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Air France : enfin la vérité...

6 Décembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien

Air France nous livre enfin la vérité :

- gel des salaires (y compris la direction ???),

- "réductions" des lignes déficitaires ? Réduction, ça veut dire quoi ? Suppression ???

- "reports" de livraisons d'avions...

 

Bien entendu, ça ne régle aucun problème, le noeud étant le pic pétrolier.
Mais cela donne un climat général...

Comme le disait un lecteur, un Paris Moscou même pas pour le prix du carburant...

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I
Les passagers souffrent aussi ;-)<br /> <br /> http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/13/le-jour-ou-air-france-a-perdu-une-vis
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B
Mercredi 7 décembre 2011 :<br /> <br /> Zone euro : Sarkozy n'exclut pas un risque d'explosion.<br /> <br /> 17h25.<br /> <br /> Sarkozy : «Le risque d'explosion est prégnant tant que l'accord avec Merkel n'est pas effectif».<br /> <br /> Devant les députés UMP, Nicolas Sarkozy a déclaré que «l'Europe n'est pas sortie de la crise. Le risque d'explosion est prégnant tant que les décisions prises avec Angela Merkel ne sont pas<br /> effectives», rapporte un des participants.<br /> <br /> «L'Europe a besoin de refinancer sa dette et les prêteurs n'ont plus confiance», a-t-il ajouté. «Pour la retrouver, il n'y a qu'une seule stratégie : l'alliance entre la France et l'Allemagne. Il<br /> n'y a pas d'autres alternatives». Le chef de l'Etat a aussi estimé que la souveraineté «ne s'exerce pas seul, mais avec les alliés, les amis, les voisins». Il a également déclaré : «On ne peut pas<br /> continuer à être le marché le plus ouvert au monde et accepter les produits des pays qui ne respectent aucune règle. Pour cela, il faut refonder les traités».<br /> <br /> http://www.leparisien.fr/crise-europe/en-direct-zone-euro-sarkozy-n-exclut-pas-un-risque-d-explosion-07-12-2011-1756811.php?google_editors_picks=true
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C
Bah... il reste à AF une solution : taper son CE !<br /> ;-)<br /> <br /> Quelques dizaines de millions d'euros... ça pourra toujours servir à acheter des morceaux de nouveaux appareils, histoire de faire plaisir à Airbus...<br /> <br /> Décidément, un Idiot à Paris demeure indémodable et tellement d'actualité.<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=D4_QxuR6ZnM<br /> <br /> "finies les vacances au crotoy, finie la p'tite auto... fini le tiercé !"
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P
M. Jean, dans une cité de la région parisienne : "Tout le monde se fout de notre sort"<br /> Reportage | | 06.12.11 | 15h29 • Mis à jour le 06.12.11 | 15h34<br /> <br /> <br /> 15<br /> Classez<br /> Imprimez<br /> Envoyez<br /> Partagez<br /> Facebook<br /> Twitter<br /> LinkedIn<br /> <br /> <br /> C'est une cité sans renommée, dans une petite ville de la banlieue parisienne. Des immeubles proprets, de quatre ou cinq étages, pas plus. Il y a un arrêt de bus où les bus s'arrêtent encore. Il y<br /> a quelques commerces de proximité, un centre social et un poste de la police municipale. Le centre-ville est à 300 mètres à peine, mais c'est déjà un autre monde. "Ici, monsieur, nous vivons dans<br /> une bulle. Nous sommes abandonnés à nous-mêmes."<br /> M. Jean, 75 ans, et Mme Françoise, 64 ans, habitent à quelques numéros l'un de l'autre. Une fois obtenue la promesse de ne pas être reconnus ("Ça peut être risqué pour nous"), la parole se débonde<br /> en un flot ininterrompu, pendant plusieurs heures.<br /> <br /> M. Jean, un ancien photograveur, est arrivé ici, avec sa femme et son enfant, à la fin des années 1960. La construction des immeubles n'était pas encore achevée. Les voisins étaient alors des<br /> fonctionnaires de La Poste ou d'autres administrations, des militaires, des ouvriers de l'usine voisine. "Tout le monde travaillait. On se connaissait. On laissait la porte ouverte." "On causait<br /> les uns avec les autres", poursuit Mme Françoise, employée trente-huit ans dans un grand magasin et qui a emménagé en 1986.<br /> <br /> "ENTASSÉS DANS DES F3"<br /> <br /> Quand tout cela a-t-il commencé à déraper ? "C'est difficile à dire. Quand on s'aperçoit des choses, c'est trop tard." M. Jean situe tout de même le basculement dans les années 1980. La cité a<br /> commencé à accueillir des familles délogées des squats de Paris qui entravaient les projets immobiliers de prestige dans la capitale. "Elles ont commencé à s'installer à un bout de la rue et puis<br /> ont remonté à chaque appartement libéré. On mettait quatre personnes dans un logement et on en voyait d'autres arriver avec des valises d'on ne sait où. Très vite, les gens se sont entassés dans<br /> des F3."<br /> <br /> Quand il s'agit de décrire les nouveaux venus, le discours s'embarrasse un peu, les mots deviennent encombrants, le vocabulaire forcément connoté. Alors on cherche, on change : les étrangers, les<br /> immigrés, les Noirs, les Africains, les Arabes, les Maghrébins. Les anciens habitants, eux, sont partis, appartement après appartement.<br /> <br /> Autres circonvolutions, contorsions de langage pour décrire cette population en fuite : les Français, les Gaulois, les Blancs. Mme Françoise et M. Jean sont restés.<br /> <br /> L'ancien photograveur décrit la paupérisation croissante du voisinage. "Plus personne ou presque ne travaille, décrit cet homme investi de fonctions associatives qui lui permettent de pousser les<br /> portes fermées. Quand on entre dans certains appartements, y compris ceux des Français qui restent, on voit des choses incroyables, des gens entassés, de la misère."<br /> <br /> DROGUE CACHÉE DERRIÈRE LES COMPTEURS<br /> <br /> Depuis les années 1990, les petits trafics ont gangrené le voisinage, les cambriolages n'ont cessé de se multiplier. "Je vois des jeunes circuler à bord de voitures comme jamais je ne pourrais en<br /> avoir alors qu'ils sont officiellement au RSA. Ici, c'est tout petit. On connaît la situation de chacun." Mme Françoise dit retrouver régulièrement de la drogue cachée derrière les compteurs. Elle<br /> ne descend plus seule dans sa cave. Même si sa cité a été épargnée par les émeutes de 2005, elle voit régulièrement de ses fenêtres des voitures brûler sur le parking, notamment au Jour de<br /> l'an.<br /> <br /> "Grande gueule", comme elle se décrit elle-même, Mme Françoise n'a jamais hésité à expulser les jeunes qui investissaient le hall. Cela lui vaut des déboires. Il y a un mois, sa guimbarde, vieille<br /> de 20 ans, a été vandalisée. En mai, elle a été agressée en bas de chez elle, s'est retrouvée avec des points de suture à la tête. "Régulièrement, je me fais insulter."<br /> <br /> "Les gamins jouent en toute impunité à des choses qu'ils voient à la télévision ou entendent avec le rap, explique M. Jean. Ils refont l'histoire. Pour eux, on reste les colons. Chez les parents,<br /> c'est la loi du silence. Ils n'osent rien dire. Ils ont peur de leurs enfants ou peur de la police parce qu'ils sont en situation irrégulière."<br /> <br /> Il y a peu, les deux témoins voient également la religion musulmane prendre la rue. "Depuis un an ou deux, les femmes sortent maintenant avec le voile. La fille de ma voisine s'est mise à le<br /> porter, il y a six mois. Ça m'a fait un choc. Les hommes se laissent pousser la barbe et s'habillent à la pakistanaise." Une salle de prière devrait bientôt ouvrir dans la cité.<br /> <br /> EN DÉCALAGE<br /> <br /> Alors, Mme Françoise et M. Jean ont commencé à se sentir en décalage, pour ne pas dire esseulés. "Nous nous retrouvons enfermés dans un ghetto", résume M. Jean. Ils se sentent intrus dans "leur"<br /> cité. "On me conseille de partir, on me dit que je n'ai pas à occuper seule un appartement de 60 m2, dit Mme Françoise, qui a perdu son mari. Je ne demande pas mieux que de me barrer mais je n'en<br /> ai pas les moyens."<br /> <br /> La veuve dont la retraite est de 1 250 euros, paye 506,95 euros de loyer pour son F4. "Je ne pourrais jamais trouver ça ailleurs avec mes revenus." M. Jean touche 2 100 euros de retraite avec sa<br /> femme, et paye un loyer de 652 euros pour un appartement de 82 m2. " Si je pouvais partir, pensez bien que je le ferais. Mais j'ai passé l'âge d'acheter." Alors M. Jean a fait une demande de<br /> logement social dans le Var qu'il renouvelle chaque année, sans grand espoir.<br /> <br /> "Tout le monde se fout de notre sort", estime M. Jean. C'est sans doute le plus cruel. "La police nous dit qu'elle n'ose pas intervenir car elle craint de mettre le feu aux poudres." Le bailleur<br /> social, lui, a ses bureaux dans les beaux quartiers de Paris. "Quand vous vous retrouvez autour d'une table avec ces gens-là, vous sentez que vous n'êtes rien." Un constat amer que ne confirment<br /> pas exactement les importants travaux de rénovation entrepris par le bailleur et la municipalité ces dernières années.<br /> <br /> "LES POLITIQUES NOUS ONT OUBLIÉS"<br /> <br /> Quant aux hommes politiques... Mme Françoise explose d'un rire sardonique. "Ils nous ont oubliés. La cité ne vote pas. La participation atteint à peine 30 %. Alors nous n'intéressons personne." Les<br /> deux voisins avaient choisi Nicolas Sarkozy en 2007. "J'y ai vraiment cru", assure M. Jean. Il éprouve aujourd'hui plus que de la déception, de la révulsion pour "cet homme qui nous a trompés, qui<br /> a dit qu'il s'occuperait de nous et qui ne s'est occupé que de ses amis les riches".<br /> <br /> Aujourd'hui, affirme Mme Françoise, "ce qui se passe à la télé, ce qu'il dit à l'Elysée, on s'en balance, ça ne nous concerne plus". Ils iront quand même voter puisqu'ils l'ont toujours fait. Mme<br /> Françoise a arrêté son choix : "Sarkozy ? Il n'y a pas de risque que je me fasse avoir à nouveau. A gauche, il n'y a personne qui puisse vraiment changer les choses. Alors, pour moi, je vous le dis<br /> tout net, ce sera Marine Le Pen et tant pis si ça pète."<br /> <br /> M. Jean, ancien syndicaliste chrétien, ne peut se résoudre à ce choix. "C'est contraire à mes convictions. Je ne me suis pas encore fixé. Je regrette que le vote blanc ne soit pas comptabilisé." Il<br /> soupire. "Pourquoi ces gens-là ne sentent-ils pas que nous n'en pouvons plus ?"
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S
Report de livraison d'avions! Et bing pour Airbus, second round avec le bye, bye de AAirlines ( qui a perdu définitivement son double AA avec ses ailes.<br /> Merde alors, voilà donc à quoi se réduit la magnifique économie vu par le Gouv.fr...<br /> Que d'efforts inutiles déployés pour les copains, au prix de sacrifice des petites entreprises sans dirigeant ENA et autres académies de la connerie.<br /> Prime bagnolle: boum deux plus tard, Renault et Peugeot se taille.<br /> EADS avec son VRP à talonnette, partout dans le monde dans son zavion représentant le savoir-faire: et reboum le programme de livraison Airbus qui à chaque jour, un peu plus en vrille.<br /> C'est pas grave, on parle toujours de 0.+ pib au 1er t. 2012.<br /> Alors que...
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B
Mardi 6 décembre 2011 :<br /> <br /> Standard and Poor’s place sous surveillance négative le fonds de secours européen.<br /> <br /> L’agence de notation Standard & Poor’s a annoncé mardi avoir placé sous surveillance négative la note du Fonds européen de stabilité financière (FESF), conséquence de sa décision de placer sous<br /> surveillance les principaux pays de l’Union monétaire.<br /> <br /> La décision de S&P concernant le FESF interviendra dans les trois mois « et si possible avant », indique l’agence de notation, qui entend d’abord finir son évaluation des pays apportant leurs<br /> garanties au FESF.<br /> <br /> Le FESF est un instrument financier qui lève de l’argent sur les marchés avec une garantie apportée par les Etats de la zone euro, proportionnellement à leur participation dans le capital de la<br /> Banque centrale européenne (BCE).<br /> <br /> Il bénéficie actuellement d’une note triple A qui lui permet théoriquement d’emprunter à des taux avantageux sur les marchés. L’argent qu’il lève est ensuite reversé à des pays en difficulté<br /> (Portugal, Irlande) à des taux moindres que ceux qu’ils devraient payer sur les marchés.<br /> <br /> Mais le FESF a été récemment rattrapé par la crise de la dette et a dû payer des taux d’intérêt élevés lors de sa dernière émission de dette en novembre.<br /> <br /> Il avait alors réussi à lever trois milliards d’euros d’obligations à dix ans, mais les acheteurs ne s’étaient pas bousculés, et les taux étaient ressortis en nette hausse par rapport à ses<br /> précédentes émissions.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/standard-and-poor-s-place-sous-surveillance-negative-le-fonds-de-secours-europeen-1873d1d1f8a2fd5c31c7d2eff741ac92<br /> <br /> Maintenant, il va falloir surveiller les prochains emprunts du FESF.<br /> <br /> La prochaine fois que le FESF va lancer un emprunt, quel taux d’intéret devra-t-il payer ?<br /> <br /> Il va falloir surveiller ça.
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P
Grece, Espagne, Italie... France, Allemagne...<br /> <br /> http://www.marc-candelier.com/article-temoignage-dimitri-assemblee-citoyenne-grabels-91515730.html
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G
Coucou, le lecteur, c'est bibi .<br /> <br /> Et la DEFLATION, elle est la !<br /> <br /> 40 % de gagne sur le prix du billet, c'est plus de la deflation, c'est de la recession, de la VRAIE : l'inflation est inexistante, sauf les prix de l'energie et donc aussi de l'alimentation.<br /> Il va falloir ouvrir un oeil , et le bon, aux prochaines statistiques de l'insee.
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