LE DILEMME
15 Septembre 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND
Le dilemme kazakh est finalement dans toutes les énergies. Le prix de l'uranium trop bas décourage la production, et la flambée du prix du soufre -et sa pénurie relative- qui sert à fabriquer l'acide sulfurique écrase encore les marges. Voir décourage la production. Ou la production d'uranium Kazakh passe en mode dégradé...
A la base ? Le raffinage du pétrole, en très légère baisse, ne suffit plus à la machinerie économique globale et à tous les usages. Quand à construire une seconde usine, si la pénurie est dans la production de soufre, cela n'arrangera rien.
Certains parlent d'échec de l'électricité renouvelable. En fait, on est dans le même schéma pour l'électricité nucléaire. Le nombre de centrales est surdimensionné, parce qu'on n'a pas de capacités de stockage suffisantes (les fameuses STEP), qui aurait permis de ne pas construire un certain nombre. Par contre, il aurait fallu construire ces STEP, dont il existe en France de nombreux sites possibles et documentés dans les cartons.
Mais, dans tous les cas, la limitation d'un secteur n'est jamais une démarche volontaire du secteur. La rationalité n'existe pas dans la "croissance", et le développement, et on arrive dans une situation d'une trop grande hypertrophie du nucléaire, une trop grande consommation d'uranium, pour là aussi, deux pointes de consommation dans la journée...
De fait, si le développement des véhicules électriques apparait très ardu, le maintien du parc de véhicules thermiques l'apparait tout autant. Cf Cuba, mais la différence avec Cuba, c'est que là-bas, le système scolaire ne produit pas des idiots analphabètes et incultes, comme certains députés
Pour répondre à ce qui était dit sur Cnews il me semble, être issu d'un quartier populaire n'est pas une excuse pour ne pas savoir lire ou être d'une inculture crasse. C'est une insulte aux dits quartiers et bien que les conditions puisse y être difficiles, c'est encore moins une excuse pour la paresse, la crasse ou le laisser aller. Si on ne sait pas lire un discours, on l'apprend par coeur, si on sait ce que cela veut dire. Mais j'en doute. Le système scolaire avec des objectifs soviétiques en matière de pourcentages de réussite au bac, au brevet, etc, ne fabrique plus que des gens illettrés souvent, le plus souvent ayant des problèmes pour comprendre un texte simple, ou ne sachant pas compter.
"Nos élites refusent d'admettre le déclin des états unis". De fait, ils sont culs et chemises avec lui, tenus par quelques scandales ou simplement la corruption et de solides comptes en dollars. Cela empêche de voir le problème de la destruction, par la Russie, de l'appareil militaire de l'OTAN, avec, comme dit Nicolas Bonnal, 1/6 de son armée, financée par 60 milliards de dollars, contre 1000 pour les USA -sans doute le vrai chiffre est de 1500 plus les budgets des alliés engagés sur le front Ukrainien, soit 500 milliards-. Là aussi, la dérive des coûts est là, pour un appareil militaire de plus en plus fantomatique et résiduel.
De fait, le refus des réalités, et leur simple anticipation, se retrouve dans le fouteballe aussi. Entre soi, dérives financières, incapacité de comprendre que la fête est finie. On peut y rajouter déroute sécuritaire, morale et comportementale, au milieu de hordes de supporters stupides et de joueurs, encore plus débiles. La dérive des droits télés, des places et abonnement, est patente. Mais pour les droits télés, la plus grosse partie, c'est du passé, mais visiblement, les dirigeants de club ne comprennent pas et misent sur un trou passager. Les abonnements, hier très bon marché, ont explosé aussi. Les habitudes, aussi, de dépenser sans compter, sont dur à éradiquer. Les périodes de vaches grasses ont été totalement dépensé sur le moment.
On voit aussi, dans le secteur du bâtiment, des habitudes, là aussi, prises. Là aussi, les arbres ne montent pas au ciel, et les permis de construire sont de plus en plus rares, mais aussi, de plus en plus difficiles à obtenir.
Le déficit commercial français baisse, signe aussi d'une économie brisée et que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Là aussi, on peut penser que le changement vient de l'effondrement. La baisse des recettes publiques, concomitante avec cette baisse, indique, à terme, un rééquilibrage tout à fait possible, par une baisse de l'activité, qui ne peut être maintenue, même par la hausse du déficit.
Pour conclure, Bardi comme Tverberg, évoque désormais, la quasi certitude que le pic pétrolier est passé, et qu'il laisse sa marque.
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