La guerre d'Indochine 1945 - 1954.
25 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Il n'a pas pris une ride.
Il précise qu'en 1962, l'armée française est en guerre ininterrompue depuis 24 ans.
En réalité, l'empire est une suite ininterrompue de guerres, la période 1900-1938 étant un peu plus calme.
Bien entendu, il faut oublier quelques épisodes très musclés, où Adolf n'aurait pas dépareillé.
"L'affaire de la boucle du fleuve" (1915, le soulévement du burkina faso contre la conscription : dans "Les Africains et la grande guerre: l'appel à l'Afrique, 1914-1918").
Plus amusantes sont certaines remarques : "le seul produit d'exportation, c'est la guerre". En effet, depuis le déclenchement de la guerre de Corée, les américains versent les subsides en dollars, les coloniaux fournissent le gros des troupes, et les régiments déployés en Indochine "jaunissent" de plus en plus.
On retrouve la dérive actuelle de l'amérique : ne plus appeler la population au combat, c'est la fin de la conscription, les troupes d'actives étant insuffisantes, on emploie des mercenaires, et enfin, le mot magique de "vietnamisation" est prononcé.
Bien entendu, je ne rappelerais pas que les USA ont fort peu payés les conflits irakiens et afghans, se contentant d'émettre des bons et des images pour les naïfs.
Le largage du reste de l'empire se terminera en 1960, seule la guerre d'Algérie sera un dernier combat, avec appel -très impopulaire- du contingent.
Sarkoleon I° vient de menacer l'Iran, on en arrive à la dernière extrémité : faire mourir de rire le menacé.
Avec les liens commerciaux avec la Chine, l'Iran est pratiquement invulnérable économiquement. Militairement, les 3 zozos qui la menace sont incapables d'aligner le moindre effectif, et les flottes "manoeuvrant" dans le golfe persique sont dans une baignoire, donc très vulnérables.
Seule une attaque nucléaire serait à même de mettre l'Iran à genoux, mais là, comme dans une guerre conventionnelle, d'ailleurs, les effets politiques et les conséquences physiques seraient telles que le Dien bien phu risquerait d'atteindre des dimensions continentales.
La décolonisation résultait d'un constat : il n'était plus possible de faire "comme avant", c'est à dire de se livrer à un massacre bien juteux qui emportait la moitié ou le tiers des populations d'un lieu concerné et les laissaient pour une ou plusieurs générations en état d'hébétude complet.
La force militaire, les exécutions n'étaient pas seules utilisées, mais aussi, la famine, l'abandon des populations, qui pouvait calmer grandement les vélléités d'insurrections.
On a choisi, avec la décolonisation, une version plus soft, avec des élites choisies. A l'anglaise, on leur refaisait une virginité en les mettant à l'ombre quelques temps, on les achetait, et différents leviers ont été utilisé : organismes internationaux, prêts, traités, libre échange, pour que rien ne change, tout en semblant changer.
Reste qu'aujourd'hui, la force militaire s'évapore à vive allure. Trop de force, tue la force.
Dernier point à préciser. En 1914-1918, le tirailleur annamite, essayé sur les champs de bataille, était considéré comme "trop lâche" et "incapable de combattre". Il servit à garder les prisonniers.
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