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CREDITS AUX PARTICULIERS SEPTEMBRE 2024

12 Novembre 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND

MOIS ENCOURS PRETS POURCENTAGE CREDITS
01/2024 1290 0.7% 9.9-7.6
02/2024 1289 0.4% 9.8-7.3
03/2024 1289 0% 8.6-6.7
04/2024 1285 -0.2% 11-8.9
05/2024 1283 -0.5% 9.7-8
06/2024 1284 -0.7% 10.0-8.6
07/2024 1285 -0.8% 13.1-11.3
08/2024 1284 -0.9% 10.8-9.3
09/2024 1283 -0.8% 11.4-9.6

Dernière nouvelles de la BDF en ce qui concerne les crédits immobiliers.

Une autre mouture, plus parlante encore :

En 2021, ce n'était plus que 235 milliards, en 2022, 139 et 112 sur la dernière année incomplète, d'octobre 2023 à septembre 2024. On voit donc une chute de plus de 50 %. L'encours de dettes immobilière recule pourtant de manière ridicule.

mois évolution par mois cumul
septembre 2023 -0.89 -0.89
octobre 2023 -0.12 -1.01
novembre 2023 0 -1.01
décembre 2023 -1.36 -2.37
janvier 2024 -0.82 -3.19
février 2024 -0.92 -4.11
mars 2024 -1.8 -5.91
avril 2024 -0.58 -6.49
mai 2024 -1.69 -8.18
juin 2024 -1.85 -10.23
juillet 2024 -1.44 -11.70
Août 2024 -0.25 - 11.95
septembre 2024 -0.67 -12,62

Nous y voilà, on était à 1294 milliards d'encours en septembre 2023. On voit, la chute est modeste. Mais relativisons. En 2000, l'encours était de 250 milliards, et si cette envolée ne reflétait, finalement, que la dégringolade de la monnaie ? Une perte de valeur de 80 %, compensée.

Toujours est il qu'après plus de 20 ans, de folies des prix, toujours en ascension même si ce n'est qu'en monnaie de singe, c'était devenu un élément structurant de l'économie française. Et les 112 milliards d'emprunts injectés, ne représentent toujours rien en termes de valeurs réelles. Une fantasmagorie. Et on voit la surestimation par rapport aux économies restées ou redevenues productives comme l'Italie et l'Espagne. On voit aussi la fragilisation de l'économie allemande, qui tente, elle aussi, une sortie vers une bulle immobilière.

On peut aussi voir, dans l'élection de Trump, un gros hiatus entre l'économie officielle et le vécu des ménages, qui se traduit par de l'inflation, que ne compensent pas les hausses de salaires. Ici, l'effondrement économique se porte sur les achats immobiliers, qui étaient la grosse escroquerie chiraquienne. Pousser les gens à l'endettement maximal, par cet intermédiaire. Pour effacer le recul de l'économie productive.

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H
le pb de la mesure des encours c'est que tant que t'as pas le nombre de dossiers tu tires à l'aveugle. Si l'encours fait x5 pour passer de 250 à 1250 sur tout le XXI° siècle, à dossiers constants on aurait un sérieux problème. Là on a aucune idée du volume des transactions, juste le montant total. Et on sait l'augmentation du m² dans le temps partout sur le territoire.<br /> <br /> https://www.insee.fr/fr/statistiques/1281297<br /> <br /> de 2000 à 2009 il a doublé ( 191% )<br /> <br /> il faut gratter pour trouver la continuité des chiffres :<br /> <br /> https://www.insee.fr/fr/statistiques/5371271?sommaire=5371304<br /> <br /> 2000-2020 260% on va arrondir depuis l'inflation covid à aujourd'hui pour atteindre 300% pour le siècle en cours.<br /> <br /> Donc l'endettement fait x5 mais le prix fait x3.<br /> <br /> - Prêts longue durée devenus une norme ? <br /> - Shift de classe dû aux taux passés bas permettant un emprunt plus grand pour monter en catégorie de logement appart>maison ?<br /> - Taux variables et aléas économiques ?<br /> - le mode de vie, divorces, multiplication des dettes pour le logement ?<br /> - soutien régalien pour des aides facilitant le franchissement vers l'endettement soutenu par une économie fantaisiste ?<br /> - le manque d'emploi faisant, l'effet de levier pour augmenter une masse de rentiers louant le bien pour rembourser le crédit ? mais d'où vient le pognon pour emprunter si on bosse pas ???<br /> <br /> Tout ce que je peux déduire c'est que si il n'y avait pas de confiance au moins jusqu'en 2020, l'endettement n'aurait pas dépassé le prix du marché. on a donc une dynamique qui n'a pas strictement rien à voir avec la valeur de la monnaie, sinon les augmentations seraient proportionnelles. Elles doivent l'être, je te l'accorde, en partie.<br /> <br /> Ce que je vois c'est surtout une maladie mentale de la rente et de l'investissement, ça traduit une mentalité certaine de la vision du patrimoine et en France on aime la rente des loyers. Si l'écart continue à se creuser on aura une logique débouchant sur la volonté de possession plutôt que de dépendance locative à la merci de quelconque problème d'urbanisme ou de bougnoulerie.<br /> <br /> Ca se vérifierait en regardant la distribution sur le territoire mais je ne trouve pas cette information et l'entassement urbain me parait par simple observation des villes une réalité suffisante.
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