PIC PETROLIER SYRIEN
11 Décembre 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND
Un article, déjà ancien, qui expliquait les problèmes syriens, du moins, le mécontentement interne, car la révolution syrienne n'en est pas une.
C'est l'agression d'un petit pays, par l'OTAN et certainement, des centaines de milliers de mercenaires dont la plupart ont été tués.
Mais le mercenaire, ça ne coûte pas cher, quand il est tué, un simple trou dans le sol règle le problème au contraire d'un soldat régulier qui a une famille et qui coûte cher quand il est tué.
Dans bien des endroits, on a vidangé les prisons, en Europe aussi, et sans état d'âme.
![](https://image.over-blog.com/vtfAkfhuc9vJJ3sObqo2Mqct_9Q=/filters:no_upscale()/image%2F0935395%2F20241211%2Fob_1776da_syria-oil-production.jpg)
Le problème a été que le gouvernement syrien, avant la guerre était déjà en situation difficile, et que son économie décroissait déjà, subissant, de plus, la sécheresse.
Sa population ayant beaucoup augmenté et ses standards de vie s'étant améliorés, les exportations ont chuté, et le pays a vécu son pic des exportations, et sa production gazière était auto-consommée.
![](https://image.over-blog.com/BY76Z0nzmNWVDe-L33jhE8OXh_M=/filters:no_upscale()/image%2F0935395%2F20241211%2Fob_4fc347_syria-account-and-oil-balance.jpg)
Le pétrole dont la production modeste alimentait 45 % du budget a vu sa part fondre à 25 %, et sous les acclamations du FMI un certain nombre de mesures ont été prises, en gros, augmentation des taxes et diminution des dépenses, un moyen infaillible de mécontenter les populations.
De fait, nous nous trouvons dans une situation syrienne aujourd'hui, avec des gouvernements friands de couper les dépenses, d'augmenter les impôts sans parler des vrais problèmes d'énergie qu'ils ne comprennent sans doute même pas. Comme disait Clémenceau, guère perspicace pour une fois "Le pétrole ? Quand j'en veux, je vais voir mon épicier."
L'armée syrienne bien que réduite, s'est battue courageusement, souvent contre un adversaire très supérieur en nombre, attirant tous les indésirables d'une large zone, repoussant offensives sur offensives, mais, elle s'est retrouvée dans la situation sud vietnamienne. L'armée sud vietnamienne en 1972 avait repoussé 4 offensives majeures, 1957, 1965, 1968 et 1972, dont trois, seule. Mais la décomposition de l'arrière a fait que la dernière de 1975 était la bonne. Comme le Sud Vietnam, qui, sans subventions américaines n'avait plus d'économie suffisante pour soutenir une guerre et n'était pas du tout industrialisée, la Syrie s'est effondrée d'un coup, et, sans doute, Assad a t'il voulu éviter une énième offensive et des combats supplémentaires.
Sans doute, si Assad ne voulait pas le retour des réfugiés, pensait il qu'il n'aurait pas les moyens de les faire vivre.
Nous, nous nous trouvons en 2007. Déficit extérieur, dette intérieure (mais celle-ci est sans importance autre que celle qu'on lui prête), perte de confiance politique qui se traduit par des sondages donnant presque 40 % à Marine Le Pen, et maladresse visible du pouvoir, qui exclut de ses invitations LFI et RN et leur décerne la médaille de seuls vrais opposants, face à une clique de profiteurs.
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