TOUJOURS LOS ANGELES
13 Janvier 2025 , Rédigé par Patrick REYMOND
Contrairement à Nicolas (Bonnal), je ne crois pas à une intervention pour liquider Los Angeles.
Je crois simplement aux évolutions impériales qui font, qu'années après années, tout se relâche, et un jour, on a la conjonction de tous ces multiples relâchements conjugués, qui font la grande catastrophe.
- Le budget des pompiers réduits,
- le nombre de leurs interventions qui augmente de 55 % depuis 2010, pendant que leurs effectifs baissent,
- le wokisme qui fait les promotions qui ne se cachent plus d'être canapés, et uniquement canapés,
- le DEI (diversité, équité et inclusion) ou promotions d'incompétents et d'illettrés mais politiquement correctes, les femmes, sont, nettement moins fortes que les hommes pour les postes de pompiers ? N'importe, on abaisse les exigences. Les noirs diplômés le sont souvent par l'effet de meilleures notations ? Ils passent devant, en étant, malgré leurs diplômes du supérieur, illettrés fonctionnels. Les quelques uns qui réussissent réellement, sont dévalués. Effectivement, comme le dit Trump, globalement, on nomme les incompétents, pourvus qu'ils soient de la "diversité".
- La population n'est pas innocent non plus : tous les règlements sont loin d'être appliqués, notamment le débroussaillage des maisons, au profit d'une "verdure" largement pyrophile, mais dont on se satisfait comme de bons Zécolos.
- Des autorités politiques qui ont le goût de l'avion, et qui logiquement, ne sont jamais là quand vient la catastrophe. Et pour qui, finalement, le local, c'est pénible à gérer.
- Une ville ou plutôt une conurbation qui est passé de 9 à 18 millions d'habitants, et dont la surface a été multiplié par 2, 3, 4 ou 5 ? En réalité, on n'arrive même pas à en apercevoir les limites et donc, c'est largement devenu ingérable.
- Bien sûr il aurait fallu plus de pompiers, mais était ce possible ? Certainement pas.
- Du matériel d'incendie, d'ailleurs avait été livré en Ukraine, par la ville...
- Malibu a été façonné par les incendies, ce qui a permis aux plus riches de s'y installer, sans préoccupation des incendies. « Dans les pays pauvres, la forêt est davantage habitée et entretenue pour prévenir les incendies. À l’inverse, les plus riches qui vivent dans des régions comme la Californie y habitent un peu comme des touristes qui visitent un pays. Ils l’occupent, mais ils ne s’en occupent pas ». Comme je l'ai souvent dit, dans les sociétés anciennes et rurales, pas un morceau de bois tombé n'était laissé par terre.
De faits, pour les petites frappes de millionnaires californiens, généralement des médias, cela pourrait sonner comme le glas. L'événement qui marque le début du déclin et du déclassement.
Comme l'a dit Gail Tverberg, il y a besoin de simplification. Et un incendie gigantesque, dans une ville ingérable, ça produira certainement une grande simplification.
Moralité ? La ville de Los Angeles et sa conurbation est un gigantesque foyer d'incendie, qui a, sans cesse, depuis des décennies, en accélérant dans la dernière quinzaine d'années, renforcé son potentiel de feu. On peut noter aussi la responsabilité de l'habitant de base et sa négligence pour les gens qu'ils élisent, et pour leur laissez allez et leur débraillé, pour la gestion des incendies. ça ne concerne pas QUE les pompiers. Regarder "habitations en péril", c'est pris en compte, mais jamais dans les mégalopoles.
Comme le dit le mandat du ciel chinois, les "grandes catastrophes naturelles", ne le sont jamais, c'est le résultat de toutes les petites erreurs associées et cumulées, qui indiquent le temps du changement de régime.
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