ECONOMIE EN CONTRACTION...
En 2002, il y a eu 9,1 millions de vols aériens aux États-Unis. Le nombre total de vols a fluctué entre 9 et 11 millions entre 2002 et 2020, avec une chute à 5,7 millions en 2020 (Covid...) et une remontée à 8,7 millions de vols en 2022.
Bref, les Américains prennent moins souvent l'avion, or, entre 2002 et 2022 leur population est passée de 288 millions en 2002 à 338 millions en 2022.
Donc, il y avait 50 millions d'Américains de plus en 2022 qu'en 2002, une hausse de la population de plus de 20%, ce qui est beaucoup en 20 ans. Mais le nombre total de transports en avion ou hélicoptère a baissé de presque 5%. Sachant que la consommation de pétrole (et donc la circulation automobile) a également diminué, et que le réseau ferré, pour ce que je peux en savoir, ne s'est ni amélioré ni densifié (les Américains, aux dernières nouvelles, n'ont toujours pas de trains à grande vitesse), on ne peut qu'en conclure que les Américains se déplacent moins.
Non pas qu'ils aient perdu le goût des voyages, notamment en avion, à mon avis, mais parce qu'ils peuvent moins se les permettre qu'en 2002. L'appauvrissement est bien réel, et pas seulement aux États-Unis. Les gens qui renoncent aux voyages en avion par conviction écologique sont aussi rares aux Etats-Unis qu'en France...
Cela, c'est la partie douce, le plafonnement et une légère décrue.
Mais, admettre la fin et l'inversion de la courbe de croissance est la vérité interdite, masquée par une fausse croissance, qui est en réalité de l'inflation. Donc, on ne comprend pas la logique sous-jacente, avec la preuve éclatante d'un Mélenchon qui dit n'importe quoi. Sans pétrole, combien la France peut elle nourrir d'habitants ? 40 au km2 sous Louis XIV avec une population entrainée, sans doute, beaucoup moins avec la population décervelée d'aujourd'hui.
Pour ceux qui saisissent cette logique, de nombreuses tendances futures sont éminemment visibles.
Les affirmations que j'ai cité ici, sont simplement le rationnement d'une ressource finie par le prix. Le transport aérien est le transport des riches, mais le transport en général est coûteux, raison pour laquelle, dans les comtés ruraux des USA, les candidats aux élections sont obligés d'affréter des ramassages d'électeurs. Beaucoup n'ont que leurs jambes pour se déplacer.
Mais on peut citer aussi :
- la contraction de la production d'acier mondiale entrainant la non rentabilité générale du secteur, y compris en Chine. Mais les données réelles sont quasiment tabous aussi. Les uns attendent que les autres crèvent. Si la découverte chinoise permettant de produire beaucoup plus vite de l'acier est avéré, ce serait un séisme.
- La contraction des marchés automobiles, entrainant la création de surstocks, après une décennie 2010-2020 prometteuse, les années 2018-2020 avaient vu, avant le covid un plafonnement évident, et après 2021 et un léger rebond provisoire, la tendance lourde est à la baisse.
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Le parc mondial, d'ailleurs vieillit vite.
- le site de l'agence de l'énergie US montre depuis 2018, une tendance au tassement de la production de vrai pétrole, aux alentours de 80 millions de barils/jour, sans les petites astuces comptables d'y intégrer aussi le GPL, les bios carburants, et les "gains de raffinage". Tout cela indique une brisure nette par rapport aux projections de 2000. Alors, on prévoyait 120 millions de barils/jour, et même avec ces astuces, on n'est plus qu'à 102 au mieux. De plus, la production de gazole et de kérosène semblent toutes deux, à une baisse marquée.
- La tendance au protectionnisme de Trump n'est pas étrangère aux vents mauvais de la contraction désormais apporté par la globalisation-mondialisation. Son élection, triomphale malgré les fraudes, il emporte le vote populaire, la chambre et le sénat est l'inverse des prévisions mélenchonistes, la marque que la manipulation monétaire, et la croyance en la technologie ne fonctionne pas. Quand l'épicerie se vide et qu'on commence à se demander si pour avoir des oeufs il ne faut pas un poulailler, les délires s'arrêtent. Se sont arrêtées nettes les "réassignations de genre"; le wokisme, car ils ne sont plus financés, comme aux USA ne sont plus financés les lobbys immigrationnistes. Ce n'était pas plus compliqué. En même temps, les démocrates, KO debout, n'espèrent plus que le retour de balancier des mid-terms, parce que jusqu'à maintenant, c'était comme ça.
De même, pendant longtemps, les importants droits de douane étaient le pendant de la non-existence des impôts sur le revenu. L'un compensait l'autre. Cela faisait en plus, vivre de nombreux contrebandiers.
- Sur le plan totalement local, par exemple, on a un nouvel exemple. Intermarché, pourtant bien portant, ferme aussi des magasins. Les grands distributeurs, depuis 6 ans, ont supprimés 10 000 emplois. Généralement dans les structures centrales.
- L'industrie extractive consomme de plus en plus d'énergie, creuser des puits de pétrole à 1500 mètres, ça consomme plus de tubes qu'à 15.
- Les PIB de France et Grande Bretagne, encore importants, sont surévalués. Au niveau de la production, ces deux pays ne sont même pas dans le top 10.