10 d'un coup...
17 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
C'est le coup de l'héroïque petit
tailleur qui se vante d'en avoir tuer 10 d'un coup, lui parle de mouches, les autres de géants.
Les 10 mouches sont les banques allemandes dégradées par Moody's, qui nous indique que finalement, la situation financière allemande est tout autant dégradée que
celle de ses petits camarades de jeux; que les vantards de la situation sont les bigleux, comme Rajoy, qui se vante de la faible dette publique espagnole, en oubliant, bien sûr, la phénoménale
dette privée.
Lui, promet aussi, comme partout, de ne pas toucher aux retraites, mais de sabrer tous le reste.
Le zozo en question est en train de dire que de toute façon, les espagnols travaillent au noir.
Visiblement, il ne sait pas la situation réelle du pays.
Dans la même lignée, le patronat français veut reduire les indemnités chômage et enterrer les 35 heures.
Bien entendu aussi, le fait de la pénurie d'emploi et la présence d'un chômage monstrueux ne le dérange pas.
Le fait que les heures supplémentaires existent, ne l'effleure même pas.
En bref, on met tout en place pour un "Russie 1916", grâce au verrouillage du pouvoir par une caste politique d'une bêtise crasse.
On parle de "réformes", pour ne pas dire le mot "baisse" des retraites et des salaires, parce qu'on a abandonné l'arme monétaire.
Mais Zorro est arrivé. En effet, les marchés, sacro-saint, ne croit pas du tout, mais alors vraiment pas du tout à l'austérité, aux
compressions de dépenses et à tout le toutim.
En gens pragmatique, ils croient en la planche à billet. Point.
En Europe, l'Allemagne bloque tout, par idéologie, pas par une quelconque crispation sur l'histoire, et un internaute me demandait ce que je pensais de la zone euro
restreinte que certains appellent de leurs voeux. La zone euro restreinte va clairement exister, ce n'est qu'une affaire de temps.
Il y aura un euro allemand, un euro hollandais, un euro français. Pour bien les différencier, on pourra les appeler de noms originaux et jamais vu : "marks", "florins", "francs"...
Etc.
Mais le plus intéressant est dans une étude Natixis. Ils disent en gros que la situation n'est pas amendable, et que l'union est condamnée à l'explosion...
Contrairement à ce que disent certains, c'est que les hommes politiques ne regardent qu'une chose, c'est la montre qui marque 23 : 59, avant l'explosion. Car si on n'infléchit pas la politique, on y court droit, et comme disent certains, au "taïaut, taïaut", pour égorger les hommes politiques qui nous agitent les marchés, comme jadis la déclaration de Brunswick.
Et aussi, dans la même lignée, certains applaudissent :
"L'effet du manifeste est prodigieux. Les journaux monarchistes y ont applaudi follement. Une amère, une tragique fureur secoue les quartiers populaires. Les Alliés ont jeté leur gant à la Révolution; la Révolution le relève. "
Pendant ce temps, la BCE ne dit pas le seul mot qui calmerait tout : "monétisation". Sans doute rien que l'évocation suffirait pour calmer les "marchés". Ceux-ci se contrefoutent de retrouver un argent dévalué, ce qui leur ferait le plus de peine, c'est de ne rein retrouver du tout.
Et là, on a pris le chemin de la banqueroute totale, et certainement d'une guerre civile.
Parce qu'il y a de moins en moins à racler, sans déclencher des troubles. Et les troubles, ça revient cher.
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