LA SOLUTION BRITANNIQUE...
6 Octobre 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Energie, #Immobilier
Les énergéticiens britanniques "libres", de n'en faire qu'à leur choix, tombent sur un os.
En effet, l'idée géniale, c'était qu'ils puissent augmenter leurs tarifs comme bon leur chanter, sans penser que, n'ayant pas de quoi payer, les salauds de pauvres se passent de chauffage, totalement, ou ne chauffent qu'une pièce ou endossent une polaire, deux polaires, trois polaires, quand même, nettement moins onéreuses que les augmentations à répétitions.
Une partie, plus aisée, a du, aussi, moderniser ses installations.
Mais peu de secteurs savent gérer des reculs de marché. Parce que, quand tout va bien, on prend de très mauvaises habitudes, endettement, dépenses excessives, et on s'aperçoit vite qu'il est très difficile, voir impossible de faire marche arrière, du moins, dans un temps adéquat...
L'endettement, d'ailleurs, a nettement été encouragé par des taux bas, et aussi, par la mentalité des élus locaux. un élu qui ne dépense pas doit être malade...
Ici, j'ai beaucoup de remontées, concernant les copropriétés. Les anciens EXIGENT 23 -ou plus- degrés, mais au même prix qu'avant. De forts clivages s'installent des bureaux de copropriétés démissionnent allégrement...
En bas de l'échelle des revenus, en France comme en Grande Bretagne, l'abandon pur et simple du chauffage est une réalité, et les 7500 euros pour un 100 m2 classé G de la ministre, une vue de l'esprit, même pour les plus aisés. Encore une totalement hors sol, et hors réalité. Agnès Pannier-Runacher devrait se renseigner sur le bon coin, pour voir s'il n'y a pas un cerveau disponible, ça sera toujours mieux que le sien. En un mot, elle est bredine jusqu'au trognon. 300 euros mensuels seraient déjà énorme, même pour des ménages aisés, et c'est un logement, difficilement vendable et louable, sauf grosse décôte.
D'ailleurs, on peut voir le degré de hors sol dans les prix immobilier. A un côté de l'échelle, on a Paris, on peut acheter un 25 m2 pour 267 000 euros, ce qui tient de la psychiatrie, à l'autre bout, Saint-Etienne. Pour le même prix, on a 206 m2. P'têt que là, on arrive à payer 300 roros de frais de chauffage.
Mais il faut bien constater qu'un rendement, dans ce cas, même à 1000/euros mensuel, tombe dans le ridicule. A Saint-Etienne, on peut au moins y faire vivre une famille. A Paris, à part rats, souris, punaises de lits et cafards, je ne voie pas ce qu'une famille peut faire dans 25m2.
Chez moi, où il n'y avait jamais plus d'un bien à vendre, et la plupart du temps, zéro, on atteint le nombre de 15 biens à vendre...
Pour en revenir à nos moutons-ships, les trajectoires anglaises et françaises m'émerveillent, tellement elles sont similaires. Les collectivités locales sont en faillites, délestées par les gouvernements centraux, en France, les taxes connaissent l'hyperinflation des villes mondialisées, on a crée des boucliers, et on va faire de l'austérité pour tout achever.
Si, avec tout ça, le diagnostic de VVP sur le renversement des classes dirigeantes oxydentales et oxydés n'est pas dans les tuyaux, je veux bien rentrer dans les ordres (à condition d'être nommé au moins archevêque d'abord, n'avoir pas de voeux de chasteté à observer et être autorisé à continuer à dire des conneries).
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