"DETENTION" DE CREDIT...

Ou esclavage pour dettes ?

"Le taux de détention des crédits est tombé à 41,9 % en 2024, contre 42,7 % l’année précédente et 47,4 % en 2019, ce qui atteint ainsi son plus bas niveau depuis plus de trois décennies."

La chute du nombre d'endettés est donc de 5.5 % en absolu, et de plus de 11 %. Ce n'est pas un recul, c'est un cataclysme.

C'est un indicateur beaucoup plus marqué que le chiffre de l'encours immobilier, pour lequel je n'ai pas encore fait d'article.

Cela veut dire que la dépense de prestige se contracte au profit de la dépense de survie.

Question prêt à la consommation, le recul est encore plus net : "Seuls 19 % des ménages possèdent un crédit à la consommation en 2024, contre 20,9 % en 2023 et 26,5 % en 2019, un seuil historiquement bas depuis 1989".

Donc, 7.5 % des ménages n'ont plus de prêts à la consommation, une contraction de 28 %.

Le problème économique et économique est donc considérable pour nos élites. Le crédit crée une demande fictive anticipatrice. Elle n'est plus là, visiblement.

Comments

[logique]

Contraction de la consommation futile.

[gastoche]

Les prêteurs français serrent la vis — contrairement aux pratiques anglo qui ont mené à La catasse en 2008.

[totodule]

Il y a le contexte économique (mais n'a t-on pas davantage besoin de crédit lorsque les fins de mois sont difficiles, même si le crédit ne fait qu'empirer la situation ?).
Ou alors la pyramide des âges, qui fait que quand on a passé 50 ans, on a plus besoin d'emprunter ?
En 2025, il y a :
- 41 % de plus de 50 ans (avec peu de crédit d'après moi)
- 30 % de 25 à 50 ans (tranche d'âge susceptible de faire appel à des crédits, toujours d'après moi)
En 1991 (la pyramide des âges interactive de l'INSEE ne va pas au delà), les proportions étaient respectivement de 29 et 35 %.
On passe donc de 35/64 (0.547) à 30/71 (0.422), on est pas loin de la contraction des 28%.