INCENDIES
9 Janvier 2025 , Rédigé par Patrick REYMOND
Je reviendrais sur ces incendies qui avaient "ravagé la totalité de l'Australie", il y a 5 ans. En fait, euh, non, c'est pas la totalité du continent, c'est seulement 5 % du continent, voir simplement, 5 % des forêts qui avaient brûlé, ce qui, était, déjà, pas mal.
Comme c'est de l'eucalyptus qui brûle, dans une émission télé, on nous avoue, que, finalement, c'était pas une catastrophe, l'eucalyptus a besoin de brûler dans son cycle, pour éclater ses graines et leurs permettre de pousser, et leur biomasse, antibiotique, ne se décompose pas, mais sèche sur place.
Bon, rajoutons, le zeste, la disparition de la population rurale, en fait une population qui savait comment faire, débroussailler à proximité, et faire des incendies contrôlés et préventifs. S'il existe bien une population dans les campagnes, c'est désormais une population elle aussi urbaine.
Même topo aux USA, comme ailleurs, interdiction de débroussailler, ici de ramasser du bois mort, en contradiction avec tous les usages médiévaux, c'était la part des pauvres. Rajoutons un autre zeste, la stupidité usuelle des écolos, toujours décérébrés, comme FNE ici. C'est rédhibitoire, interdit d'être écolo et intelligent. Un vrai écolo, c'est un connard fini. Un primate.
Je me souviens d'un village, comme tant d'autres, au bord de l'eau. Comme les autres au bord de l'eau, il a été construit avec des pierres de la rivières. Aujourd'hui, est ce que ça serait possible ? Un écolo ferait un procès !
Pareil pour les inondations du nord. Est il interdit de curer les rivières ? C'est compliqué juridiquement en tous cas, les agriculteurs et jardiniers le faisait pour récupérer le limon comme engrais. Et puis, de toutes façons on a laissé tomber l'entretien.
De même, en 1955, les arbres poussaient très peu dans les rivières ou sur leurs bords. Il y avait toujours un type pour le couper.
Donc, la Californie aujourd'hui, flambe, alors que, visiblement, les assureurs ont tout laissé tomber : trop de risques. Il y a simplement trop de monde en Californie. Et pour le risque d'incendie, dans "habitations en péril", la protection contre les incendies est bien mis en relief, notamment par le débroussaillage et l'abattage des arbres en préventifs. Les Raney sont donc des putains de surdoués, et les californiens, des putains de décérébrés. J'avais d'ailleurs essayé de faire comprendre à un fac-similé de californien, que faire un barbecue à flamme à côté d'un cyprès de Leyland, c'était pas une bonne idée, mais il a jamais compris.
L'industrie du cinéma, devrait migrer vers d'autres cieux, différents politiquement (on parle beaucoup d'Atlanta), et un bel incendie, c'est une excellente occasion de faire place nette et de tout remplacé par des Tiny house. Mais aussi, une excellente occasion de réduire la taille de la ville. La ville de Bourges, par exemple, entama son grand déclin en 1487 par l'incendie qui détruisit le 1/3 de la cité.
Bien entendu, on va vous parler de réchauffement climatique, mais pas d'imprévoyance humaine. Et si je n'ai pas beaucoup d'estime pour les écologistes, j'en ai encore moins pour les journalistes.
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