LA CRISE DES VILLES
L'habitant de Californie, ou plutôt de ses villes côtières est finalement très woke, donc, très con, et même, à un point qu'on imagine même pas.
Il vit, sans sourciller, dans les gueules de l'enfer. Les bordées d'eucalyptus, jadis importé d'Australie, ont été rejoint par les herbes de la pampa, elle aussi, adorées et zélateurs de Lucifer. Ces importations ont remplacées le "chaparral", végétation basse et qui conservait, une bonne partie de l'année, l'humidité. Les incendies alors, étaient rares et se propageaient peu, ces plantes étant espacées.
Ces plantes exotiques ont comblées les trous de la végétation ancienne, puis, les ont remplacées. La Californie, à l'époque souffrait seulement des feux de résineux morts, assez importants. Mais pas dans ces zones ensoleillées où poussaient le chaparral.
Au Portugal et en Espagne, on a planté aussi de grandes forêts d'Eucalyptus, en raison de la vitesse de sa poussée, et de son utilisation pour la pâte à papier. Hélas, souvent, on n'exploite jamais à fond des forêts, ce qui réglerait le problème, mais en fait, on a oublié même leur existence, et, dans tous les cas, on tire le joker "richofemenclimatic" qui absous de tout.
Mais cela rejoint pour le cas de Los Angeles, aussi, des propos à la fois de Jancovici, mais aussi de Mirlicourtois, ce qui constitue, en fait, un exploit.
« Il faut revenir à des villes significativement plus petites » Pour Jancovici, et il cite comme exemple d'adaptation, Cahors et ses 20 000 habitants, au contraire de Paris, Lyon et Grenoble, incapable de survivre sans approvisionnement en camion. De fait, si Cahors, dans la situation actuelle fait comme les autres, et est ravitaillée par camion, il lui sera beaucoup plus aisé de revenir à son biotope immédiat.
Los Angeles, elle, et ses 18 millions d'habitants, elle, est totalement dépendante du pétrole.
Les 220 petites villes qui existaient dans le royaume de France du XVIII°, étaient justement des villes adaptés à leur terroir, bien que je n'aime pas ce terme, et je pencherais plutôt pour environnement immédiat, beaucoup plus juste et devait vivre sur cet environnement immédiat, et pas plus, sauf exception pour certains produits, et certaines productions qui faisaient les échanges, mais toujours de tailles réduites.
Donc, la volonté de "bannir le lotissement", abhorré par les riches, friand d'entasser les pauvres dans la densification de grandes métropoles est carrément, idiote. ils seront, sous peu, incapables de ravitailler ces zones. En plus de la ZFE (zone à faible émission : l'émission d'intelligence à la mairie de Paris est en effet, très faible), on a la ZTL (Zone à Trafic limité, aussi limité là aussi, que l'intelligence de soeur Anne)
Los Angeles sera t'il reconstruit ? Permettez moi d'émettre de gros doutes. Beaucoup de riches n'ont pas qu'une maison, en Californie, dans ces grandes habitations, les permanents, c'étaient, Conchita, Paquita et Pablo, respectivement femmes de ménages, jardiniers et hommes de peones, pardon, de peine, employés à l'année. C'est sans doute pour ça qu'ils étaient pour l'immigration, avoir une main d'oeuvre bon marché, se sentir bon et bien pensant en les employant, et pour montrer son absence de préjugés, coucher avec Paquita, les gardes d'enfants, leurs progénitures, etc... Evidemment, on est pour l'avortement quand Paquita a des soucis. Quand on est pour la libération des moeurs, il faut bien l'appliquer, non ? En somme, ces grandes villes côtières, ce ne sont ni plus, ni moins, que des bordels pour les riches.
Mirlicourtois, lui, parle de lutte des classes (si, si), "Comment la transition énergétique accélère la fracture sociale " Véhicules plus coûteux, alors que la bagnole des classes populaires a toujours été une bagnole qui n'était pas de première jeunesse, faute de moyens. Moyenne d'âge des acheteurs de voitures neuves ? 54.3 ans... Pour un prix de 35 474 euros. Le salaire médian en France est de 2091 euros (secteur privé) et de 2180 (public). De fait acheter une voiture, neuve, électrique, c'est en dire encore plus cher, est une performance pour la moitié de la population et si c'est possible plus aisément avec 3000 euros, ça reste un an de salaire...
Après, on s'étonne du succès de la Sandero à 12 990...
De fait, aussi, comme on ne pense pas dans les sphères supérieures, la densification, ça coûte cher en réseaux, et à bâtir, même si l'objet de leur détestation, la voiture, y est obligatoire. Et visiblement, nos ministres ont oublié aussi, la crise des ascenseurs. Ils veulent en rajouter une couche ? De plus, il faut traiter toute la merde des villes, ce qui n'est pas un problème avec des petites densités.
Du lagunage peu coûteux suffit dans des communes rurales, on passe aux millions pour 8000 habitants, et aux centaines de millions pour les grandes agglomérations. après, on peut comparer les frais annuels aussi...
On parle du problème des hlm en France. De fait, le logement social de l'après guerre devient rapidement, un bidonville en dur. Défaut d'entretien, et oui, on n'a pas prévu qu'il faudrait faire de l'entretien et on préfère faire des stats flatteuses avec de la construction d'immeubles neufs, on ajoute l'insécurité, le trafic de drogue, le laxisme étatique et de la justice. Et oui, avec moins d'énergie fossile, le vieillissement de structures désormais multidécennales devient problématique.
De fait, la crise des hlm, celle des copropriétés et celle des ascenseurs, dénote une chose : les villes sont entrées en crise profonde. La crise de Los Angeles dénote l'incurie politique de la gôche en général, et l'impossibilité aussi de continuer dans cette voie, à moins, bien sûr d'accepter que la ville devienne un bidonville hindou et qu'on détruise aussi, la possibilité d'y échapper...
N'importe, les grandes catastrophes emporteront, années après années, les entités trop grosses. On en reparle à la prochaine crue de la Seine. Et on pourra parler de l'éventuelle reconstruction et des très éventuelles indemnisations...