CREDITS IMMOBILIERS AUX PARTICULIERS AVRIL 2024
6 Juin 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Chronique de l'effondrement, #Economie
MOIS | ENCOURS PRETS | POURCENTAGE | CREDITS |
01/2022 | 1218 | 6 % | 23.7-18.7 |
02/2022 | 1222 | 6.6 % | 23-17.9 |
03/2022 | 1227 | 6.3 % | 24.8-19.7 |
04/2022 | 1233 | 6.8 % | 25.7-20.7 |
05/2022 | 1240 | 6.8 % | 26.8-22.2 |
06/2022 | 1249 | 6.6 % | 22.6-19.1 |
07/2022 | 1259 | 6.4 % | 21.7-18.7 |
08/2022 | 1262 | 6.3 % | 21-18.8 |
09/2022 | 1270 | 6.2 % | 18.7-16.4 |
10/2022 | 1273 | 5.9 % | 18.6-16.1 |
11/2022 | 1276 | 5.7 % | 18.3-16 |
12/2022 | 1281 | 5.3 % | 15.0-13.1 |
01/2023 | 1282 | 5.1 % | 15.7-13.4 |
02/2023 | 1283 | 4.8 % | 14.6-12.2 |
03/2023 | 1285 | 4.5 % | 14.4-12.2 |
04/2023 | 1286 | 4.1 % | 15-12.6 |
05/2023 | 1288 | 3.7 % | 14.1-12 |
06/2023 | 1292 | 3.3 % | 13-11.1 |
07/2023 | 1294 | 2.7 % | 12-10.1 |
08/2023 | 1293 | 2.4% | 11.7-9.9 |
09/2023 | 1293 | 1.8% | 11.2-9.2 |
10/2023 | 1293 | 1.6% | 11.5-9.2 |
11/2023 | 1292 | 1.2% | 10.9-8.7 |
12/2023 | 1292 | 0.9% | 10.2-8.2 |
01/2024 | 1290 | 0.7% | 9.9-7.6 |
02/2024 | 1289 | 0.4% | 9.8-7.3 |
03/2024 | 1289 | 0% | 8.6-6.7 |
04/2024 | 1285 | -0.2% | 11-8.9 |
Dernière mouture d'un fil rouge, les prêts immobiliers aux particuliers. Première colonne le mois et l'année, deuxième colonne, l'encours total, troisième, le % d'augmentation de l'encours sur la dernière année, quatrième, le montant des nouveaux prêts second chiffre, les prêts hors renégociation. On constate donc un net patinage depuis le début 2023, même si on a eu un très léger rebond au mois d'avril, qui, constatons le, sera claironné à n'en plus finir.
De fait, envolés licenciements, vieillissement de la population, inflation, désindexation des salaires et des pensions...
J'ai bon, là ??? De fait, les raisons de cette "embellie", ne sont pas claires. Baisse des taux, nous dit on ? Oui, mais il n'ont pas baissé autant que ça. - 0.01 %, à mon humble avis, ça n'a pas beaucoup joué. Mais ils sont aussi, intrinsèquement bas. Baisse des prix ? Cela a certainement joué aussi. Utilisation de l'effet de levier par des ménages pas forcément désargentés mais qui achètent par endettement ? C'est une autre possibilité pour des cadres aisés. L'acquisition de multiples biens destinés à la location peut redonner un peu de tonus, mais pas trop.
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On peut aussi penser qu'il y a en France un certain nombre de millionnaires, on nous dit 4.7 millions de riches. Historiquement, c'est très bas par rapport à 1914 où la société de 38 millions d'habitants comptait 8 millions de rentiers et 8 millions de précaires. Les dits rentiers ont largement été ruinés par la guerre, c'était essentiellement des bourgeois âgés, les précaires et les traminots ont été soit mobilisé, soit ont eu un travail, soit on été fusillés.
La gendarmerie de l'époque appliquait scrupuleusement la loi martiale, et elle a sauté sur l'occasion de se débarrasser de moult indésirables. Vous savez, ceux qui aujourd'hui sont complice de ce sursis, si souvent et systématiquement condamné.
De fait, comme je l'ai dit souvent, la plupart des gens, totalement paumés, ne savent pas dans quel monde ils vivent. Ce "patrimoine" immobilier, peut très rapidement tourner au désastre, les gens de 1914 avait au moins l'excuse de vivre dans un monde d'étalon or, où la guerre serait brève et sanglante.
De même, si l'on prend l'autre version européenne de "besoin d'immigration", c'est à condition d'être attractif, d'avoir une monnaie qui tourne pas en eau de boudin, et une industrie forte. Là aussi, toutes les choses qui manquent en Europe et aux USA, à long terme. Là, la population flottante des migrants, sans lien avec les pays où ils se précipitent peut très bien changer de direction, aussi sec et l'espérance de vie s'effondrer. Sans compter, une population urbaine, qui, peut très bien se transmuter en pillards, mais certainement pas en agriculteurs ni jardiniers.
Puisque les tambours de guerre résonnent, il faut rappeler aussi la parole de ce général russe, à savoir qu'un seul missile sur les Pays Bas et les approvisionnements énergétiques de l'Europe, foutrait en l'air le continent.
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