VICTOIRE DE TRUMP...
Il faut reconnaitre, le type a du caractère, teigneux, combattif, déterminé.
Pourtant, faut il le rappeler, on a essayé :
- de le ruiner,
- de le condamner, de l'emprisonner,
- en fin de compte, de l'assassiner,
et pourtant, il a été élu, dans un raz de marée tellement écrasant, qu'il a écrasé lui même tous les bourrages d'urnes dont est coutumier le parti démocrate, et le défunt pas tellement défunt ring de Tamany Hall.
Visiblement, on assiste désormais à des agressions racistes des anti-racistes envers des latinos, coupables selon eux d'avoir voté massivement Trump.
Il faut dire que le système, avec son wokisme idiot, son nivellement des personnalités vers le bas a atteint, avec Biden d'abord, Harris, ensuite, le niveau zéro. Pour Harris, c'était de rire bêtement, en montrant qu'elle ne comprend rien et qu'elle est une incapable en tout.
Sa carrière s'explique par deux choses, son sexe et sa couleur. Les deux ont gommé une incompétence générale et profonde. On ne lui demandait qu'être femme et pas blanche. Cela suffisait dans le politiquement correct.
De fait, avec les branquignols gouvernants, France, Allemagne et Grande Bretagne, on a du même tonneau.
En fait, cela changera t'il quelque chose ? Trump est un être imparfait, mais parfait. Les révolutions arrivent quand deux classes se développent. D'abord, les pauvres, par une paupérisation massive, ensuite, l'élite, par leur enrichissement massif, mais aussi, par une rancoeur d'une partie de ses membres par la suite d'un ressenti d'échec relatif. Bien éduqués, ayant des relations, ils n'arrivent simplement pas à se faire autre qu'une place relativement modeste. Tous les grands révolutionnaires sont issus de l'élite. Marat, Robespierre, la quasi totalité de la convention était loin d'être des laissés pour compte. Vladimir Illitch non plus, pas plus que tous les révolutionnaires russes, enfin, dans ce cas là, surtout juifs, qui étaient la partie la plus éduquée de la société russe.
Par basculement, on peut se dire que LFI n'a aucune chance de déclencher une révolution, ils sont tous plus cons les uns que les autres.
Trump, lui, est le signal, que le politiquement correct est dépassé, et, même s'il y a peu à attendre de lui, il est le signal. "Ce n'est pas la faute de la girouette si elle tourne, c'est la faute du vent". Il n'est que le symptôme.
Le symptôme d'une Amérique désindustrialisée, privée d'énergie fossile, qui concentre la vie économique dans quelques grandes villes et grands pôles, encore correctement approvisionnés, et qui remâchent des "libérations" des années 1960, féminisme, anti-racisme, "inclusion" des tarés, transgenres et compagnies pour seul progressisme.
Là aussi, comme je l'ai dit, il suffit de regarder le vote par comtés. Les comtés "bleus", sont rares et de plus en plus rares. "Mondialisés", nous dit on ? En fait, c'est comme le PIB de Paris. Paris ne produit plus rien, mais possède un immobilier cher, et le siège des banques. Seuls, visiblement, deux états sont entièrement "bleus", Les minuscules Rhode Island et Massachusetts. Virginie, New York, Pennsylvannie, et même la côte ouest, sont largement rouges, au niveau des comtés. Là aussi, seules les métropoles sont bleues.
Le rouge républicain, donc, est le plus répandu, seules les grandes villes sont démocrates, Des esprits chagrins vous diraient que là, le principe stalinien s'applique, c'est à dire que peu importe qui vote, ce qui importe, c'est qui dépouille (ou programme la machine à voter).
Trump avait gagné aux poings en 2016, largement en 2020, encore plus largement en 2024. Je parle, bien entendu, des votes réels. Sa victoire en 2016 était impensable, il a donc été éliminé maladroitement en 2020, mais le flux de 2024 était trop fort, en plus de quelques armées d'avocats pour surveiller le scrutin.
Quand à son "action", il ne faut se faire d'illusion non plus. Il ne peut qu'acter la déconfiture US, surtout à l'extérieur. Le conflit en Ukraine et en Palestine prend déjà toutes les ressources militaires du pays. Le pire qu'il puisse faire pour les européens, c'est leur envoyer la note. Il sera difficile d'étendre les conflits quand on n'a plus d'obus, de munitions, et que le matériel, c'est de la grosse merde, chère, mais de la grosse merde quand même.
Après le mépris d'Hilary pour les "déplorables", on a eu les "ordures" de Biden, et le mépris de la caste. Logique, donc, le résultat, mais illogique le nombre de bredins qui votent encore démocrates. Enfin, faudrait il connaitre le chiffre exact.
Et rappeler le petit lexique de survie politique en France en 2024 :
Electeur : crétin qui fait ce qu'on lui dit. Facilement manipulable en inventant des pandémies, des urgences climatiques et en invoquant les heures sombres de notre histoire... l'électeur américain, lui, n'est pas moins influençable que le français.