LE DEFAUT
17 Novembre 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND
D'une absence de vision à long terme, dans plusieurs cas de figures.
D'abord, chez les lobotomisés encore appelés macronistes, écologistes, simplets de la politique.
Haro, nous avaient ils dit, sur la maison individuelle, dévoreuse d'espace, et responsable de l'étalement urbain. En Ile de France, on construisait 7 logements sur l'espace d'un seul pavillon. Le problème, c'est qu'on pense pas et qu'on pense peu comme aurait dit Brel et que les bourgeois, jeunes ou vieux, c'est con et bête.
"Les communes font un peu marche arrière en freinant le potentiel de densification. Elles préservent plus l’habitat rare. Elles ont observé des effets pervers dus à la disparition des pavillons comme des difficultés d’approvisionnement en eau, des réseaux saturés ".
Ah bon ? Ah oui, il fallait penser AUSSI a des approvisionnements en eau, à l'évacuation de la merde, qu'on n'a jamais pensé "à la romaine", c'est à dire TRRRREEES surdimensionnés et bâtis pour ne pas être détruits 25 ans plus tard, mais toujours en activité, souvent, après 1500 passés, comme les égoûts de Londres, en fonction jusqu'au XIX° siècle.
Donc, ils n'ont fait qu'empirer des situations, avec des problèmes encore plus insolubles. En tant qu'effondriste, d'ailleurs, je me félicite de ça qui ne peut qu'accélérer les processus...
L'article, d'ailleurs en parlant de "colocation" ou de "coliving", pour être dans l'air du temps. L'utilisation efficace de l'espace, ça consiste à construire des pavillons de deux étages, avec une cave, pouvant être partagés en deux appartements. Comme espace exploité efficacement ancien, je citerais la vieille ville du Puy, où la partie souterraine était aussi importante que la partie aérienne et donnait sur une rue souterraine, elle aussi. Le souterrain servait de stockage, d'abris, pour les sièges (projectiles), de voies d'évacuations...
Autre absurdité, la région de Valence. On s'aperçoit que les vieux villages, sur le pourtour méditerranéen étaient systématiquement bâtis sur les hauteurs, d'abord comme système défensif, et qu'ensuite, les putains de surdoués de l'époque comprenaient que l'eau, surtout quand elle est abondante, ça a une furieuse tendance à descendre et la mer n'intéressait que les pécheurs, les marins, et certainement pas à faire des culculs bronzettes donnant des cancers cutanés.
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Valence. Avant et après, et on remarque que la bande côtière, a été submergée, que les rivières ont été retaillées, de 3 mètres de chaque côtés, et de 5 mètres de fonds. Et surtout que la déviation de la rivière à Valence n'était pas judicieuse du tout, saupoudrée d'une bonne brassée de conneries écologistes consistant à détruire un réseau de barrages, souvent présent depuis des centaines d'années.
Et oui, les ancêtres avaient quand même, une certaine tendance à gérer l'eau, sachant très bien que la trop grande abondance, comme le trop grand manque, ça faisait mourir de faim.
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