A la dure !
3 Avril 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Les salaires des joueurs de l'OM risquent de ne
pas être payés, ou du moins, payés avec un décalé.
Horribeul ! Comment vont ils pouvoir assurer leurs fins de mois ?
Sans doute devront ils aller voir l'assistante sociale ???
C'est vrai que vu l'état de pauvreté mentale de certains, il leur faudrait une tutelle juridique (même si d'autres ont quand même l'intelligence de simplement reconnaître le caractère gargantuesque et même insultant de leurs rémunérations).
Mais cela indique aussi l'éclatement d'une bulle, dans un secteur ne fonctionnant qu'à l'endettement et au crédit, et on retombe sur d'anciennes problématiques : quelque fut les ressources, elles sont insuffisantes pour les habitudes crées, que ce soit les ressources fossiles US, ou les ressources financières du foutebolle.
Comme pour le Japon et son électricité, comme partout, il est difficile de baisser une consommation électrique de 2 %, mais la baisser de 30 sera aisée, parce que
cela signifie une crise de remise en question.
Comme pour le foutebolle.
Que les fouteux se rassurent. Il y aura toujours du foutte. Et les joueurs ne couriront pas moins vite avec "seulement" 20 000 euros mensuels.
Au contraire, ils iront un peu plus vite et cesseront de se prendre pour des importants et des divas, et en même temps, ces rémunérations relativise la courte durée de leur carrière (parce qu'ils
ne savent pas se reconvertir ?), où certains, en un mois, gagne le salaire d'une vie.
Certains s'offusquent de la taxation Hollande à 75 % au delà du million d'euros, ils s'offusquent encore plus de la "taxation Mélenchon" à plus de 30 000 euros mensuels.
On peut leur faire remarquer, que cela représente encore 20 fois le salaire moyen.
Mais Mélenchon lui même n'est pas la solution : son laxisme sur l'immigration en fait l'instrument du MEDEF. Quand à avoir fait rentrer un million d'immigrés en cinq ans, en pleine crise, et alors que la population active occupée décroit, cela ne peut s'appeler que "faire payer les classes populaires", même si celles-là ont été rebaptisées "moyennes", pour l'occase.
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