UNE EXPLICATION SYRIENNE...
11 Décembre 2024 , Rédigé par Patrick REYMOND
De fait, la Syrie était un pays en avance sur son temps, un pays je veux dire post carbone.
"Après 13 ans de guerre civile et près de cinq décennies de dictature corrompue, l’économie du pays est à terre. « Nos caisses sont vides. Dans les coffres, il n’y a que des livres syriennes qui valent peu ou rien. Avec un dollar américain, vous pouvez acheter 35 000 de nos pièces. Nous n’avons pas de devises étrangères et en ce qui concerne les prêts et obligations, nous continuons à collecter des données. Alors oui, financièrement, nous sommes très mauvais. »"
Ensuite :
"Mais le ministre est confiant. La province d’Idleb, administrée par HTC depuis 2017, est aujourd’hui l’une des mieux gérées du pays".
En fait, Idlib était une province intégrée à la Turquie, en nette croissance économique. Le revenu mensuel par habitant en Syrie n'était plus que de 63 $ par mois, au lieu de presque 900 avant la guerre... Au dessus de la moyenne mondiale. Il fallait presque 14 000 livres syriennes pour faire un euro. C'est bien plus désormais.
Admirons la prouesse de l'empire occidental, environ un milliard d'habitants. 13 années de guerre pour venir à bout d'un pays de 25 millions d'habitants.
Après, il faut se méfier des scènes de liesses dans les rues, ce sont souvent des résistants de la 25° heure.
Le plus gros billet en circulation, d'après ce que j'ai pu voir, était un billet de 5000 livres. Donc, l'avenir du régime sera conditionné par la relance de l'économie. Les billets de banque syriens vont pour le moment, voir grimper le nombre de zéros.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2316 Politique
- 1953 Energie
- 1872 Actualités
- 1471 Economie
- 604 Chronique de l'effondrement
- 446 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 59 economie
- 37 Faits divers