Attractivité de l'immobilier...
16 Octobre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Les taux d'intérêts peuvent être qualifiés même de démentiels.
En effet, même 3.9 %, dans une économie où les salaires ne progressent pas, où régne l'insécurité, ce n'est pas tenable.
L'inflation des années 1970 n'étaient pas du même tonneau : le CDI était la norme, le chômage peu répandu, et même si les taux était à 12, l'inflation était du même calibre, et les salaires augmentaient encore plus rapidement, on était à l'époque de l'échelle mobile.
Les capitaux empruntés étaient vite dévalués.
Et surtout, globalement, l'accumulation de l'endettement n'avait pas produit d'effet.
Aujourd'hui, nous payons aux puissances occupantes, 110 millions d'euros par jour (blog jovanovic), à comparer aux 400 millions, réduits à 300 puis remontés à 500, des frais d'occupations nazis.
Merci Pompidou. Tu mérites une réévaluation de ton rôle dans l'histoire. Il ne sera pas fameux.
Je préfère rester poli. Continue à rôtir en enfer.
Une des revendications des agriculteurs lors de la révolution de 1848, c'était "l'argent à deux du cent".
Le recul dans le bâtiment est net : - 5.4 % en 2009, à répartir entre - 8.6 % pour le neuf et - 2.8 % pour la rénovation.
L'éco-prêt à taux zéro ne tient pas ses promesses.
De fait, ne s'appliquant qu'aux immeubles antérieurs à 1990, il est trop restrictif. 18 ans de production à l'écart, c'est un nombre respectable de commandes ratées.
La maçonnerie baisse de 8 %, la plomberie chauffage de 7 %, et la plâtrerie peinture, seulement de - 2 %.
Donc on le voit, le neuf plonge, l'occasion se maintient mieux. Des acquisitions déjà amorties, une épargne préalable, c'est le mix, qui lui permet de réagir.
Au niveau du chauffage, on y est aussi, plus conservateur : on préfère garder les technologies existantes, quitte à moderniser à plus bas coût.
Le chauffage au gaz ou au fioul, change simplement de génération, avec de coquettes économies. (Et pour un prix moindre).
Comme pour les USA, l'heure n'est pas à la reprise immobilière, mais à la plongée et à l'approfondissement marqué de la crise.
5 000 000 de logements vides, c'est beaucoup. Et on ne détruit pas massivement, à l'américaine.
Autre élèment, très aggravant, la flambée des taxes foncière et d'habitations, taxes qui vont plus flamber encore avec la fin de la taxe professionnelle, reportée sur les ménages.
Sarkozy fil donc un mauvais coton : "poll tax" relevant de la "flat tax" et même "poor tax", criminalisation, non seulement de la pauvreté, mais de la "moyenneté", bellâtre casé à la défense, aggravation de la guerre en Afghanistan, et reaganisation de la tendance politique...
L'entêtement de Reagan était, pour beaucoup, d'ordre médical (alzheimer), et personne, côté républicain, n'a rien voulu voir. Pourtant, ses absences étaient déjà, au milieu des années 1980, très visibles.
Entêtement, refus de transiger, "L'atteinte neurologique s'étend par la suite aux cortex associatifs frontaux, se traduisant par des troubles cognitifs plus sévères (confusion, troubles de l'humeur et des émotions, des fonctions exécutives et du langage). "
Tiens, ça me fait penser à quelqu'un d'autre...
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