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AEP : Crétins, charlatans et esbrouffe...

11 Décembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Ambrose Evans Pritchard a eu des mots durs avec les dirigeants européens, et on se demande où il va chercher tout ça.
C'est vrai que les 3 % et 60 % rebaptisés "régle d'or", ne réglera rien du tout, ne créera que de la "comptabilité créative", et ne sera pas mieux respecté que la dernière fois.

 

"Tout le monde doit comprendre que cette crise n'a pas été causé par des déficits budgétaires (sauf cas de la Grèce), l'Espagne et l'Irlande étaient en excédent, et l'Italie avait un excédent primaire..."

Peut on mieux résumer la situation. Si la responsabilité revient aux "globals imbalances", celles-ci portent le nom de bulle immobilière, désindustrialisation, déficit extérieur, etc...
Même dans le cas grec, le déficit du budget national n'est qu'une des composantes, avec, bien sûr, la surévaluation de la monnaie, et la mauvaise fée germanique...

 

Ce qui est traduit dans "Le Monde", par "les dépenses sociales n'ont pas causé la crise"...

Ce qui cause la crise budgétaire, c'est la baisse des recettes, soit par les cadeaux faits aux riches, soit par la crise économique elle même, entrainant la baisse des recettes. 

 

Quand à l'Europe, elle recommence à son petit jeu, les bruits de guerre : la Grande Bretagne est mise à la porte de l'UE, les grecs sont des glandus, les teutons des hitlériens, etc, etc, etc...
Même les russes sont des staliniens.

En bref, on voit que le machin, l'UE RSS n'était viable qu'en période de vaches grasses...

 

Sortons de l'Europe en vitesse, avant qu'elle ne déclenche la guerre...

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J
Si le wsj le dit...<br /> Et la presse bien pensante de reprendre en coeur. Avec la cravate et l'air de savoir ce qu'ils disent en plus. Comme disait mon grand père en 14 on en a fusillé pour moins que ça.
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L
C'est clair qui si 1 euro = 1 unité de nouvelle monnaie nationale. Cela n'arrangera rien du tout bien au contraire cela va être encore pire !<br /> <br /> Ce genre d'annoce n'as pas d'autre objectif que de faire vendre de l'euro pour racheter du dollar. Cela s'appel de l'intoxe sourtout aprés que les british est été mis a la porte si ont peut<br /> dire.<br /> <br /> Toute cette publicité mensongére, ne fait que jouer e jeux des US, mais beaucoup ne sont pas dupent. Le combat est de faire plier le pouvoir monnaitaire du dollar et c'est vrai que sans l'euro la<br /> partie est beaucup plus facile. Mais je doute que ce soi la volonté d'un grand nombres de pays excepté les US. Qui a vrai dire ne se cache plus.<br /> La guerre était économique, elle devient monnaitaire et médiatique. Rien de plus normale, car une guere cela se gagne avant de l'engager et la propagande reste une arme redoutable, surtout pour<br /> ceux personne dénuer de neuronnes en bon étt de fonctionnement. M'enfin ont est a l'abrit de rien avec la bande de trop du cul qui dirige a bruxelles :) :)
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G
Des nouvelles de la sante de nos banques :<br /> <br /> impossible de faire un virement international vers la federation de russie depuis mon compte ccp :<br /> <br /> voici ce que le site internet repond :<br /> <br /> Le service est momentanément indisponible.Veuillez réessayer ultérieurement.<br /> ERREUR<br /> <br /> Ca marchait tres bien au debut du mois de novembre !!!
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L
De toute façon si il veulent supprimer l'uro il leur faudra modifier les programmes informatiqus d'un grand nombres d'établissement, etatique et financier sans parler des entreprises. Cette petite<br /> manoeuvre a trés peut de chance de passer inaperçu. Donc coté secret cela va être trés dure a cacher, rajouter 4 zero a la lire et je ne sais plus combien a la gréce sans parler d'autre pays de<br /> l'est. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Je dirais même qu'il y a trés peut de chance que cela arrive de la maniére douce.
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P
<br /> <br /> Non, ça ne se passera pas comme ça une nouvelle lire = un ancien euro, et puis la lire flanchera...<br /> <br /> <br /> <br />
B
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/11/l-allemagne-vraie-reussite-et-faux-modele_1616160_3234.html<br /> Extrait:<br /> <br /> "Cette évolution doit-elle réellement former la loi fondamentale pour l'ensemble de la zone euro ? N'est-il pas surprenant (...) que les décideurs politiques restent incapables de comprendre que le<br /> modèle allemand ne doit sa réussite qu'au fait que les autres pays prenaient une direction totalement opposée ? La modération salariale telle que pratiquée en Allemagne ne pouvait porter ses fruits<br /> qu'en tant que stratégie isolée. Si tous les autres pays lui avaient emboîté le pas, la zone euro aurait immanquablement fini par affronter une spirale déflationniste", expliquait-il en avril lors<br /> d'un colloque de la fondation Notre Europe.
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D
Patrick<br /> Je vous savais souverainiste (comme moi) et de facto anti-atlantiste (comme moi). Mais finalement, la mort de l'euro n'est elle pas plutôt la victoire du dollar (et de la livre...)<br /> Bref, je deteste l'euro mais notre destin n'est t'il pas plutôt du coté de l'Allemagne que de l'Angeterre. La France seule n'a jamais existé en tant que telle, nous sommes sous influence reciproque<br /> de nos voisins. Je veux dire par la que certes les allemands nous l'ont mis profond avec l'euro, mais c'était déja le cas avec le mark. Dans le jeu des échanges économiques, le dollar est roi et<br /> donne aux US un outil de puissance sans égal. L'euro avec tous les defauts que je lui trouve nous permet d'acheter du pétrole à bon prix et nous affranchira à terme de la "taxe dollar". Si on<br /> retourne au franc, ça va être facile et rebelotte avec l'inflation (et on ne sera toujours pas au niveau des allemands en terme d'industrie)et nous aurons tj le pb dollar.<br /> Finalement, ce qui se passe actuellement me fait furieusement penser à l'histoire européenne depuis 300 ans. Le monde anglo-américain est en bataille avec l'europe continentale. Ses deux fers de<br /> lance auront été la France Royale puis Napoleonienne et la nouvelle Allemagne et les deux ont échoués lamentablement.<br /> Je ne crois pas que l'arrimage de la France au monde anglais nous favorisera outre mesure. Je pense qu'une entente franco allemande sera plus apte à nous donner de la vision à long terme au prix<br /> d'une perte de souveraineté temporaire (le temps que notre pays se purge de nos élites pro atlantistes et retrouve le chemin d'une gestion plus mesurée). Après tous les francs saliens et les<br /> alamans sont issus du même tonneau !<br /> NB : que pensez vous de ça<br /> http://www.les-crises.fr/documents/2011/la-crise-henri-regnault-n-18.pdf
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B
Dimanche 11 décembre 2011 :<br /> <br /> Fabriquer la monnaie, éviter la panique : mode d'emploi pour sortir de l'euro.<br /> <br /> Comment ressusciter les pesetas, les drachmes ou les lires ? Le scénario, même s'il reste perçu comme "de la science-fiction", n'est plus tabou pour les économistes, qui imaginent son déroulé<br /> concret, où la priorité serait d'éviter la panique de la population.<br /> <br /> D'abord "les autorités monétaires de la zone euro cesseraient de reconnaître l'euro en tant que monnaie commune, déclenchant une série de procédures qui exigeraient à nouveau l'émission de monnaie<br /> par les banques centrales nationales", estime Paulo Reis Mourao, de l'université du Minho à Braga (Portugal).<br /> <br /> Car les anciennes devises ont été détruites, même si les Européens en gardent un peu au fond des tiroirs: l'équivalent d'1,7 milliard d'euros en pesetas, 1,3 milliard d'euros en lires, 600 millions<br /> d'euros en francs, 6,8 milliards d'euros en deutsche mark...<br /> <br /> Les fabriques nationales de monnaie se mettraient donc au travail pour plusieurs mois, abandonnant la production de l'euro (l'Espagne imprime par exemple des billets de 5 et 20 euros).<br /> <br /> Le Wall Street Journal affirmait d'ailleurs jeudi que certaines banques centrales européennes se préparaient déjà à réimprimer des monnaies nationales. L'Irlande, citée dans l'article, a toutefois<br /> fermement démenti.<br /> <br /> Mais à peine la drachme, la peseta ou l'escudo réintroduits, le cours de ces monnaies, émises par des pays économiquement fragiles, fondrait sous la pression des marchés tandis que celui du mark<br /> allemand grimperait.<br /> <br /> De quoi faire paniquer les habitants, dont l'épargne pourrait perdre 50 % de sa valeur selon plusieurs études, ce qui les inciterait à retirer en masse leur argent des banques, entraînant<br /> "l'effondrement du système financier", prévient Federico Steinberg, économiste à l'institut espagnol Elcano.<br /> <br /> Du coup faut-il agir par surprise ou vendre d'abord l'idée à la population, pour la rassurer ? Les opinions divergent.<br /> <br /> "Il faudrait que secrètement tout soit décidé en une nuit et que le lendemain matin les marchés, les banques soient fermées au moins durant douze heures pour empêcher qui que ce soit de bouger son<br /> argent", pense Franco Bruni, professeur à l'université Bocconi de Milan (Italie).<br /> <br /> "Une manière de faire serait d'annoncer un jour sans que personne ne le sache auparavant: nous gelons vos comptes car nous allons revenir à la monnaie de départ", dit Gayle Allard de l'IE Business<br /> School de Madrid, qui s'interroge alors : "comment fabriquer suffisamment de billets en secret ?"<br /> <br /> Pour Eduardo Martinez-Abascal au contraire, "il faut faire une spectaculaire campagne de communication, pour dire: nous sommes arrivés à la conclusion qu'il faut revenir à la peseta (ou à la<br /> drachme) et il y a comme avantages ceci, cela...", explique ce professeur de l'IESE Business School de Madrid, autre grande école de la capitale espagnole.<br /> <br /> Une devise faible apporte quelques atouts : ainsi, "la Grèce pourrait vendre à l'extérieur à moitié prix" tandis que, "redevenue un pays pas cher", elle "se remplirait de touristes",<br /> poursuit-il.<br /> <br /> "Il y a un effet merveilleux" en cas de sortie de l'euro, observe aussi Mme Allard : "le pays récupère son taux de change, sa monnaie peut baisser" et donc il peut "croître via les<br /> exportations".<br /> <br /> Mais, tempère M. Bruni, chaque Etat chercherait à être moins cher que son voisin via "une course à la dévaluation".<br /> <br /> Or avec une monnaie affaiblie, les produits importés comme le pétrole seraient hors de prix: "nous aurions une chute du pouvoir d'achat, des tendances inflationnistes et un niveau de vie en<br /> baisse", admet M. Mourao et "il nous faudrait 10 à 15 ans pour stabiliser la situation".<br /> <br /> A cela s'ajoutent des problèmes légaux. "Imaginez une banque espagnole qui a des dettes aux Pays-Bas : comment sera calculée sa dette si on abandonne l'euro, en florins ou en pesetas ?", se demande<br /> Thomas Cool, ancien économiste de l'Office central des statistiques aux Pays-Bas.<br /> <br /> Et la dette publique, resterait-elle libellée en euros, obligeant l'Etat à entrer en défaut de paiement, ou serait-elle convertie en ancienne monnaie, ce qui rendrait furieux les marchés ?<br /> <br /> Comme le rappelle M. Steinberg, "l'introduction de l'euro a été un processus très délicat, planifié pendant plus de deux ans, et donc l'idéal, pour qui voudrait abandonner l'euro, serait de prendre<br /> le même temps pour défaire cela".<br /> <br /> Mais "le problème est que s'il y a une sortie de l'euro, cela va sûrement être abrupt et désordonné...", ajoute-t-il.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/fabriquer-la-monnaie-eviter-la-panique-mode-d-emploi-pour-sortir-de-l-euro-b4cdd8848a0ed0cdc9e3d6f2d968fd59
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