REVELATION
Je tiens à remercier un prof complétement fou (un prof d'éco bien entendu) pour m'avoir mis au jus il y a bien longtemps.
Il avait travaillé avec Sauvy, et au moindre prétexte, partait sur la démographie, qu'il nous expliquait en large et en travers, notamment les évolutions.
Au début, ça nous faisait marrer, au bout de trois mois, c'était la torture complète. Comme le thème est tombé en éco pour l'expertise comptable, j'ai eu, grâce à cette matière, mon diplôme. je savais tout par coeur sans avoir appris.
Deux évolutions étaient possible, une stabilisation de la population en nombre et en tranches d'âges, ou un effondrement. Le dit effondrement de la population entrainant aussi, celui de la civilisation.
Elisabeth Bad-inter appartient à cette caste de gens hauts placés, qui, comme son mari, ne virent rien arriver. La clémence pour les assassins, et la mort des innocents par l'avortement.
Au départ, évidemment, avec une démographie partant sur sa lancée, cela parut une bonne idée.
Aujourd'hui, on voit les problèmes apparaitre gravement.
En effet, avec une population vieillissante, qu'arrive t'il aux retraites, mais aussi, au besoin de main d'oeuvre et tout bonnement, à la société ?
Le féminisme, lui aussi, n'a vu que de manière myope. Il fallait libérer la femme. La libérer, de quoi (COI), de l'homme bien entendu, la mettre au boulot, et avec le divorce, réinstaurer pour elles, le droit de cuissage de la part du boss.
Historiquement, la femme reproduisait, et l'homme la faisait vivre. Inadmissible. Mais sans énergie fossile, la femme, avec 2/3 de la force physique d'un homme, est condamné à voir mourir ses enfants les uns après les autres après être tombée dans la prostitution. Sauf, bien entendu, si elle appartient aux hautes castes, qui, comme les bourgeoises de 1789 demandait déjà l'égalité. En fait, les femmes du peuple avait d'autres aspirations, et pour elles, avoir 5 enfants était, à terme, une main d'oeuvre qui la soulageait ainsi que son mari, par de menus travaux, notamment la garde des troupeaux.
De fait, Bad-inter, Elisabeth, craint la reproduction des groupes conservateurs, qui pourraient s'en prendre aux droâdaifames.
De fait, il faut qu'elle choisisse. Pour les communistes en 1945, le vrai droits des femmes, ce n'était pas l'avortement, revendication des ennemis de classes bourgeois, mais pouvoir élever ses enfants dignement, sans craindre la faim.
Il est clair que jamais, au grand jamais, on a anticipé les effets à long terme de certaines mesures, abolition de la peine de mort, avortement et immigration, et surtout, on n'a jamais anticipé, ni voulu admettre la fin des énergies fossiles, et le retour à une économie plus contrainte, où la famille seule est unité de survie, et où le "droit", de la femme, est d'être féconde, fidèle et solidaire d'un homme qui la fait vivre. Fidèle, car la fidélité permet cohésion et survie du groupe.
L'effondrement mondial de la natalité y compris en Afrique, même si, là-bas, il y a un effet de décalage, n'est pas dû à une somme de décisions individuelles, mais à un formatage efficace au niveau mondial, auquel seul échappe des quasi sectes, genre Amish, parce qu'ils ont, eux même, un autre formatage, et ces milieux conservateurs agricoles sont résilients.
La caste dominante mondiale, elle, pense pouvoir survivre à bien des bouleversements. Haïti est noir à 99 %, mais, économiquement, la classe dirigeante, blanche, c'est le minuscule 0.1 % capable de manipuler depuis bien longtemps, dans ce cas, depuis 150 ans, un troupeau stupide et hagard, de créer un désordre où cette caste prospère. C'est sans doute le calcul fait pour l'immigration.
50 ans après que les risques de baisses démographiques eurent été annoncé, on se réveille, après s'être gargarisés de "d'explosion démographique", alors que tout était déjà noir sur blanc, mais le formatage des pensées était trop prégnant, et le manque de culture des médias, trop important.
La "libération" sexuelle de la femme, finalement, lui a surtout, beaucoup nui, même si cela n'est pas reconnu. Une femme "facile", c'est la femme de tous et de personne, et je m'étonne de voir certaines s'étonner d'être seules...
Seul, à terme, personne ne survivra, les femmes, encore moins.