ADAPTATION
16 Décembre 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND
Je vous cite: 'Problème social aussi, l'habitat collectif, beaucoup moins aisé souvent, ne bénéficie pas de ces possibilités de baisses de consommations, autre que de renoncer au chauffage souvent et se priver de certains équipements."
Je suis tombé sur cet article : Une commune de Bretagne reconverti un de ses anciens campings en quartier de "tiny-houses". Probablement devenu plus rentable que le camping?
Les habitants ont tous le profil d'anciens locataires ou propriétaires de logements collectifs en moyenne agglomération. Ils sont tous employés, artisans, ouvriers en France Périphérique avec pour certains des accidents de la vie (mort du conjoint, divorce, etc.) et se retrouvent dans des cabanes améliorées. Je vois bien la multiplication de scénarios ou les logements sociaux et collectifs devenus trop chers en entretien et soumis a la délinqaence et au crime, certains habitants iront se loger dans des cabanes dans les anciens campings qui deviendront des nouveaux quartiers d'anciennes classes moyennes et populaires. Qu'en pensez-vous ?
Plusieurs choses, d'abord, la lutte des classes entre le touriste aisé, souvent retraité, ou cadre parisien ou de grandes métropoles et le jeune actif, du lieu. L'un a de gros moyens, l'autre, un salaire moyen. Ou bas.
C'est la marque aussi des voyages pétroliers, aisés. Si Paris était à 5 jours de voyage, les prix ne seraient pas les mêmes, et aussi, sans doute, soucis et peur de l'avenir de ces catégories qui gardent, pour eux ou leurs enfants, un point de chute loin des trous à merde, Nantais, Parisiens et grenoblois, et bien sûr de tous ceux que je ne cite pas.
La "petite maison", je n'aime pas le terme branché anglo, c'est l'adaptation aux moyens financiers des occupants, qui part du fait qu'une location n'est qu'une location, le jour où cela ne va plus rien de plus simple que de déménager, Visiblement, le milieu social est cohérent aussi, sans cassoses pour venir gâcher l'ambiance. Etre inclusif dans les beaux quartiers chers, c'est facile.
C'est aussi le lieu de vie de particuliers pas forcément très fortunés, mais qui, visiblement n'ont pas envie de se casser la tête pour équilibrer leurs budgets en faisant des dépenses de prestige, destinée à être montrée au voisin pour le faire jalouser et à se livrer à une course poursuite du jamais satisfait.
J'ai déjà souvent cité le cas des voyageurs invétérés. On ne voyage pas pour voyager, on voyage pour pouvoir le dire à ses soi-disant amis, et faire jalouser celui-ci, "obligé" d'aller visiter loin des lieux, parce que son voisin l'a fait, et qu'il ne veut pas passer pour le petzouille de service, le déclassé. Le non voyageur étant le puni.
En outre, la petite maison préfabriquée est nettement moins cher, et peut l'être encore moins. Je connais le cas d'un projet où le prix de revient est estimé pour des logements de 60M2 à... 9500 euros. La quasi totalité des matériaux locaux.
il y a aussi amplification des phénomènes de fuites en dehors des logements sociaux, de gens lassés de vivre le trafic de drogue, l'insécurité et l'immigration. De plus, le logement social, qui a tendance a être vieux désormais, est quand même onéreux, notamment les charges. Objectivement, un logement petit, c'est petit prix pour le chauffage, quand souvent, il y a en plus panneaux solaires et récupération d'eau.
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