PROSPECTIVE ENCORE...
« Le monde essaie, collectivement, de gérer l'effondrement de l'ouest collectif, UE + USA + quelques autres larbins, mais de manière progressive. L'onde de choc d'un effondrement brutal toucherait tout le monde... »
C'est ce que j'avais dit sur ce blog, il y a un an environ. Les Russes ont connu l'effondrement de l'URSS, ils savent d'expérience que quand un empire s'effondre, on ne contrôle plus rien et les conséquences sont imprévisibles. Après l'effondrement de l'URSS, des filières s'étaient créées pour vendre dans le reste du monde de l'uranium soviétique, venu sans doute de centrales atomiques dont le personnel n'était plus payé. La Russie proprement dite a maintenu son unité, mais toutes les républiques où les Russes étaient minoritaires ont déclaré leur indépendance (au grand soulagement des "vrais" Russes). Au moins un million de jeunes femmes russes ont quitté le pays pour se prostituer. Il a fallu Poutine pour sauver le pays, et empêcher la Russie de devenir un pays du Tiers-Monde sous domination américaine.
Je pense que c'est surtout l'effondrement des États-Unis qui inquiéterait les Russes. L'Europe, je pense qu'ils s'en foutent. Enfin, pas complètement, je pense qu'ils n'apprécieraient pas que des millions d'Africains et de Musulmans affamés et totalement désespérés quittent l'Europe de l'Ouest ruinée et tentent leur chance à l'Est. Mais quand on veut vraiment fermer une frontière, on sait comment faire, regardez les Israéliens.
La glu qui maintient les États-Unis ensemble, c'est la prospérité. Autant dire que la désunion pointe à l'horizon, et ça commence à se voir. C'est peut-être pour ça que les Russes continuent de vendre de l'uranium et des engrais aux Américains, malgré la guerre en Ukraine : il faut que les Américains puissent gérer leur appauvrissement, c'est la stratégie du "soft landing". Pour l'instant, tout ce que les élites américaines ont trouvé, c'est de prendre à la classe moyenne pour donner quelques miettes aux classes pauvres, sans oublier de se servir elles-mêmes, tout en ayant l'œil sur leurs futurs points de chute. Zuckerberg s'est fait construire un bunker géant à Hawaii. D'autres milliardaires américains préfèrent l'option Nouvelle-Zélande, avec ranch doté d'une piste d'atterrissage privée.
On entend des Allemands, et pas n'importe lesquels (le Ministre de la Défense, entre autres...) dire que l'Allemagne doit se préparer pour la guerre avant 2030. Les Allemands qui réfléchissent savent que l'Allemagne est foutue, économiquement, démographiquement, politiquement. Or, la réponse instinctive, atavique de l'être humain, dans ce genre de situation, c'est de faire la guerre. Les Allemands le savent fort bien. Ça nous a réussi, à nous les humains, de faire la guerre, puisque nous sommes toujours là, après avoir éliminé les peuples vaincus, depuis deux cent mille ans que l'Homo Sapiens existe. Adieu Néandertaliens, Étrusques, Cherokees, Cheyennes, Cananéens, et autres vaincus... ainsi que tous les peuples de la préhistoire dont même les noms sont oubliés.
Parfois, il ne reste des traces des massacres passés que dans la génétique. On sait ainsi, depuis peu, grâce à des études génétiques, qu'il y a quelques milliers d'années tous les hommes des peuples qui habitaient alors l'Espagne ont été exterminés en peu de temps. Leurs femmes ont eu plus de chance, elles sont devenues les épouses (ou les concubines) des vainqueurs. Sic transit gloria mundi...
Concernant l'avenir, une seule chose est à peu près sûre, c'est qu'à la fin du siècle, nous ne serons pas huit milliards de bipèdes comme maintenant. Plutôt un milliard (au plus), sans pétrole pour les tracteurs, et sans gaz naturel ni phosphates pour les engrais. Sans combustibles fossiles pour l'industrie, et ne comptons pas sur l'uranium, dont la production est déjà déficitaire. Sans pétrole, pas d'énergies renouvelables, sauf des moulins à vent comme au Moyen-Âge. La transition démographique sera rapide (deux ou trois générations, pas plus) et donc extraordinairement brutale.
La France de Louis XIV est passée à travers plusieurs famines qui au total ont tué plusieurs millions de gens, mais l'État a survécu. Un État brutal, intolérant (demandez aux Protestants), injuste, souvent inefficace, parfois corrompu, mais qui assurait un semblant d'ordre et le maintien de la civilisation à travers les tempêtes. La France de l'époque, c'était une vingtaine de millions d'habitants, et en perdre 10% n'empêchait pas le roi de continuer à régner, quitte à mater les révoltes dans le sang (en Bretagne, entre autres). Le monde d'aujourd'hui, c'est huit milliards d'individus dont les sept huitièmes disparaîtront avant la fin du siècle, because plus rien à bouffer. Ça va piquer, comme on dit aujourd'hui...
Je précise que ce n'est pas une raison pour ne plus faire d'enfants. J'en ai trois. Je ne sais pas si j'aurai encore des descendants dans un siècle, mais, comme chacun sait, tous les gagnants à la loterie ont acheté un ticket...
L'état est avant tout une unité de survie. Perdre 10 % de sa population au 17° siècle, ou avant est totalement sans importance, le regain apparait très vite.
Le déphasé, c'est Badinter et le Badinterisme. Exécuter un délinquant, fut ce pour un vol d'oeuf, c'est la norme, la charia est plus humaine, on coupe la main. D'ailleurs, dans certains quartiers, si elle était appliquée, il y aurait un tas de manchots. Louis XIII, "le juste", guérit la manie des duels, il fait décapiter et pendre sans pitié les duellistes survivants.
Dans la phase des guerres entre l'état et les protestants, il y a une donnée fausse. Les protestants ne se battent par contre l'intolérance, ils sont, eux mêmes d'une intolérance extrême, visible aujourd'hui dans le néo-libéralisme et le wokisme (leurs descendants). D'ailleurs, dès 1560, l'édit de Romorantin leur donne la liberté de conscience. Pour la partie liberté de conscience, l'édit de Nantes ne fait que reprendre l'édit de Romorantin.
Ce qui est reproché aux protestants, c'est de mettre l'état en péril. C'est un puissant moyen d'action que de souffler sur les braises, pour les puissances étrangères, espagnoles d'abord, Hollandaises et britanniques ensuite.
De fait, la mayonnaise qui fait tenir beaucoup d'états aujourd'hui, c'est quand même la relative prospérité qui leur reste, et la distribution de subsides. Les consommateurs, non plus citoyens, voient comme une punition imméritée toutes les restrictions liées au plafond énergétique.
Pour plusieurs raisons :
- aucune explication de la crise énergétique
- la débilité du richofemenclimatic, alors que tous voient bien les 1 % se goberger dans leur jet set, pour justifier le serrage de ceinture,
- les 5 étapes du deuil qui n'ont même pas été abordées, puisqu'on n'a pas même évoqué le problème de la pénurie énergétique,
- effet de générations, baignées dans le mythe de la croissance éternelle, des vacances et des croisières... La bêtise des puissants se lit dans leur voies de repli, leurs forteresses en Nouvelle Zélande et dans des Bunker ou des zones protégées. De fait ils n'échapperont pas à la mainmise des états impitoyables qui se reconstitueront très vite. S'ils ne se reconstituent pas, le chaos les avalera. Dans le meilleur des cas, ils finiront gentilshommes campagnards. Mais c'est peu probable.
Quand à l'élimination de certaines populations, c'est plus mitigé. Certaines ont souffert, mais les zones refuges ont toujours existé. En France, le massif central est réputé pour cela, les zones de montagnes aussi, toutes les places fortifiées par la nature aussi. Même les tribus indiennes durement exterminées (surtout par les maladies importées), n'ont jamais totalement disparues.
De fait, si la guerre externe n'est pas possible dans une société en effondrement, la guerre interne, elle peut très bien s'allumer.
Dans le rôle du pitre sanglant, Mélenchon et LFI-NUPES, qui veulent de l'immigration "Pour la culture et l'économie", totalement alignés sur le MEDEF et les USA. Totalement aligné sur la politique US après le tournant de la rigueur, JLM est la figure de proue de la gôche sociétale et immigrationniste.