MORTS AUX CONS III

Voilà un petit graphique.

Donc Trump veut taxer les importations, ça va les réduire, et augmenter les rentrées fiscales, et les mesures de rétorsion des autres pays sont comiques. La Chine, par exemple, n'importe presque rien des USA. Pareil pour le Canada, pareil pour le Mexique, pareil pour l'Union européenne.

De fait, le commerce de l'union européenne est fortement excédentaire sur les USA, donc, l'affirmation que l'économie US est devenue deux fois plus grosse que celle de l'union européenne, est farfelue.

On a eu deux phases de ralentissement et d'inversion du développement de ce déficit, c'était sous la première présidence Bush (père) et pendant la crise de 2008. Chaque fois, c'était par une réduction de la consommation et une récession profonde.

Le clone-clown de Macron à Ottawa (Trudeau) annonce des "mesures de rétorsion", vis-à-vis des USA, ce qui est du plus haut comique.

Comme tous les autres, qui se sont mis à la remorque du déficit commercial des USA et Trudeau a la colonne vertébrale d'un mollusque.

Effectivement, aux USA, le DOGE semble s'est mis en route, et l'audit des dépenses réservent des surprises. D'une manière générale, Trump a compris qu'avec le pognon, il contrôle tout le monde, contrairement à sa victoire surprise de 2016, où il n'était pas du tout préparé, et pas du tout préparé, surtout, à une intense résistance de la bureaucratie soviétique des USA. 

Par le biais des finances, il peut ravager tous les systèmes d'influence, "humanitaires" et "démocratiques" qui ne s'étaient pas privés de le persécuter depuis 2016. Visiblement, loin d'être atteint d'Alzheimer il a une mémoire d'un troupeau d'éléphants pour toutes les écornes qu'on lui a fait, et une tendance personnelle bien ancrée de virer à la vitesse d'un missile hypersonique russe.

Comme la bureaucratie bénéficie, elle, dans ce monde de précarité US, d'une sécurité de l'emploi totale et qu'ils ne savent rien faire d'autres, ils ont de quoi se faire du souci.

Pour tous les autres, ils ont tous pratiqués, quasiment, la "relance par les exportations", avec de très rares pays importateurs nets, en comprimant les salaires par le libre échange.

Donc, les USA tiennent une bonne partie de la planète, par d'une part, son déficit commercial, ensuite par les comptes bien garnis des élites en dollars, et dans ses paradis fécaux, pardon, fiscaux.

Question immigration, les démocrates ne pouvaient pas même imaginer, et encore moins Mélenchon, que les immigrés puissent se déporter sur la droite et sur Trump.

Comments

[gastoche]

iL manquerait pLus que MAGA s'entende avec VVP en Laissant choir Lukraine aux dépends de Lue boche.

[Horzabky]

Des chiffres intéressants, trouvés ici (en anglais) :
https://revolver.news/2023/11/crash-landing-the-inside-scoop-about-how-covid-and-affirmative-action-policy-gutted-aviation-safety/

En 2002, il y a eu 9,1 millions de vols aériens aux États-Unis. Le nombre total de vols a fluctué entre 9 et 11 millions entre 2002 et 2020, avec une chute à 5,7 millions en 2020 (Covid...) et une remontée à 8,7 millions de vols en 2022.

Bref, les Américains prennent moins souvent l'avion, or, entre 2002 et 2022 leur population est passée de 288 millions en 2002 à 338 millions en 2022. Source :
https://www.macrotrends.net/global-metrics/countries/usa/united-states/population

Donc, il y avait 50 millions d'Américains de plus en 2022 qu'en 2002, une hausse de la population de plus de 20%, ce qui est beaucoup en 20 ans. Mais le nombre total de transports en avion ou hélicoptère a baissé de presque 5%. Sachant que la consommation de pétrole (et donc la circulation automobile) a également diminué, et que le réseau ferré, pour ce que je peux en savoir, ne s'est ni amélioré ni densifié (les Américains, aux dernières nouvelles, n'ont toujours pas de trains à grande vitesse), on ne peut qu'en conclure que les Américains se déplacent moins.

Non pas qu'ils aient perdu le goût des voyages, notamment en avion, à mon avis, mais parce qu'ils peuvent moins se les permettre qu'en 2002. L'appauvrissement est bien réel, et pas seulement aux États-Unis. Les gens qui renoncent aux voyages en avion par conviction écologique sont aussi rares aux Etats-Unis qu'en France...