CRISE DU PAVILLON
27 Septembre 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier, #economie, #energie
Et c'est pas du pavillon auditif.
De fait, il faut parler vrai, oui, l'immobilier est en crise, non pas par hausse des taux d'intérêts, ils sont bas, mais à cause de l'inflation, non compensée par des hausses de revenus. L'inflation concerne les prix des matériaux, de la main d'oeuvre, mais aussi les exigences des vendeurs qui avaient bien augmenté... Et qui a un certain mal à redescendre à des niveaux, dirons nous, plus réalistes...
Et les acheteurs aussi, avaient des exigences un peu trop démesurées. Certains disent avoir un apport personnel de... 30 000 euros ? Ou vouloir les atteindre ? revenez quand vous en aurez 60 000 ou 90 000.
Difficile quand on a affaire à une population hédoniste avec des exigences de vie totalement irréalistes. Les vacances, les voyages, les fêtes, les sorties... Epargne préalable ? Est ce qu'ils comprennent le concept ???
De fait, cette crise est celle des métropoles, et encore, pas de toutes et de certains quartiers.
Le fait aussi qu'en beaucoup d'endroits dans les grandes villes, les gens fuient. Echirolles a vu la population d'un bâtiment servant de point de deal, évacuée, mais la crise n'est pas récente. Cet immeuble avait 20 appartements occupés, les reste était vide.
J'ai vu aussi le cas, pas loin de chez moi. Un hlm qui s'est vidé et qui abritait un point de deal. Là aussi, incurie totale de l'état et conséquence de son laisser aller dans le traitement de la délinquance et de l'opposition entre le ministre de la justice et celui de la police, devenue très visible depuis le couple ennemi Badinter-Defferre.
La permissivité de la gôche idéologique vis-à-vis de la délinquance d'origine étrangère et la reprise des slogans de la voyoucratie d'origine immigrée criant au racisme à tout va est un facteur de crise immobilière non négligeable en disqualifiant aux yeux de toutes les populations, certains quartiers. N'y habitent que ceux qui n'ont pas le choix, et la loi régnant est celle des gangs.
Voilà de quoi me caser à lesstrèmedroate aux yeux de la France insoumise, France insoumise étant très soumise aux demandes du MEDEF d'immigration libre.
Conséquence, plus on a de moyens, plus on cherche à vivre dans des endroits vivables, qui, par contre coup, deviennent chers. Triage par l'argent.
On n'a pas fini de payer le bad-interisme.
On nous sert encore les vieilles barbes. Non, les hlm n'ont jamais été destiné aux plus pauvres. Les destiner aux plus pauvres est un dévoiement de leur mission initiale qu'on paie à grands coups d'apl et d'aides diverses, parce que nos pauvres, ils sont exigeants. Même au RSA, il faut que la collectivité réponde à leurs attentes.
Dans les mythiques années 1960, un trois pièces c'était pour 4 personnes, voir 6 ou 7, les 4 et 5 pièces étaient quasi inexistants. On n'avait pas de grands logements pour une seul personne et éventuellement ses enfants de temps en temps, on avait un logement, plein comme un oeuf habituellement, et encore plus plein à l'occasion. Et tout le monde trouvait ça normal.
On nous dit qu'on assiste à un "frémissement", ledit frémissement pouvant n'être finalement, qu'un équilibre à un étage inférieur, la crise en "L" successifs dont je parlais. Certes, il y a une petite baisse des taux, mais aussi, baisse des prix -affichés- et négociation de ceux-ci.
Les agences immobilières restantes bénéficient de la fin d'activité des autres. Cela ne veut pas dire que le gâteau n'ait pas diminué.
Quand à Paris, avec des prix "stabilisés" à moins de 10 000 euros soit 9 760, il apparait à toute personne dotée de sens commun que 9 760, c'est encore du fumage de moquette. Et que ceux qui pondent les articles, ceux qui achètent, ont vu leurs neurones gravement détruit par la dite moquette. Des Gamelin, quoi, ledit ayant lui, vu ses fonctions démolies par la syphilis.
Bref, le retour à la réalité a commencé à se faire, mais n'est pas totalement réalisé. La crise politique aidant, on risque de voir un nouveau "L" se profiler.
Les professionnels eux, demandent et quémandent encore plus de sous. 140 000 pavillons en 2021, 50 000 cette année. Pour les logements sociaux ce sera 80 000, au lieu de 88 000 3 ans plus tôt, 230 000 autorisations accordées dans le collectif, avec un bémol, le nombre réalisé est toujours inférieur. Nettement
Pour cette année, on devrait aboutir à un niveau de 250 000, et ce niveau "de crise", n'en est pas. C'est une crise des métropoles, prouvant, là aussi, que le schéma de "développement", axé sur le pétrole, est en crise et a atteint ses limites.
Il est difficile de penser qu'on puisse sauver le système. Paradoxalement, la France bénéficie d'un nombre important de logements, mais pas placé dans les grandes métropoles, celles-ci étant "irriguée" par l'immigration.
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