DEBILITE JOURNALISTIQUE ORDINAIRE
11 Juin 2025 , Rédigé par Patrick REYMOND
Là voilà, la belle, la grosse, l'énorme : "En Inde, vague de suicides d'agriculteurs victimes du changement climatique".
On sort le joker du "richofemenclimatic", mais en gardant les pieds sur terre et en lisant l'article, on comprend tout de suite, le vrai problème.
- Sécheresse, mais comme j'avais indiqué, avec mes articles sur la Paani foundation, il n'en est rien. La Paani foundation lutte avec succès contre les sécheresses, avec un jeu télévisuel, et de gros prix (pour le pays) à la clef, et les villages qui ont participé ont retrouvé leur équilibre hydrique.
Si grand que soit l'impact de la Paani Foundation, 6000 villages ont participé, le nombre total de villages s'élève à plus de 550 000. Evidemment, c'est peu, mais un début.
les autres ne souffrent pas de la sécheresse, ils souffrent de dépendre de précipitation à la bonne date, ni trop, ni trop peu. En bref, ils souffrent que les conditions idéales ne soient jamais parfaitement réunies.
- L'endettement est une plaie chronique dans beaucoup de sociétés orientales, en proies à des usuriers. Quand les français conquirent l'Indochine, ils le firent avec peine, mais en combattant seulement l'armée impériale annamite. Les paysans, endettés et surendettés vis-à-vis des mandarins-usuriers, ne bougèrent pas. C'est seulement après plusieurs générations d'occupation et une tutelle française qui elle même s'était très alourdie, que là, les français eurent une population à affronter, sauf les minorités catholiques, férocement protégées par leur clergé. Ailleurs dans l'ex empire, on a oublié que les dirigeants vaincus avaient eux-mêmes beaucoup d'ennemis, comme Samory Touré. Pour combattre, il avait levé 40 000 hommes, les français levérent 60 000 hommes de troupes coloniales, souvent féroces et déterminés à se venger de lui. Tous les mécanismes de domination interne, comme l'endettement, peuvent exploser à la figure des potentats en place. "Amol Khindkar, qui possédait un hectare de terres, devait à ses prêteurs l'équivalent de plusieurs centaines de fois ses revenus annuels".
La vérité ? Celle mise en avant par la Paani Foundation, le défaut de stockage. "Il n'y a pas assez d'eau pour irriguer les champs. Il ne pleut pas suffisamment". "L'agriculture ne devrait pas tout miser sur la mousson".
Tout est dit. Il suffit qu'au niveau local, un léger décalage ait lieu, et c'est la misère. Trop peu de pluie, il en manque, trop, c'est les coulées de boue et tout est emporté. Il n'y a pas ou plus d'unités tampons.
Crétins de journalistes.
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