EFFONDREMENT, COMME SI VOUS Y ETIEZ VIII
5 Août 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND
Aldo Stérone a bien résumé la situation britannique : «Atmosphère insupportable, fiscalité galopante, inflation type Zimbabwe, effondrement des services publiques, insécurité, immigration de masse et rajoutez à cela des pouvoirs ineptes et corrompus qui se succèdent…»
On peut difficilement faire mieux, mais la Grande Bretagne a un avantage, elle est leader en matière d'évolution... Après la décérébrée Margareth, on a eu le beau gosse dressé à l'américaine : faire des sourires aux médias. Au fait, il s'appelait Tony Blair, puis il y a eu la litanie des branquignols.
De même, Aldo a raison sur tous les points. On a beau péroré sur tous les sujets, la seule chose qui sera la goutte d'eau qui met le feu aux poudres (ça c'est dur), c'est le réfrigérateur vide, surtout pendant que les associations de belles âmes logent et nourrissent gratos les migrants, font des démarches qui pour le citoyen moyen prend des plombes et qu'on met des mois pour lui répondre.
Sans doute le britannique rwandais trouvait répugnant la blanchitude des petites filles.
L'accusation classique "extrême droite", est ressorti, pour toute personne trouvant la situation détestable, mais visiblement, il n'y a personne aux commandes.
La décervelée elle, pouvait compter sur une industrie pétrolière et gazière en pleine expansion, qui masqua son échec économique complet. En effet, sans cette rente, la France à la même époque eut les mêmes résultats économiques, malgré les 200 millions de tonnes de brut et équivalent en moins. Une ressource gratuite, c'est la seule formule des libéraux.
Les premiers ministres savonnettes n'eurent pas de problèmes tant que cette rente rentra à gros débits, faisant passer la fin du charbon et la désindustrialisation.
Après, les britanniques eurent droit à la planche à billet sous forme de bulle immobilière.
Ensuite, quand elle faiblit elle aussi, que rente et immobilier perdirent des couleurs, il ne resta que la lessiveuse d'argent de Londres. mais celle-ci n'a pas besoin de la population comme l'a prouvé le Liban (les 2/3 des libanais n'y vivent pas), priée d'aller se faire foutre ailleurs.
Mais comme il apparait, cette classe petite bourgeoise de dirigeants thatcheriens et macronistes n'a pas compris une chose, ils ne vivent que de la ponction qu'ils peuvent prélever sur cette population encore productive.
Les jours suivant nous dirons si le gouvernement britannique, qui a perdu visiblement le contrôle de la situation en économie, le perd aussi dans la rue. Souvent, les régimes tombent quand on a plus rien à perdre. On n'en est pas loin. Ou quand on touche aux enfants.
De fait, le royaume désuni se retrouve dans la situation de l'union soviétique au moment du putsch. Et elle est en guerre avec la Russie.
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