CRISE IMMOBILIERE...
3 Décembre 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Immobilier
Dans DME, le mec au chapeau, il est quelquefois en dehors de la plaque. Le notariat a déjà connu des coups de tabacs. En 1991 j'y travaillais, et il fut sévère. En haute-Loire, les notaires se séparèrent de la moitié de leurs effectifs, à l'époque, surtout par le biais des pré-retraites, choses impensables aujourd'hui, et la moyenne d'âge était très haute. Il y avait aussi, pas mal d'invalidités, et pas mal de décès.
Sur Nice, on m'a cité une étude qui s'était séparé de 90 % de ses effectifs, et un notaire (ils étaient deux), en était parti.
Donc, cela arrive qu'il y ait du mou dans le notariat. A l'époque, quand j'ai vu la conjoncture, j'ai trouvé un autre job.
L'activité notariale, en fait, c'est surtout de la transaction immobilière, le reste étant rien du tout à côté. Ce sont des grasses commissions, comparées aux successions, aux tarifs encadrés et peu importants, les négociations, les notaires auraient misé dessus, mais quand il y a la rente à côté, il n'y a que peu d'appétit à se coltiner un marché concurrentiel, de même pour les services aux entreprises. Alors que les conseillers juridiques sont hyper-réactifs, les notaires, eux, ont un train de notaire.
L'étude de Nice dont j'ai parlé, d'ailleurs, était totalement centrée sur la transaction.
Pareillement, le notaire peut très bien gérer, bien plus efficacement, l'activité locative, qu'une agence. Mais, là aussi, l'entrain n'y était pas, sauf exception exceptionnelle. Pourquoi s'emm... iéler pour quelques centaines d'euros à l'année, alors que la transaction, elle est bien plus intéressante et alléchante.
Bien entendu, quand tout se retourne, les successions, la gestion de la location, le conseil aux entreprises, finalement, revient sur le devant de la scène, comme en 1991. Mais on ne change pas les mentalités qui en faisait la cinquième roue du carrosse, et les successions sont tellement sans surprise qu'elles y étaient traitées par de simples secrétaires munies de matrices. Comme elles me le disaient, on en a fait une, on les a toutes faites.
Toujours pareil, quand vous gagnez 1000 à un endroit, celui où vous ne gagnez que 500, mais que vous êtes obligé de faire, ça vous agace, et celle que vous n'êtes pas obligé de faire, et qui pourrait vous rapporter 250, ça vous emmerde carrément.
Après, quand la bise fut venue, et que le loup est sortie du bois, on regrette de ne pas avoir son arquebuse sur soi.
En outre, plus de vingt d'ans d'une vallée de miel, la possibilité de l'existence d'une vallée des larmes n'est plus dans les têtes.
Le rôle délétère de l'élection de 2002 est mise en exergue. Le pays, enchainé au libéralisme et mondialisme européen, a enchainé, aussi, les lois et le miel-à-couillons pour l'immobilier. Que ce soit pour l'achat ou pour les rénovations. Sans jamais que les intéressés ne se posent la question du bien fondé de leur "investissement". J'ai vu bien des Zeureux acquéreurs de pompes à chaleur se gargariser de leur carotte fiscale... ça me faisait penser à Sancho, qui faisait avancer son âne en tenant une canne, auquel était suspendu une carotte... Sans se poser la question de savoir si cet investissement était sensé et judicieux, et sans constater que leur reste à charge était plus important qu'avec une simple amélioration de leur installation existante.
Généralement, les bredins salopards qui nous disent qu'il faut sortir du fossile "pour sauver la planèteuhhh", oublient de dire que c'est en tuant 90 % de la population.
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