DECONFITURE DANS LA GRANDE DISTRIBUTION DEUXIEME...
16 Février 2025 , Rédigé par Patrick REYMOND
Je vais ici me faire l'avocat du diable. Comme on a disjoint la propriété du foncier et l'activité, à savoir le commercial et la vente dans les supermarchés et hypermarché, on arrive à un point où les loyers pèsent énormément dans la balance des grands distributeurs.
Le rôle de l'avocat du diable, ça consiste à dire aux propriétaires du foncier de baisser les loyers, surtout ceux qui ont été repris. J'ai bon là ??? Comme ça, le distributeur pourra maintenir sa rentabilité au lieu de fermer sine die son magasin.
Surtout que le bâti est souvent désormais ancien et obsolète, en plus d'être amorti. Il faut tenir compte de l'usure...
J'espère que cette petite suggestion n'aura pas entrainé une série d'apoplexie chez les propriétaires qui se sont gavés pendant des décennies.
Dans les centres villes d'ailleurs, quand on fait des emplettes, on paie souvent plus l'emplacement et le loyer du magasin que son produit.
Normal que la vente par correspondance soit plus compétitive désormais que les boutiques et grandes surfaces.
Mais enfin, il faudrait que le propriétaire abandonne sa mentalité de rentier pour devenir réaliste.
On a pensé pendant longtemps que l'immobilier pouvait être séparé de l'activité économique générale, c'est faux.
Pour les magasins, ils vont rapetisser, les logements, eux aussi vont devoir réduire la voilure, et les ménages revoir leurs exigences. On va aussi devoir réduire nettement les coûts de productions et de locations.
En bref, on est devant l'éclatement d'une bulle.
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