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PARTS DE MARCHE...

20 Septembre 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Economie

Donc, dans la grande distribution, le constat est simple. Si la conso diminue de 20 % en volume, les surfaces de vente seront surdimensionnées de 20 %. La logique ? Les détruire.

Les dernières niouzes, montrent que les indépendants (Leclerc, Intermarché et Super U), gagnent des parts de marché (2 %), pendant que les intégrés, en perdent largement.

Les intégrés, Cajino, carrouf et Aupré, se porte mal, et Cajino, vraiment mal.

La déconsommation porte aussi sur l'alcool, visiblement, il se vend moins, et dans la liquidation des Cajino qui doivent être cédés, c'étaient, visiblement, les alcools qui ne partaient pas. Tous les autres rayons étaient vides, eux, pleins...

Pour Aldo et Lidol, spécialistes des petits prix, il n'y avait pas beaucoup de marges de manoeuvres, ils ont augmenté les prix. Et perdus, un peu, de clientèle. Mais, eux aussi, sont coincés dans un mode de distribution rigide, qui leur avait porté chance jusqu'à maintenant, et sans doute, les autres s'aligneront sur eux, ce qui leur fera perdre leur avantage compétitif. Le succès des marques distributeurs, d'ailleurs, devrait poser un problème aux industriels et grands groupes industriel de l'alimentaire.

Si les distributeurs ne sont pas forcément producteurs (certains le sont, comme Intermarché et Décathlon) beaucoup de leurs fournisseurs, les plus petits, sont néanmoins esclavagisés.

Cajino avait d'ailleurs, avant d'être repris par un génie de la finance, un outil industriel important, aujourd'hui, largement défunt. ceci expliquant sans doute aussi le cela de sa déconfiture.

De fait, la déconsommation, ça s'appelle la pauvreté, et le jardin potager, marginalisé, a sans doute de bons jours devant lui.

Pour ce qui est de la chaine la plus malade, Cajino, Kretinsky envisage carrément la liquidation des hypermarché. Entre nous, il fallait être complétement bredin, pour croire que changer le nom de Géant Casino, en hyperfrais, ça changerait quoi que ce soit.

En 2019, 117 hypermarchés casino. Aujourd'hui 77. déjà, une dizaine de cessions sont dans le chargeur. Ce n'est pas une dégringolade, c'est une déroute.

A la déroute de la distribution où l'adage "l'important, quand un lion te poursuit, ce n'est pas de courir plus vite que le lion, c'est courir plus vite que le voisin", pour le moment, dans le tirage de la courte paille, c'est cajino qui a perdu.  C'est le mousse qui sera mangé. A la différence de la comptine, il y a peu de chances que les poissons sautent dans le navire...

S'ajoute la déroute de l'immobilier.
Visiblement, dans certains salons, on s'emmerde ferme, au delà de toutes limites... A part les types qui s'égarent, ou les sdf en manque de chaleur, il n'y a personne.

La baisse des prix, n'est pas visible parce que les biens les plus pourris, plus personne n'en veut. "Le conseil c'est de se positionner sur les biens imparfaits. Il n'y a pas d'acheteurs donc c'est vous qui faites le prix".

On nous parle, malgré la paupérisation, de "pénurie de logements". On peut se demander là aussi si ce n'est pas, tout simplement, une propagande éhontée.

15 % de la population est considérée comme pauvre. Mais le mode de calcul fait que ce chiffre n'augmentera pas beaucoup. "Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population". Effectivement, si le niveau "médian", est lui même insuffisant, le seuil de pauvreté négligera le 3/4 des pauvres...

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