QUEL EST LE PROBLEME ?
10 Septembre 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND
Certains n'ont toujours pas compris le problème.
Ils croient que l'augmentation de la population entraine, automatiquement l'augmentation de la consommation énergétique.
De fait, c'est l'augmentation de la population riche qui entraine cette augmentation, ainsi que les capacités minières. Si les capacités minières diminuent, la production diminuera, et la consommation diminuera. Les classes moyennes dans le monde, n'ont fait que bénéficier du surplus que les riches, malgré leur propension à consommer, ne pouvait pas avaler.
- 8 milliards de personnes consomment 13 milliards de TEP,
- mais 6 milliards consommeraient... autant,
- 4 milliards encore autant,
- 2 milliards feraient de même,
- ainsi qu'un milliard...
La méconnaissance de la distribution de Pareto (les 80-20), explique le fait. La diminution de la population n'aura aucunement comme conséquence la diminution de la consommation énergétique, ceux qui disparaitront, sont ceux qui consomment rien ou presque, et la diminution de la production fera la diminution de la consommation, pour cause d'épuisement géologique.
Une autre cause de la diminution de la population, c'est l'effondrement économique, cas Ukrainien. Le cas de l'URSS des années 1990, c'est la forte baisse de la production énergétique qui a eu pour conséquence la dislocation du pays, la forte émigration et la remontée de la mortalité. Les deux entrainant une forte baisse de la population de l'ex URSS et la dislocation du pays, la création d'un marché "extérieur" pour la Russie, dans les ex-républiques qui avant, bénéficiaient d'un prix en roubles, très amical, et pas d'un prix mondialisé payable en dollars qu'ils n'avaient pas.
Les premiers bisbilles avec l'Ukraine ont commencé ainsi, la Biélorussie a été plus habile, monnayant sa position stratégique, les baltes apparaissant comme des cons, en devenant totalement inutiles pour l'économie russe et voyant émigrer une bonne partie de sa population.
Donc, les ultras riches qui veulent réduire à un milliard le cheptel, 100 millions, eux, et 900 millions d'esclaves, ont une certaine tendance à oublier que l'IA, ça coûte un bras en énergie. Plus peut être, que le troupeau existant.
Dans ceux qui n'ont rien compris à l'époque (en plus de Bad-inter), Thomas Juin (UAF) : « Il n'y a aucune vision de l'Etat sur l'avenir des aéroports de proximité ». Il n'y a pas d'avenir pour les aéro-porcs de proximité. Certains ont perdu le tiers de leur trafic comme Brest, voire la moitié comme Clermont-Ferrand ou même les deux tiers comme Metz-Nancy. Bien reparti, Toulon a même lourdement rechuté l'an dernier.
Paupérisation + baisse des ressources entraine le darwinisme des aéroports.
Darwinisme aussi dans les ehpad. Les bredins ne comprennent rien à l'économie, après le brillantissime coup d'Orpea qui pensait être dans un système inépuisable...
Or, dans n'importe quelle activité, surtout celle-ci à base d'endettement, perdre 5 % de sa clientèle est mortel. "Dans la Haute-Vienne, près de 80 % des maisons de retraite sont en déficit. En France, c’est le cas de deux établissements sur trois, selon les statistiques des acteurs du secteur. « Les Ehpad traversent une crise de confiance sans précédent, jumelée à une situation économique intenable, à cause d’un modèle de financement à bout de souffle »"
Modèle de financement ? C'est visiblement de l'humour, c'est hors de prix et en pleine dérive financière. Là aussi, l'enfer des normes et des bons sentiments est ravageur, budgets de chauffage hors de prix, normes de bâti délirantes, alors qu'il y a 40 ans, on prenait de vieux bâtiments amortis... Et surtout, il y a 40 ans, il n'y avait pas de rachat par endettement. De plus, en situation économique tendue, les familles peuvent choisir, comme en Grèce, de garder l'ancêtre pour empocher sa pension...
Et puis, apparemment, il est plus économique pour la collectivité de garder les très âgés à domicile le plus longtemps possible.
Un internaute a écrit que dans son département, l'investissement de la collectivité était à - 30 %. Ce n'est qu'un début. C'est le plus facile à sacrifier dans un effondrement.
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