PANIQUE A BORD
Ou problèmes alimentaires ?
Aux USA, Mac Donald veut un menu à 5 $, ses franchisés le veulent à 20, alors que c'est beaucoup trop pour ses pauvres clients, leur fond de commerce. De fait, comme Mac Do a franchisé pas moins de 95 % de ses points de vente, ils viennent de s'apercevoir qu'en la matière, ils n'ont plus le moyen d'imposer ce menu, en gros, ils ont perdu le contrôle. En plus, il faut bien dire qu'être franchisé, c'est pas gratuit, loin de là. Et l'inflation, pour ces franchisés très endettés, c'est quand même une bouffée d'oxygène, même s'ils perdent quelques clients trop cloches. Pour finir, Mac Do n'avait pas compris que ces franchisés finissaient par diverger au niveau des intérêts économiques d'avec la boite mère.
France, les restaurateurs veulent un numerus clausus, solution habituel, en vue d'un désastre habituel, comme les ravages que cela occasionna dans le notariat et la médecine. Pour rappel, début 1990, les notaires s'aperçurent que leur "mesure salutaire", prise 20 ans auparavant, avait eu un succès pervers, il n'y avait plus d'acquéreurs pour les études, la moyenne d'âge de la profession y était d'environ... 60 ans... Pour la médecine, je ne remettrais pas sur le métier les problèmes actuels, ni la grande catastrophe de la fin du numerus clausus pour les études d'infirmiers, où la qualité du personnel a vraiment, et très nettement baissé, tombant en dessous de tout (pour certains, bien entendu). En gros, ils prennent tous le monde, y compris des gens qui n'auraient jamais du y accéder. Les merles faute de grives...
Pour une profession de condamnés, les restaurateurs, donc, voient à courte vue. De fait, une mesure pareille fait abstraction du vrai problème. Beaucoup de restaurateurs ont été, longtemps, complétement je m'en foutiste, agressifs, hargneux, exigeants avec les employés, avares, ladres... Tout marchait, tout fonctionnait ! Pourquoi faire des efforts ? Après, retournement de conjoncture, et certains sentent le vent du boulet. Malgré les apparences, ce n'était pas des entrepreneurs, mais des fonctionnaires.
Fonctionnaires aussi dans le bâtiment, gavé de mesures en tous genres et de tous ordres. Seulement, là aussi, cela reposait sur un paramètre important, le pouvoir d'achat des ménages. L'inflation augmente, les salaires suivent de loin, avec du retard (gros), la natalité baisse, les vendeurs ont fumé de la moquette et contrairement à ce que l'on dit, ce ne sont pas les taux d'intérêts qui sont haut, ils sont encore bas, après avoir été très bas... Mais le problème, c'est que l'immobilier a rempli un rôle qui n'était pas le sien, faire fonctionner une machinerie économique, grippée par le libre échange, détruite par l'avidité des riches, alors que les besoins étaient globalement comblés depuis des décennies. Des les années 1960, on chassait les habitants de quartiers anciens, mais qu'ils ne voulaient pas quitter, pour un tas de raisons, coûts, pertes de repères, et après, on a été plus subtils, on a formaté les esprits...
France, Casino. Un putain de surdoué est apparu ; "Casino : «nous allons baisser les prix et embaucher des hôtesses de caisse», (Philippe Palazzi, DG)"
Qui c'est qui vient de dire que Naouri était un pauvre niais, lui qui croyait pouvoir augmenter les prix tant et plus et faire passer tout le monde en caisse automatique ? Depuis quand il n'avait pas mis les pieds dans un hyper comme client ??? Question prix, la majorité des clients est pas trop con, et sait comparer avec toutes les autres enseignes, et beaucoup de gens n'aiment tout simplement pas les caisses automatiques. C'est fait pour les bobos aisés friqués, toujours en train de courir à rien faire.
Certains viennent de se réveiller d'un long sommeil ; "Les STEP, solution sûre et économique pour affronter les périodes froides sans vent".
Pour rester dans la flotte, alors que les brise-burnes doublés en peaux d'imbéciles véritables, nous casse les dites avec le "richofemenclimatic", et ses inondations suivies de sécheresses, alors que l'imbécile qu'est l'homme a totalement oublié le bon sens. Un excellent acteur indien, d'ailleurs, a crée un jeu pour permettre aux campagnards de faire face à ces alternances et arrêter de désertifier le pays.
Des villages s'affrontent pour économiser et sauvegarder l'eau et le vainqueurs gagnent une jolie somme d'argent pour l'Inde. 5 villageois (au moins) d'un village participant doivent suivre un stage d'initiation dans la fondation d'Amir Khan, de quelques jours. Après ils organisent des chantiers où ils creusent simplement de grandes tranchées qui suivent les courbes de niveaux, et qui ralentissent l'écoulement des eaux, quand il y en a trop, et qui favorisent l'infiltration, les micros barrages sont multipliés comme dans les cartes de Cassini. 550 millions de mètres cubes stockés... 51 000 paysans formés, coûts insignifiants...
je vois d'ici la réaction : "Pas assez cher, mon fils"...
Quand à la bourgeoisie pédophile "de gôche", visiblement, certains de ses membres souffrent, sans doute plus de sentir qu'ils ont perdu leur aura d'invincibilité et de moralité, et qu'en cas de vraie alternance politique, on risquerait de voir sortir sur les burlingues, des décennies de viols, de partouzes, et autres saloperies loin d'être consenties par des majeurs adultes...