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ça sent le sapin...

19 Septembre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Quand l'économie s'effondre, on fait la guerre. Sauf les USA, qui sont déjà impliqués dans des guerres multiples, et qui ne peuvent pas en faire plus. Overbookés.

Et d'ailleurs, les attaques talibanes font de plus en plus de mal. 6 sea harriers ont été détruits, deux endommagés, dans une attaque, sur les 15 assaillants, 14 ont été tués et 1 fait prisonnier.
Ce résultat est économiquement désastreux, car en plus des 2 tués et 8 blessés, ça met le taleb tué à plus de 50 millions d'euros par tête.

Comme au VN, où le coût du VC tué atteignait... 2 millions de USD... Pour ce prix là, ils auraient pu acheter l'armée viet cong en gros et en détail.

Mais, comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, le prince Harry est sauf. (c'était un gag, enfin, je crois), c'est comme l'affaire des tétons de Kate Middelton : les affaires auraient pu être bien pire (si on avait pris la reine dans la même situation).

 

Aux USA, l'heure de la "séquestration" approche, notamment pour le Pentagone, qui pourrait voir ses crédits sabrés de près de 10 %, et qui se refuse à une telle éventualité.

En 1997, les USA se sont suicidés, au lieu de continuer à réduire franchement leur enveloppe militaire, augmenter les dépenses civiles d'assistance, ils ont fait l'inverse, et Romney affiche ce choix avec une détermination de Taliban : comptez sur lui pour continuer de sabrer les budgets des fainéants (la moitié de la population qui vit de l'état), pour augmenter encore le budget militaire, version moderne du tonneau des danaïdes.

Je pense qu'il a parfaitement réussi son coup pour passer pour un être parfaitement répugnant, caricature du riche, parfait repoussoir pour faire réélire un Obama, qui ne vaut pas mieux que lui, mais plus présentable (tient, je crois que j'ai déjà vu ça quelque part, mais je sais plus où ).

A ce propos là, d'ailleurs, je croyais qu'il n'y avait qu'en France qu'il y avait une moitié de la population non-imposable (lire : à l'impôt sur le revenu, limite entre le citoyen et l'untermenschen pour les néo-libéraux).


Mais côté Chine-Japon, rien de tel que des roulements de tambours, pour des îles, qui sont des tas de cailloux, pour masquer la déconfiture économique.

 

Le LEAP est paru. Il parait que la construction européenne progresse, pendant que le reste du monde économique s'effondre, et que la totalité des villages Potemkine économique, à savoir la totalité des économies développées et émergentes, prend la même voie.

Ils parlent d'ailleurs, pour l'Europe d'un "temps des émeutes", allant s'accélérant, et se rapprochant des centres de pouvoirs.

Pour les chinois, ils ont toujours les japonais sous la main pour jouer... la tête de turc...

 

Nouveau développement au Moyen orient, les USA suspendent l'aide économique à l'Egypte. Ce qui va sûrement rendre les égyptiens pacifiques, et donne au moins 6 mois à 1 an de répit à Morsi, qui pourra dire : "c'est la faute des américains".

 

Quand à l'Europe, globalement, c'est désormais un autre slogan qui prévaut : le fauteur de troubles, c'est la troïka, ses réformes idiotes, ses économies imbéciles, ses crétins patentés, tous écharpés du vote populaire, tous recyclés, comme le contenu des égouts.

 

Bien sûr, il est très difficile de faire arriver les peuples au point de collapsus, mais à toutes les époques, on a pu compter, sur ce plan là, sur les élites.

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S
Merci pour "les vendeurs d'aspirateurs" c'est magnifique.<br /> Des petits VRP et rien d'autre.
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L
On est à peu près d’accord, sauf que je t’assure n’être jamais tombé dans l’idolâtrie des stars de rock, même très jeune. Mes « idoles » à poster, c’était plutôt Michel Jazy, Jacques Anquetil ou<br /> Eric Tabarly.<br /> <br /> Lorsque j’étais au collège, en 1967, je me souviens m’être fait complètement ostraciser par les gonzesses de la classe quand j’avais osé dire que John, Paul, Georges et Ringo (m’en foutais, je<br /> reluquais déjà les petits frères), avaient des « têtes de vendeurs d’aspirateurs ». Simple jalousie ? Il est vrai que j’avais la tronche ravagée par l’acné juvénile, et que les mêmes m’appelaient<br /> déjà affectueusement « Nestlé aux noisettes » (allusion au nouveau chocolat blanc sorti sur le marché). Il arrive que la laideur immunise contre la connerie.<br /> <br /> La même laideur qui joua un rôle primordial dans le talent de Janis (elle fut même élue « garçon le plus laid » de son école) plus que son origine sociale -elle était fille d’un couple<br /> d’employés.<br /> <br /> C’est la seule réserve que je mets à ton commentaire. Les stars de la musique de l’époque venait bien de la toute petite bourgeoisie, celle qui marqua probablement son ascension sociale (précaire,<br /> on le voit aujourd’hui) par son irruption dans la sphère culturelle, et là où il y avait des places à prendre.<br /> <br /> Les authentiques prolos, tu peux les compter sur les doigts de la main. Joe Cocker était bien ouvrier plombier. Roger Daltrey le chanteur des Who, venait presque du quart monde. Mais il a toujours<br /> dit avoir traîné cette origine comme un boulet, dans ce monde de petit bourgeois instruit qu’était encore celui du rock à l’époque (aujourd’hui c’est plutôt un monde de fils ou fille « de »). Patti<br /> Smith venait aussi de la prole, et avait payé ses études elle-même en grattant à l’usine. Mais son talent reste limité.<br /> Dans l’ensemble c’est maigre.<br /> <br /> Bon, je vais faire ma valise. Merci.
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S
Mais non,<br /> On s’est mal compris ; peut être que dans la précipitation je me suis mal exprimé ; on fait Hendrix et plus largement toutes les icônes noires de ce mvt - je ne les remettrais jamais en question ;<br /> et même quand leur musique ne me plait pas je les respecte.<br /> Elvis, non plus ; Janis Joplin, etc. incontestablement des vrais rebelles ; parfois de vrais barjos qui brulent la vie par tous les bouts et qui finalement le payent très cher.<br /> Ce que je nomme la rectitude morale ; ou cohérence aux valeurs qu’ils font passer dans leur oeuvre.<br /> Parmi ceux-là il y avais un personnage magnifique, un vrai poète ; vrai rebelle - bien qu’issu de la petite bourgeoisie : James Douglas Morisson.<br /> Tout ça pour dire que la classe sociale n’est, finalement pas déterminante dans une oeuvre ; mais à une condition : que le gus porte en lui la grandeur nécessaire pour la dépasser ; pour<br /> s’élever.<br /> Ceux que je dénonce - les BHL du mouvement rock - n’en ont jamais été capable.<br /> Toutes leurs histoires ne sont rien d’autre que le faux-semblant et la singerie.<br /> Pareil pour le cinéma, l’art pictural et tant d’autres formes d’expressions artistiques: on se la joue rebelle pour briser le cadre existant, dans un but purement stratégique ; puis une fois le but<br /> atteint on redevient le vrai conservateur - que l’on n’a d’ailleurs jamais cessé d’être.<br /> Et comme ce genre de voyous - tous sans exception recyclés dans la religion drouadhooomiste depuis que la vie people-glamour les a si empâtés qu’ils n’ont absolument plus rien à dire sur le terrain<br /> d'expression artistique dont ils sont des vaches sacrées - dans le monde du rock sont omniprésents, je me suis laissé généraliser.<br /> Mais je n’ai jamais ; mon dieu jamais pensé aux personnes que tu cites plus haut.<br /> Morisson avait beau venir d’une famille petite bourgeoise, rangée, coincée et propre sur elle, son oeuvre est magnifique ; et le fait qu’il a payé son jusqu'au-boutisme de sa vie, le rend encore<br /> plus grand à mes yeux.<br /> Je parlais des pantouflards, dans leurs châteaux et cottages, dégainant aux profit de l’empire atlantiste à la moindre occasion.<br /> J’ai grandi avec la magnifique voix de Janis, et je voyais en elle Billy Holliday blanche ; je ne connais pas ses origines sociales mais ça ne m’étonnerait pas si j’apprenais un jour qu’elle était<br /> une espèce de négresse rouquine ; cad venant du sous-prolétariat.<br /> La petite bourgeoisie n’a jamais rien crée de grand ; car elle n’aspire pas au grandeurs ; ce qui les intéresse c’est de lustrer le cadre que leurs maitres leur imposent.
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L
Tenez encore !<br /> (Je suis passionné de vidéos de musiciens amateurs sur le net)<br /> <br /> Si le rock a pu inspirer « ça », à des inconnus ou à peine mieux connus, et qui n’ont rien à voir en tout cas avec la culture des icônes,<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=OhaFINynWqY&feature=related<br /> <br /> Ou « ça »,<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=KWO94quZcDQ<br /> <br /> Ou encore « ça » (malheureusement la qualité n’est pas très bonne, pour cette interprétation géniale et virtuose),<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=P7MXr8hIzNA<br /> <br /> <br /> Alors le rock n’aura pas été inutile.<br /> <br /> Ne désespérez pas de l’avenir, peut-être que le meilleur de tout ça finira par faire oublier le reste.<br /> <br /> A bientôt (je pars un mois humer l’air de la mer).
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L
@ Sclavus<br /> <br /> Pff… Non mais là vous prenez un exemple ! Je me demande si Yoko n’a jamais fait rêver quelqu’un d’autre que son illustre protégé et pour x raison (méfiez-vous de vieilles moches, elles ont du<br /> savoir faire). Musicalement, à l’époque, nous fûmes déjà nombreux à ne voir dans ce personnage qu’une redoutable couineuse.<br /> <br /> Je parle de musique et uniquement de musique. « L’icônomania », que vous fustigez à raison, est un autre problème, lequel n’est pas propre à la musique contemporaine à ce que je sache, dans un<br /> monde qui chasse le religieux pour mieux le remplacer par des ersatz dûment monnayables.<br /> <br /> Je me fous de la rectitude morale des musiciens comme je me fous de celle des écrivains, dans le sens où je fais abstraction de ce qu’ils sont, si ce qu’ils font présente une certaine valeur.<br /> <br /> Céline était un styliste génial, un point c’est tout, et si Brassens n’avait eu que sa rectitude morale pour lui il ne m’intéresserait pas plus que ça non plus.<br /> Je vous fais d’ailleurs remarquer que Brassens s’est lui aussi commis dans des débats gonflants à la fin de sa vie, chez Jacques Chancel et ailleurs, où il n’avait pas grand-chose de plus palpitant<br /> à dire que la gauchitude qui encombrait le plateau (les Moustaki Le Forestier et autres perles du crû).<br /> <br /> De la même manière, si Jimi Hendrix était un clown de cirque à faire mouiller les oies blanches de bonne famille, il n’empêche qu’il fut le premier à se servir d’une guitare électrique comme d’un<br /> instrument à part entière, avec ses propres possibilités techniques, alors qu’avant lui des géants de la guitare jazz comme Charlie Christian ou Django Reinhardt n’en avait jamais tiré autre chose<br /> que ce qu’ils faisaient déjà avec une guitare acoustique.<br /> <br /> L’on ne me retirera jamais des oreilles non plus que Janis Joplin -autre exemple et qui n'est pas isolé- avait dans ses cordes vocales une autre destinée possible que finir en icône sur des posters<br /> pour adolescentes en crise familiale.<br /> <br /> Les années soixante ont vu l’essor fantastique de la culture main stream en général et de l’industrie du disque en particulier, néanmoins l’eau sale de la bassine comportait encore quelques bébés à<br /> sauver de la noyade (ici l’ami Johnhold a bien raison de parler simplement de gachis).<br /> <br /> Mais je ne vais pas essayer de vous convaincre si votre aversion pour les icônes (même si je la partage complètement, je le répète) vous empêche d’ouvrir les oreilles et seulement d’ouvrier les<br /> oreilles, en oubliant le reste.<br /> <br /> J’avais parlé de Fruciante, car il était l’un des derniers dont les riffs pouvaient inspirer des guitaristes classiques amateurs, et à mériter le titre de musicien. Sorti de ça c’est à l’évidence<br /> un pion du showbiz parmi d’autres et sans grand intérêt.<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=3VZKVW4mUy0<br /> <br /> Amicalement, bien sûr.
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S
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=yoko%20ono%20pussy%20riot&source=web&cd=1&cad=rja&ved=0CCUQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.lepoint.fr%2Fculture%2Fyoko-ono-va-decerner-un-prix-pour-la-paix-aux-pussy-riot-20-09-2012-1508155_3.php&ei=HxZcUPDrA-ec0AXq6IHgDQ&usg=AFQjCNFFvdFDT_NaGp03pmPOCDGOPgfCqw<br /> Les dernières nouvelles de l’icône absolue du « grand mouvement »<br /> La vieille peau se croit encore à l’époque où ses fesses faisaient rêver les puceaux « révoltés » à travers le monde ; la belle époque où – vautrée sous la couette avec son connard à lunettes –<br /> elle disait « que la paix règne sur le monde » après s’être empiffrée de crème glacée.<br /> On ne peut pas comparer Brassens à ceux-là ; Brassens était un vrai anticonformiste ; et il possédait des vraies convictions ; aucun de ceux que je dénonce n’a même pas un millième de la rigueur<br /> morale de Brassens.<br /> Et pour finir – Johnhold – la merde actuelle, complètement fabriquée et synthétisée est un cran – ou plutôt plusieurs – en dessous des « icones du rock »<br /> C’est magnifiquement décris par une scène du film Mulholland drive – celle d’une chanteuse chantant en Play back dans un cinéma désaffecté de LA ; quand elle s’écroule ça continue de la même façon<br /> sans qu’on en remarque une quelconque différence.<br /> Plus on les hybride plus ils sont interchangeables.
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J
Et oui, la musique: encore un gachis de notre epoque.<br /> <br /> Dans la mass-musique, cherchez celui ou celle qui n'a pas une voix de robot (tellement retouchée car ils ne savent pas chanter)...<br /> <br /> A tel point que quand vous faites entendre une chanson à un jeunz d'aujourd'hui (de n'importe quel genre) avec un(e) chanteur(se) qui chante sans cache-misere, et bien la voix lui parait<br /> bizarre...<br /> <br /> Je suis pas contre le progrès et les nouvelles mentalités, mais là faut avouer qu'on fait de la sous-musique (a part pour quelques rares exceptions).
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L
@ Sclavus<br /> <br /> Tout à fait ! Cependant, je ne crois pas que le succès de cette musique depuis maintenant soixante ans puisse se réduire aux seules dimensions d’une stratégie industrielle au service d’une vaste<br /> entreprise de décervelage, même si elle aboutit à l’évidence à cela.<br /> Ce que le rock véhicule, malgré tout cet arrière plan, c’est de l’émotion brute à partir de formes rythmiques et mélodique elles-mêmes très simples, mais c’est de l’émotion quand même (je suis de<br /> la même manière persuadé que le succès d’un Georges Brassens tenait moins à la grande qualité de ses textes qu’à l’habileté avec laquelle il savait composer des mélodies qui puissent être<br /> mémorisées et fredonnées par tout le monde de bas en haut de la société).<br /> Nous avons tous oublié que la fonction de l’art en général est de produire avant tout de l’émotion, et surtout pas de délivrer un quelconque « message ». Il se trouve que cette fonction primordiale<br /> a déserté petit à petit toutes les expressions artistiques contemporaines.<br /> L’art aujourd’hui –c’est surtout vrai pour les arts plastique et pictural- se résume bien souvent à produire du discours sur de « l’anti-art », c'est-à-dire de la merde estampillée message «<br /> subversif » (faites un tour dans n’importe quel musée d’art moderne).<br /> Le rock a été une mine d’or pour l’industrie culturelle parce que le besoin d’émotion sentimentale des foules (pour paraphraser Souchon qui n’a pas écrit que des idioties), surtout des foules<br /> jeunes, a pu trouver un exutoire dans cette musique là et nulle part ailleurs.<br /> Le côté factice de la « rebelle attitude » n’explique donc pas tout, puisque, dans la majorité des cas, les rebelles sont devenus des adultes rentrés dans le rang, ce qui ne les a pas empêchés<br /> d’écouter toujours cette musique là (c’est mon cas, même si j’écoute tout autant du jazz ou du classique).<br /> Il faut aussi admettre que cette industrie de masse a pu produire à l’occasion des compositeurs intéressants et d’excellents musiciens.<br /> Que le rock, au bout du compte, ait eu tendance à se faire supplanter par l’anti-discours musical par excellence qu’est le rap, est tout à fait logique en regard de l’évolution générale du monde.
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S
Je t’ai reconnu tout de suite la Gaule ; t’es formidable.<br /> Sinon concernant le début de ton post : ces connards trahissent leur vraie nature – comme d’ailleurs toute la mouvance Rock et apparentés – celle de vraies réactionnaires qui défendent la gamelle<br /> et rien d’autre.<br /> Toute l’histoire du Rock est une histoire de petits cons qui se la jouent rebelles, révoltés, réclamant la justice – égalité-et-droit-à-l’irrespect ; mais dont la vraie nature est celle des petites<br /> merdes anglo-saxonnes dopée à la rhétorique suprématiste de leur culture et de leur model politico-économique.<br /> Y a qu’à voir leur évolution pour tout comprendre.<br /> Lorsque la poufiasse en chef de la maison Windsor les décore de l’ordre des chevaliers de l’empire, ils ont le doigt sur la couture de leur pantalon.<br /> Lorsque c’est le pouvoir politique qui les gratifie – ou les engage dans une quelconque combine de soft power – c’est la même chose.<br /> Les sacs à merde que les morveux prennent pour des génies en placardant les murs de leurs chambres de posters à leur effigie.
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L
Pendant ce temps-là les manœuvres de diversion marchent bien merci :<br /> <br /> http://fr.rian.ru/tribune/20120919/196082247.html<br /> <br /> L’information sur les subsides versés aux stars du showbiz pour soutenir les Emeutières du Con (c’est une tentative de traduction littérale) est intéressante. Je me demandais quelle mouche avait pu<br /> piquer une vieille taupe sur le retour comme Patti Smith ou des vieux jeunes à bout de souffle comme les Red Hot Chili Peppers (surtout depuis le départ de leur petit génie John Fruciante) ? Voilà,<br /> j’ai compris !<br /> <br /> Par ailleurs, étant moi-même un émeutier du trou de balle (Asshole riot), je me permets de vous infliger ma propre manœuvre de diversion / provocation, destinée à déstabiliser un autre genre de<br /> croyants, ceux qui émargent à l’église du Saint Trou, mes frères.<br /> <br /> CAUCHEMAR RECURRENT :<br /> <br /> Je me vois marié avec l’une de mes rencontres d’un soir –un connard standard avec son cerveau pour moitié au bout du nœud et l’autre au fond de nulle part ailleurs.<br /> <br /> Nous sommes un dimanche, et je suis en train de pousser le landau dans un jardin public, tout en dissertant sur l’Amour par delà les races, les sexes, les genres, les branches, les règnes etc. etc.<br /> ici et ailleurs dans l’univers.<br /> <br /> Dans le lointain les cloches sonnent…<br /> <br /> Dans le landau piaille un petit comorien merdeux (dernière promotion chez Promodes-Gay, avec pedigree authentifié par le ministère du métissage), mais, à bien regarder, le chiard se transforme en<br /> poisson rouge dans un bocal.<br /> <br /> De toute façon, comme c’est pour sceller l’harmonie sexuelle de notre couple, cela ne mange pas de pain et nous ne sommes pas inquiets.<br /> <br /> Un autre couple de chauves nous croise. Il s’agit de Jean Marcel et Bubu, que nous avons eu le plaisir de rencontrer à la dernière fête des voisins. Tout le monde se fend d’un rire badin quand mon<br /> conjoint se mouche à la turque dans le bocal, faisant frétiller le poisson.<br /> <br /> La journée est belle et nous sommes follement frivoles.<br /> <br /> Après avoir déposé le bocal (tiens ! l’eau du bocal s’est changée en alcool pur et le poisson rouge en fœtus !) à la crèche libre autogérée 24h / 24 du coin, nous partons au crépuscule nous<br /> encanailler à l‘Espace de Transgression du quartier (lui aussi autogéré, of course).<br /> <br /> Plusieurs latrines rétro, modèles 1901 mais en plus grand, sont disposées sur la place de la mairie à l’intérieur d’un enclos métallique. Elles sont étroitement surveillées et protégées de loin par<br /> la police. Il y a même un tireur d’élite dans un arbre.<br /> <br /> A l’entrée, Nous montrons nos cartes d’abonnés à un planton déguisé en curé, qui nous jette un anathème en tendant une tirelire en fer blanc. Je mets un euro dans la dans la fente et lui crache<br /> dessus, pendant que mon mari se déboutonne et la lui montre.<br /> Le portier nous remercie et nous souhaite une bonne bourre.<br /> <br /> Il y a un étal de produits bios au milieu des latrines et nous achetons une grosse boule de pain aux vingt deux céréales et aux dix sept fruits secs, à une vendeuse qui a l’air d’une infirmière de<br /> la croix rouge.<br /> <br /> Nous allons déposer pieusement la boule au pied du mur ruisselant de l’Espace Soupeurs qui se trouve juste derrière l’étal. Je constate que d’autres couples ont mis à tremper leurs céréales et je<br /> prends acte de l’excellente qualité générale du pain.<br /> De bonheur, moi et mon compagnon nous pissons.<br /> <br /> Au loin les cloches sonnent toujours.<br /> <br /> C’est le moment de nous engouffrer dans le pavillon numéro quatre, et nous prenons des airs de conspirateur pour retrouver Jean Marcel et Bubu.<br /> <br /> L’endroit est noir, très noir, et sent le chlore et l’ammoniac.<br /> Je sors une lampe de poche et j’éclaire l’endroit étriqué. Nous somme bien là tous les quatre, mais je réalise avec stupeur que mes trois compagnons ont des grandes barbes et un accoutrement de<br /> guerriers salafistes.<br /> Je me retourne et me trouve face à un grand miroir dans lequel je ne me reconnais pas.<br /> Moi aussi, j’ai l’air d’un Ben Laden.<br /> <br /> C’est à ce moment que je me réveille, en nage…
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H
Personne n'a le Leap n°67 dans son intégralité?<br /> Pour le moment ils ne se trompent pas beaucoup ca me tente d'avoir leur vision plus complete...
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S
Vu mon surblase, j'ai la comprenette un peu molle. Voulez vous m'expliquez la différence ente un taliban fait prisonnier et quatorze capturés? Pour le rest, j'ai compris.<br /> J'ajouterais que la famille Windsor ont intérêt a trouvé un royaume sous le soleil.. Entre l'une qui montre ses nichons, l'autre qui dévoile son cul et enfin le patriarche qui met son service trois<br /> pièces à l'air sous son kilt, ils ne doivent pas être frileux les super brittons couronnés.
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L
quand que c'et que le sapin, ça va :) :)
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H
Récemment un reportage est passé (je ne sais plus où) concernant l'implication de société privées dans les guerres d'Irak et d'Afghanistan. Officiellement ce sont des sociétés de "sécurité", mais<br /> vu les entrainements, ça avait plutot l'air de guerre que de sécurité. La grande majorité des "employés" vient du Tiers-monde, surtout d'Afrique. Le reportage montrait des Ougandais, anciens<br /> "enfants-soldats" rescapés des guerres civiles. Les salaires sont d'environ 400$ par mois et il y a une concurrence féroce qui les fait sans cesse baisser. Il n'y a aucune statistique (publiée) sur<br /> les pertes.
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S
Beau titre ; il me rappelle l’époque du blog immobilier où t’avais donné le même titre à l’un de tes articles ; c’est comme ça que j’ai appris l’expression que je ne connaissais pas.<br /> Sinon pour les histoires afghanes – elles sont aussi vieilles que les Etats-Unis : Dès le départ ils faisaient collaborer certains indiens pour la chasse à leurs compatriotes ; les résultats était<br /> presque les mêmes qu’aujourd’hui en Afghanistan ; mais en pire car c’est les colons européens qui finissaient parfois décimés par les supplétifs.<br /> Là au moins c’est le GI qui paye ; chose logique car il est payé pour ça (entre autre).<br /> Et que notre grand Mitt gagne – avec l’aide de dieu – comme ça on sera sauvés.
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