REVENONS SUR TERRE...
4 Mars 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Energie, #Economie, #Chronique de l'effondrement
- Refaire de la France un pays producteur ? Oui, comme les USA et la Grande Bretagne, mais ce sont des pays qui ont un trait commun, c'est plus simple de fabriquer de la monnaie que des produits.
Malgré toutes les tentatives protectionnistes depuis 15 ans aux USA, cela ne contrarie pas la dégradation de la balance commerciale pour cette raison. L'euro est la plaie de ce pays.
Moralité, on va morfler et c'est bien fait.
- "Les milléniaux, en passe de devenir la génération la plus riche de l'histoire", ou propos de débile mental profond et incurable. Le millénial héritera, oui, mais d'un patrimoine qui vaudra peau de zébie. L'immobilier, il n'y a qu'à voir les prix en France dans les régions en dépression démographique. Comme je l'ai dit maintes fois, l'immobilier peut vraiment devenir un cadeau empoisonné, pour qu'il se porte bien, il faut deux choses concomitantes, une progression démographique et un tonus économique certain. On est sûr à 100 % que l'on n'aura ni l'un, ni l'autre...
- Risques aux USA. L'approvisionnement du pays et notamment des grandes villes dépend à 70 % du transport routier. Si les dits transporteurs prennent la mouche, ça va swinguer. Et ils apprécient fort peu les villes démocrates, où ils sont souvent braqués, de plus, il en manque DEJA quelques dizaines de milliers, le métier n'attirant plus des forçats de la route. Quand au transport ferroviaire, laissez moi rire, ils se charge du pondéreux, notamment les minerais, qui constituent une bonne part des 30 % restant... Ils pourront toujours manger des cailloux !
- Pétrole, Russie et Arabie (séoudite) coupent dans leur production, et la Russie n'exporte plus de produits raffinés. Devinette : qui c'est qui va morfler ??? Première possibilité, les ukrainiens ont sabotés pas mal de raffinerie, mais l'inconvénient, c'est que ça touchera l'Europe en premier, et l'Europe est, à fond, derrière eux. Deuxième option, la crise économique mondiale, contracte la demande et les prix, troisième option, dans la technique de l'anaconda, Moscou vient de resserrer la pression sur l'Europe.
-Inquiétant pour Macron, Nicolas Baverez vient de le traiter de con. Or, Baverez est la voix de l'élite...
- "Casse tête" du départ à la retraite pour les agriculteurs. Même problème que pour les commerçants, quand on leur a demandé leur avis et fait voter pour les cotisations sociales, au sortir de la guerre, ils ont choisis le minimum, se disant, pour les uns, que le minimum vieillesse et leur épargne feraient l'affaire et pour les autres, les loyers des appartements qu'ils achetaient en grands nombres... Seulement, l'encaissement du loyer n'est pas automatique et peut être problématique. Pour les commerçants, il existait un taxe organic, très faible, sur les chiffres d'affaires. Tout le monde, donc, payait pour leurs cotisations vieillesses...
Les cotisations sont encore, plus faibles pour eux. Mais le patrimoine surtout, peut être important, et les agriculteurs investissent souvent à tort et à travers "pour éviter de payer des Zimpots".
- Ukraine :
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Les pertes ukrainiennes sont massives, dépassant les pertes russes, ce qui pourrait se faire 5 à 10 fois.
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L'armée russe ne s'est pas effondrée, mais elle est peut-être devenue la plus forte depuis la Seconde Guerre mondiale.
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L'Occident (OTAN) mène une guerre par procuration en Ukraine dans le but éventuel de changement de régime en Russie.
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La Russie est sur le point de créer une machine de guerre que l'on ne voit pas depuis très longtemps en Europe, ce qu'elle pourrait utiliser pour déclencher une attaque dévastatrice contre les forces ukrainiennes (OTAN) pendant l'hiver.
De fait, la machine de guerre russe ACTUELLE, n'a d'égale que la machine de guerre soviétique atteint au niveau de l'opération Bagration (22 juin 1944). Les USA sont une ex-puissance obèse, boursouflée par la graisse de ses bases militaires et de sa marine inutile. La Russie est tout en muscle. Quand 140 millions de personnes tiennent tête à 1 000, ce ne sont pas les 140 millions qui ont un problème, mais les 1000. Sans compter les 7000 millions, qui, grosso modo, soutiennent ou ne condamnent pas la Russie.
L’économie mondiale est passée de la croissance à la contraction.
La "communauté internationale" (les 1000), sont passés de la dominance à la perte de contrôle, d'où la panique des élites qui risquent leur tête.
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