MISE AU POINT 24/03/2025
24 Mars 2025 , Rédigé par Patrick REYMOND
L'armée Ukrainienne n'était pas de 3° ordre.
La guerre a été le hachoir à viande pour le personnel et le broyeur pour le matériel.
En réalité, la Russie a affronté la totalité de l'OTAN. Beaucoup de militaires US, Anglais, Français et surtout polonais y ont été tués.
Ils avaient l'habitude des safaris et de combattre sous couverture aérienne et ils ont connus des "offensives à objectifs limités", de Pétain en 1917, où de courtes positions ont été écrasées sous de millions de bombes avec un ratios de pertes beaucoup plus élevés pour le défenseur. Broussilov l'avait aussi expérimenté en 1916 mais avait rapidement manqué de munitions.
Pour la seconde Bataille de Verdun (Août 1917) et celle de la Malmaison (23-25 octobre 1917) étendue au chemin des dames (et qui entraine sa chute très rapide, au contraire de celle de 1916), le ratio de pertes allemandes est 5 fois plus élevé.
Ici, on peut penser que vu le différentiel productif Russie/OTAN, la Russie tire 10 fois plus d'obus que l'Ukraine et inflige donc, logiquement, 10 fois plus de pertes qu'elle n'en subie. Le seul inconvénient militaire c'est que c'est lent, très lent, surtout quand l'adversaire est fortifié, l'avantage, c'est que la guerre aussi, broie les économies européennes. La Russie bénéficie aussi de livraisons d'obus d'un partenaire nord coréen (qui n'a pas besoins d'envoyer des troupes), qui ridiculise la totalité des pays de l'OTAN en matière de production d'obus.
Le PIB occidental, truqué par les dépenses de logements et de santé est totalement surjoué, en plus, ces dépenses entraine la dérive des salaires, mêmes s'ils ne suivent pas l'inflation, loin de là.
Ces dépenses gonflées sont des suites de décisions politiques. En effet, elles sont susceptibles d'être dégonflées par les mêmes décisions politiques que celles qui les ont laissées se développer. Les médicaments peuvent être produits à coûts très bas, le prix des logements est entièrement sous la coupe des décisions politiques.
Pour la dette ou plutôt pour la monnaie, on a souvent oublié la différence entre monnaie provisoire (la monnaie dette, mais en réalité elle est définitive aussi, on ne peut la laisser se dégonfler sinon on risque l'effondrement économique) et la monnaie définitive, crée sans contrepartie.
Les états pourraient fort bien revenir à cette monnaie définitive, au moins en partie pour financer les déficits publics, ce qui désamorcerait l'envol de la dette. C'est bien ce qui a été pratiqué dans l'Europe d'après 1945, l'Europe continentale faut il le préciser. Les dettes publiques françaises et italiennes se sont effondrées en quelques années en % du PIB, avant de devenir nulles en France en 1973. Après, la loi du 3 janvier 1973 l'a fait renaitre. Mais là aussi, c'est une décision purement politique, en en 2007, la totalité de la dette française était dû aux intérêts crées par cette loi (elle interdit la monnaie définitive).
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