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NOT'BON PRINCE...

7 Septembre 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie

On entend dire, ici et là, qu'il faut pas critiquer not'bon prince, Bernard Arnault, "qui a pris des risques", pour devenir numéro un mondial, et qui fait preuve d'une telle bonté en donnant les piécettes de sa poche, qu'il faudrait le canoniser.

De fait, ledit Bernard, contrairement à ce que disent la cohorte de thuriféraires bredins, n'a absolument pris aucun risque.

C'est même sur Wiki. C'est un oligarque, enrichi par des privatisations à bon prix, qui réalisent l'adage, privatisation des gains et étatisation des pertes.

Parti avec 40 millions de francs, il se plante monstrueusement dans l'immobilier aux USA. Ensuite, il revient au pays, emprunte largement auprès de la banque Lazard, reçoit un milliard de subventions diverses, et n'honore pas sa promesse de maintenir les emplois, qui ne sont plus que 8700 au lieux de 12 252 "sanctuarisés".

En 1987, les 40 millions, après bien des ventes à la découpe, valent 8 milliards. Magique, non ???

Où est la prise de risque et le génie ? Il a acquis une entreprise sous évaluée, comme le premier Khodorkovski venu, pour une bouchée de pain. Même mécanisme qu'en ex-URSS, les soi-disant entrepreneurs géniaux ont été simplement gavés par des complices.

Non, il n'y a rien eu de génial dans l'édification de sa fortune gigantesque. Seul l'inflation des riches et son créneau, leur donner des produits hors de prix, en est responsable. Il a aussi eu des échecs.

Mais, hormis les douceurs venus du pouvoir politique, il n'y a rien de frappant chez lui...

D'une manière générale, la fortune des riches, largement boursière, doit plus aux déluges de baisses de taux des banques centrales qu'à un quelconque mérite personnel.

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A
Comme la privatisation d Aerospatiale , Lagardère a acheté avec un prix très réduit avec l aide du Crédit Lyonnais....Si le Crédit Lyonnais m avait prêter de l argent en achetant par exemple Adidas, les médias m'aurait appeler le " Self made Man success Story " français....de même pour Ernest Antoine Seillière , quasi faillite dans les années 80 et secouru par l Etat. (affaire Wendel).....
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H
Tout à fait d'accord pour les milliardaires en général, que l'on (la presse et les neuneus) nous donne toujours en exemple, alors qu'ils n'ont aucun mérite, et pour le cas Arnault en particulier.<br /> <br /> Il est difficile de faire comprendre à de purs con sommateurs dénués d'esprit critique que des fortunes de plusieurs dizaines (bientôt plusieurs centaines) de milliards de dollars ne sont pas normales et qu'il s'agit d'une aberration.<br /> Travailler dur pour réussir et acquérir une certaine aisance financière voire un début de fortune, c'est du domaine du possible, partir de rien ou presque et devenir multimilliardaire, ce n'est pas du génie, mais de l'exploitation, du vol et de la corruption (ce que les politiques, surtout en France, pratiquent aussi bien que leurs homologues africains ou asiatiques). <br /> Le principe est simple, on arrose les politiques, de tous bords, et ces derniers une fois au pouvoir détournent l'argent public ou arbitrent des cessions d'entreprises publiques en faveur de ceux qui les ont payés. <br /> L'exemple fut très visible en ex-URSS après la chute du mur de Berlin ou des inconnus ont amassé des fortunes en achetant une misère des entreprises très rentables tout en gérant l'ensemble avec des méthodes dignes du grand banditisme. Ceux qui pensent que les choses se passent différemment ailleurs devraient se pencher sur les grandes fortunes du XIXe siècle : l'intimidation, le vol, les meurtres et les crimes divers sont monnaie courante.
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K
Dans les années 90 la rentabilité des l'industrie automobile était de 2%, aujourd'hui elle est de 10%. Les fond de pension US et autre prédateur pousse à la rentabilité, mais ou est la limite, 50%, 100%, 120% ça n'a plus de sens car les ouvriers ne peuvent acheter ces voitures.<br /> De plus en France les salariés cotisent pour leur retraite mais aussi pour la retraite des amerloques, ce qui est quand même une forme de tribut payé à notre suzerain.<br /> <br /> La propriété privé est un vol, en effet tout bénéfice est un vol accomplit sur le client qui aurait pût payer moins chers. Certe le bénéfice peu servir à investir, mais dans ce cas il est un investissement, il peu aussi rembourser les emprunts aux banques et il devient un crédit. Quand aux actionnaires, à part la guillotine je ne sais pas trop ou les mettre. Toute l'histoire du capitalisme depuis la 1er révolution industriel est une captation des deniers publique pour leur seul profit, et ceci continu, la "réindustrialisation" du pays voulu par micron est une aubaine pour les industriel étranger qui empochent les subventions. On construit des usines mais toutes les machines viennent de l'étranger.
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