CONTE PHILOSOPHIQUE

J'ai regardé le film "Sous la Seine", massacré par la critique française, encensé par la critique godon.

Moi, j'y ai vu un conte philosophique. Une maire plus vraie que nature, un préfet de police carriériste et veule, "élites" aussi médiocres que stupides, le portrait n'a rien à envier à la réalité, et les zécolos sont aussi verts que nature. Des vraies photocopies.
Le "Dircab", lui aussi, vaut son pesant de cacahouètes.

Pour ce qui est du reste les obus dans la Seine, une vraie allégorie des problèmes divers et variés enfouis et oubliés bien profondément mais qui ne demandent qu'à se réveiller...

Comme toutes ces mégavilles, poser les bonnes questions n'est pas vendeur. Pour Paris, c'est simplement la nouvelle crue qui risque d'entrainer un déclin irrémédiable, si Ivan ne l'a pas vitrifiée avant.

La dernière crue de 1910 avait eu lieu dans un Paris beaucoup plus fruste et beaucoup moins étendu. Quand la crise énergétique a commencé, les mégavilles n'ont plus d'avenir. Elles peuvent se maintenir un temps, c'est le centre du pouvoir politique, mais un jour, il y a le gros pépin.

Et l'hypertrophie de l'égo des hommes politiques, qui y est évoqué avec la course et les JO.

Rome passa de 1 000 000 d'habitants à 20 000 tombant parfois à 10 000, mais avec une lutte de pouvoir qui n'avait pas perdu en intensité.

Finalement, j'ai trouvé ce film vraiment bien, mais j'ai du avoir une interprétation perso tronquée... la critique, en fait, n'a regardé que la narrative du film...

Comments

[Alain]

Et quand on parle de bêtise, le récent hôpital Pompidou a été construit en zone inondable, bonjour l'évacuation ....