LE MECANISME DU PIC PETROLIER III
1 Octobre 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND
De fait, les situations sont individualisées et personnelles. Tous descendrons, mais pas en même temps et à la même allure.
- L'infirmière, en fait, à des comportements de mecs. Dépenses de prestige importantes, dont on voit qu'elles ne collent pas à la fonction immémoriale de la femme, veiller à ce qu'il y a dans la marmite. A toutes les époques, ce sont les femmes qui ont déclenchées les révolutions en disant aux hommes d'y aller, ou qui les ont brisées, en leur disant "rentre vieux fou".
Les cours de danse de la fille douée, sont à mettre sur le même topo que la fac de sociologie ou de psychologie. ce sera un gros coup de bol si 1/100 des cohortes formées, travaillent dans ce secteur. Irréalisme de jeunes générations qui se voient journaliste sportif à la télé et qui finissent monteur de cycle à décathlon -métier utile, bien plus honorable que d'être une salope de journaliste-.
Les vacances, contrairement à ce que dit un internaute, ne disparaitront pas. Au Moyen-âge, les jours de fêtes sont nombreux, 60 à 80. En plus des dimanches. On n'a pas encore rattrapé, et le rythme de travail est loin d'être intensif. La seule différence, c'est que c'est éparpillé, et qu'on ne part pas, voyage est synonyme de vacances aujourd'hui.
De plus, on a la nécessité de garder un gros volume de main d'oeuvre disponible pour les gros coup de bourre. Ce que ne veulent pas comprendre les détracteurs de l'énergie renouvelable, c'est que cela nécessite une vision et une organisation du travail nettement et totalement différente. Un haut fourneau alimenté au bois, met plusieurs années avant de rentrer une réserve suffisante et son activité ne dure que quelques mois.
- Le budget alimentation n'est pas un budget conséquent. Ici on parle de 200 euros de nourriture, c'est peu pour 1620 de budget. Le problème se situe ailleurs...
- Quand on a plus d'argent (3 300), le budget nourriture reste limité 400, mais on voit une plus grande aisance. On va au restaurant pour 60. Marqueur social de plus en plus marqué quand on monte l'échelle sociale.
- A côté de cela, La Creuse râle de ses nouveaux habitants, qui habite de l'habitat pas cher, car informel, qui sans doute, se chauffe avec du bois ramassé ici ou là (les voleurs !) et peuvent planter des légumes, et qui parfois pousse le vice à planter des légumes perpétuels (les fainéants !), moi, j'en connais qui vivent à l'année dans un camping qu'est pas un camping, en fait, une association de propriétaire (nuance importante), et en plus, dans une zone inondable (les fous !). De fait, ayant peu de moyens, on reproche aux habitants permanents de s'être adaptés. Ces salauds ne dépensent pas l'argent qu'ils n'ont pas.
Le problème en Creuse, c'est que s'ils aimeraient bien voir la désertification s'arrêter, le profil des nouveaux installés ne leur convient peut être pas trop. On aime pas les pauvres, même s'ils n'ont pas une couleur agressive. De fait, l'immigré, s'il va dans la campagne, il en part vite.
De plus, l'habitat peut être hyper compétitif même si détourné, un carport en bois à 250 euros, une fois bouché les parois, fait une cabane très acceptable...
On voit sans doute aussi, un marqueur. Il ne faut pas que même le pauvre qui n'a pas de quoi payer, échappe à la rente immobilière.
De fait, l'ostracisme dans les campagnes, se fait quand quelqu'un est considéré comme assisté. De fait, beaucoup sont "auto-entrepreneurs", et complètent en travaillant au noir (je me demande si cette appellation est désormais autorisée par LFI ?).
Globalement, la descente d'escalier (la décrue en L successifs) se fait individuelle, ce qui permet à celui qui ne la vit pas de se sentir et supérieur, et non concerné.
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