MEILLEURS VOEUX ET PROSPECTIVES 2024
Bon, il est de coutume de souhaiter l'année. Alors, comme pour noël, passez de bonnes fêtes en famille. Etre avec les siens, c'est le plus important.
Poursuite de l'évolution politique. La périphérie est abandonnée, au profit des villes centres. Et des pays centres, et abandon des pays périphériques. La Nouvelle Zélande, trou du cul du monde est mal placée, les femelles pas moches se tirent en Australie, un peu mieux placé (laissé à l'abandon un peu plus tard), le vote RN des campagnes françaises va se développer encore plus.
On maltraite l'agriculture en France, au prétexte que ce n'est que presque rien dans "l'oeconomie", chère à BLM, archétype du paumé perdu dans le monde où il vit depuis toujours.
"La maturation de la civilisation actuelle fait que les services non essentiels sont surévalués, au détriment de l'énergie, de l'agriculture et de l'industrie""
Exemple, une Russie minuscule économiquement parlant, fout la pile à l'Otan-UE-USA-OCDE, dix fois plus grand en population et soi-disant, 20 fois plus grand en PIB. A titre de consolation, ils continuent à écraser l'Ukraine avec 10 fois plus d'obus, 10 fois moins onéreux. Pour le résultat de la guerre Ukraine -Russie, tout le monde connait mon pronostic. Victoire Russe par KO. Victoire sur l'Ukraine, l'UE et les USA. "L'Europe", elle, peut continuer de se suicider économiquement. Là aussi, le tourisme qui faisait l'économie de certains endroits, souffrira terriblement. Là aussi, abandon de la périphérie.
Retour à ce que disait Braudel (Fernand) :
"L'agriculture industrielle n'est pas efficace. La taille moyenne d'une ferme américaine est de 455 acres (National Ag Statistics Service) et nourrit 166 personnes (American Farm Bureau). Cela représente 2,74 acres pour nourrir 1 personne. Lorsque j'étais maraîcher, je cultivais suffisamment de nourriture pour nourrir 3,0 à 3,5 personnes sur 1 acre (4 000 m²) avec seulement 10 gallons ou moins d'essence pour mon motoculteur et mon désherbant. Une fois l’effondrement accéléré, de plus en plus de personnes cultiveront des aliments manuellement et avec de petites quantités de combustibles fossiles. Cela se fera sans chevaux ni bœufs. Vos autres points sont bons cependant." Ce qui est efficient, c'est le lopin, la latifundia, jamais.
D'une manière générale, le transport maritime se contracte. Pas beaucoup, de - 0,5 à - 2 % prévus, les bénéfices, par contre, ne tiennent qu'à coups de licenciements massifs.
Energies par énergies, voilà les tendances.
A tout seigneur, tout honneur, la production d'uranium est en passe de reculer fortement, voir de s'effondrer.
"En 2022, l'extraction de l'uranium était 23 % inférieure à celle de 2016". En 2023, ce sera sans doute - 4 % supplémentaire. Autant dire que le nuke actuel, c'est foutu. La lixiviation in situ au Kazakhstan (le dernier recours), a été l'été de la saint Martin du nuke.
La production de pétrole continue de souffrir, masqué par les condensats, pas très utiles pour faire rouler les véhicules et qui sont, avant tout, un instrument de propagande. Les pénuries de carburant, fréquentes en Afrique et Amérique latine (normal, ce ne sont que des producteurs), vont se multiplier et gagner d'autres pays. Là aussi, abandon de la périphérie.
Pétrole, la production de vrai pétrole diminue, masquée par la progression du NGPL, les prix, comme dit Gail Tverberg, ne peuvent augmenter beaucoup, sauf très brièvement. Les petites astuces comptables pour faire croire que la production augmente ne sont que des astuces... 84.5 millions de barils jour en novembre 2018, 80.7 millions en août 2023. Nette décroissance.
La production de charbon, se voit privilégiée, mais impossible d'aller au delà des limites géologiques, déjà largement entamées. Mais, nul doute, on essaiera...
Gaz, la production semble ne plus pouvoir augmenter, ce qui est dans les clous du pic gazier : 10 à 15 ans, après le pic du pétrole. L'Europe qui a renoncé au gaz russe, est dans la M...ouise.
Quelques répercussions : les marchés immobiliers mondiaux s'effondrent, les prix s'effondrent dans les campagnes, moins dans les villes. La construction est en berne, là aussi, opposition périphérie/centre.
Les crises politiques vont se multiplier, en l'absence de claires prises de positions, et d'explications.