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Après le joueur de flûte, le joueur de pipeau...

28 Février 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Il y a un roi qui a donné lieu à maintes légendes, tellement il a marqué les esprits. C'est Louis XI. Le joueur de flûte de Hamelin, c'est lui, quand, encore Dauphin, il organise la conquête de l'Alsace par les écorcheurs, qui vivaient sur le pays.

Aujourd'hui, en la personne de Mario Draghi, nous disposons d'un joueur de pipeau. 

 

Je ne reviendrais pas sur cet article suffisamment éloquent d'Olivier Berruyer. "TINA" nous dit il, et le "modèle social est mort". Bien entendu, les banques sont toujours vivantes, et il faut un "choc de confiance" pour recréer la confiance. 

On peut se poser plusieurs questions :

- personne ne veut inviter Mario Draghi à une bouffe, il a toutes les chances de gagner le dîner,

- Louis XI disait qu'il valait mieux négocier avant la bataille, ça coûtait moins cher qu'après.

La conquête de l'Alsace de 1444 ne dura pas, mais son objectif fut atteint.

La moitié des écorcheurs y laissa sa peau, l'autre moitié forma l'armée permanente. Il valait mieux payer ces voyous en permanence que les laisser vivre sur le pays.

Par contre, un des objectifs de Charles VII (se débarrasser de son fils remuant), ne fut atteint que provisoirement.

 

La paix, Monsieur Draghi, ça coûte toujours très cher, et on a crée l'état providence, non à un moment de richesse, mais à un moment de pauvreté. En 1945, les pays européens étaient aussi ruinés qu'on puisse l'être.

 

Les seules questions vraiment intéressantes sont les suivantes :

MD espère t'il survivre à l'effondrement de l'économie réelle que sera la fin de l'état providence ?
MD espère t'il que le secteur financier restera en apesanteur quand la dite économie réelle se contractera ?

En réalité, nous sommes en 1915, MD et consorts nous préparent 1916 (la Grèce y est déjà) et l'effondrement de l'économie entraînera 1917.

 

Finalement, on en revient toujours à la même chose. GOULAG ou hôpital psychiatrique pour certains ?

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B
Mardi 28 février 2012 :<br /> <br /> Chronique d'un crash annoncé : l'ouverture des vannes à liquidité de la BCE est-elle une fuite en avant ?<br /> <br /> Le Père Noël repasse en février. Pour les banques uniquement, ne rêvez pas...<br /> <br /> Mercredi, la Banque Centrale Européenne (BCE) va en effet ouvrir ses guichets "sans limite" pour proposer des prêts à 3 ans à 1 % l’an. Toutes les demandes des banques seront satisfaites. Lors de<br /> la précédente opération, et première du type, le 22 décembre dernier, 523 banques avaient ainsi emprunté 489 milliards d’euros !<br /> <br /> Face à un risque de faillites bancaires et de violente contraction du crédit, la BCE a décidé de faire une croix sur le contrôle de la masse monétaire.<br /> <br /> Depuis les choses vont un peu mieux, l’Italie et l’Espagne empruntent moins cher sur les marchés, la France n’a pas vu ses taux monter après la perte de son triple A le 13 janvier. Mais tout ceci<br /> est artificiel, et provoqué par le déluge de liquidités opéré par Mario Draghi (président de la BCE). Le bilan des banques européennes reste problématique, les créances pourries sont nombreuses, la<br /> solvabilité de nombre d’entre elles reste posée. Mais en empruntant à 1 % pour acquérir ensuite des emprunts italiens rapportant 3 à 4 %, la banque peut refaire un peu ses marges. C’est facile,<br /> beaucoup le font, d’où la baisse des taux sur les emprunts d’État en zone euro.<br /> <br /> Mais les banques ont encore et toujours besoin de liquidités. La BCE va donc renouveler son opération le 29 février (on parle de "LTRO", Long Term Refinancing Operation). Le montant demandé devrait<br /> être du même ordre de grandeur (500 milliards d’euros).<br /> <br /> Certains ont même flairé la bonne affaire : en Espagne, l’État et les collectivités publiques ont une ardoise de 40 milliards d’euros envers leurs fournisseurs, des entreprises privées, dont<br /> beaucoup sont en difficulté à cause de ces retards. Comment payer tout le monde sans augmenter les impôts ni la dette ? Avec l’argent de la BCE pardi ! Madrid va ainsi créer un consortium bancaire<br /> qui va emprunter ces 40 milliards à la BCE pour régler d’un coup les factures en souffrance. La BCE va payer les factures d’entreprises espagnoles, c’est du grand n’importe quoi.<br /> <br /> Dans trois ans, il faudra rembourser… Sur les 523 banques qui se sont présentées au guichet en décembre, combien seront capable de le faire, ou simplement encore en vie ? L’Espagne et son<br /> consortium pourront-ils trouver 40 milliards d’euros ? On verra, sinon la BCE reportera les échéances…<br /> <br /> Nous sommes dans une fuite en avant, mais au ralenti, on ne s’en rend pas bien compte. Ces prêts géants se rajoutent à d’autres opérations que mène la BCE (rachat de dette souveraine sur le marché<br /> secondaire, prêts en dollars aux banques en difficulté que la BCE emprunte elle-même à la réserve fédérale américaine). La montagne de dette continue de grandir, les risques d’augmenter, la période<br /> actuelle n’est qu’une rémission.<br /> <br /> http://www.atlantico.fr/decryptage/ouverture-vannes-liquidite-bce-est-elle-fuite-en-avant-mario-draghi-dette-faillites-banques-philippe-herlin-298113.html
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