fameux grand reset est à l'oeuvre en douceur(façon de parler). Les cartes mondiales sont rebrassées par des grands groupes industriels qui n'ont pas d'état d'âme. Le scénario écolo de la décarbonation est une religion savamment distillée. Créer le chaos pour apporter des solutions est une méthode comme une autre. Les modèles technos sont à la manœuvre en se parant d'une fausse légitimité. <br /> A défaut de peur distillé par tous les médias on voit surtout abondance d'infos contradictoires qui sont faites pour que la raison perde pied. <br /> On confond souvent vitesse et précipitation . En matière de transactions immobilières il fut un temps où l'acheteur potentiel devait faire un apport prouvant sa capacité d'épargne . On comprend alors que la responsabilité individuelle s'engage réellement dans un achat. Le facteur temps peut alors jouer son rôle pour ramener l'acheteur sur terre , dans la vraie vie. L'immobilier à la française est un bien durable dans le temps . Loin du concept du système US pour qui la garantie décennale n'existe pas. Les cabanes en bois que l'on voit fleurir dans les lotissement sont une joyeuseté qui promet de beaux jours aux constructeurs . Leur prix n'ayant commune mesure avec leur durabilité il a fallu habiller le concept de beaucoup de trucages écolos pour séduire et vendre à un tarif hors de propos. nous assistons comme aux usa à un marché de pauvres face à celui des nantis avec maisons en dur. <br /> Le ralentissement des transactions est tout sauf un mal .