DEPOPULATION DESINVESTIR RASER...
27 Mai 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement
Vous pouvez m'appeler Patrickdamus, grand mage visionnaire et lumière oh combien clignotante de l'avenir.
Moult fois, j'ai rappelé les périodes historiques où l'on voyait les populations détruire elles mêmes, pour une raison ou pour une autre, leur propre logement.
Le dernier épisode de ce genre se passait sous Louis XIV, les paysans démontaient (déconstruisait n'était pas à la mode), les toits des maisons, en bois, donc de grande valeur, pour éviter les impôts et se regroupaient par lignées dans une seule, pour éviter les impôts, les fouages (= un feu). Le nombre de convives n'étant pas pris en compte, en plus cela réduisait certains frais.
Aujourd'hui, on nous rabâche que les générations futures seront riches d'un immobilier hérité, alors que ce sera un gros boulet financier, à brader au mieux, à démolir au pire. Pendant ce temps là, les bredins interdisent quasiment de construire.
Il suffit de regarder sur certains sites immobiliers, pour voir qu'au plan national, on est plus dans la déprise et la braderie que dans l'enrichissement.
En plus, la délinquance, l'absence de fonction économique claire, comme le dit Orlov, tue des villes entières.
Comme illustration de mes propos, Renault détruit le Gradient au Technocentre. Sa destruction coûtera 2 millions d'euros, mais son entretien, vide, en coûte un million par an. La destruction est donc, tout à fait logique. La rentabilité de l'opération est garantie à cours terme.
A la période de la fin de l'empire romain, les villes diminuèrent leur surface souvent de 90 %. Insécurité, non viabilité économique de l'ancien, volonté d'échapper à la pression fiscale, absence de fonction économique claire ou plutôt réduction de la taille, jusqu'à ce qu'une nouvelle fonction économique apparaisse.
Disparition aussi des petites lignes aériennes, dont est friande la bourgeoisie et classe dirigeante locale. De fait, ça n'intéresse personne à part eux, et les moyens de transports existent quand même. Et puis, faut il rappeler à ces idiots qu'un Staline, sans se déplacer et sans visio-conférence, dirigeait un empire, avec un simple téléphone ? Ils sont trop cons ? Ou leur seul motif de déplacement réel, ce sont les putes parisiennes ??? De fait Staline téléphonait directement au responsables locaux, mais ils savaient qu'il vérifiait l'information auprès d'autres personnes.
A cela, s'ajoute, comme on me l'a signalé, Dongguan en Chine, est vidé de sa substance, et contrairement aux USA, on y détruit allégrement et à grande allure. Ce n'est plus qu'une poubelle...
Certains protestent contre le "surtourisme", oubliant aussi qu'on peut passer, sans interruption du boum à l'effondrement complet, où, là aussi, on se met à détruire les habits surdimensionnés d'une empreinte immobilière devenue trop grande. Le tourisme, en plus, c'est la gaspillage à grande allure d'une ressource rare, le pétrole pour rien. Pendant longtemps, l'absence de ressources des Baléares poussaient ses habitants à l'exil, d'une manière ou d'une autre. A une époque, c'étaient les frondeurs Baléares qui étaient largement utilisés. Sans grande ressources, avec une arme basique, la fronde, ils servaient de ce qui n'était pas encore appelé chair à canon. Les Baléares ne sont que l'appendice de l'économie du nord. Néerlandais, allemands, britanniques, tous aisés bien sûr, dépensiers et qui sont trop... Plus l'économie du nord se sentira mal, moins les Baléares verront des visiteurs.
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