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Australie : catastrophe naturelle...

21 Janvier 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier

Brisbane.pngUne "catastrophe naturelle" vient d'avoir lieu en Australie. La ville de Brisbane vient d'être submergée, victime du "réchauffement climatique".

En réalité, la seule catastrophe a été la construction de Brisbane, et qui plus est, sa construction dans un lieu non approprié.

La maison type n'a pas d'étage (première erreur), et en plus, la ville a été trop étendue, et accueil trop de monde.

 

De plus, la ville est abonnée aux inondations (1864, 1893, 1974, 2011), et on ne peut donc pas dire que l'événement est exceptionnel, ce qui est exceptionnel, c'est l'entassement extraordinaire de la population à un endroit donné, le "grand Brisbane" regroupe 2 millions d'habitants, pour 4.1 millions pour le Queensland complet. 

 

L'inévitable bulle immobilière a sans doute aussi parachevé le ravage.

 

Sur la Carte, Brisbane est un monstre. Complètement excentrée de l'état dont il est la capitale, cette ville est un pur produit de la civilisation du pétrole.

Ce cas de figure est intéressant pour les parisiens, car il est un "kriegspiel" complet de ce qu'il arrivera quand surviendra le remake de 1910.(Il sera pire, la ville est beaucoup plus étendue, et des barrages ont été construit en amont).

 

Situé dans une courte plaine entourée de montagne (circonstance aggravante, voire carte), le sinistre n'était pas une fatalité. En effet, si l'état est massivement inondé, c'est que le 1/4 de la superficie est concerné, et donc que les 3/4 ne le sont pas.

 

Une infrastructure et une urbanisation cohérente serait passée par ces zones épargnées (en gros, les hauteurs). On en voit souvent en campagne. On se demande souvent le pourquoi et le comment du du tracé des routes.  Au bout d'un certain temps, on comprend.

On estime que le coût des sinistres va s'élever à une vingtaine de milliards.

Mais la plus grande catastrophe reste à venir.

Si en Russie/URSS on avait bâti des "monovilles", le Queensland est largement un "Monoétat", assis sur ses ressources minières.

 

La suite est connue : celui de la bidonvillisation. australie_relief.jpg

 

Carte du Queensland : auteur Berichard

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F
It was literally surprising for me to read the news on natural disaster happening in the world famous city in Australia, Brisbane. The population rate was pretty shocking. I think a better plan is needed to overcome this situation. Thanks for the post.
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A
<br /> C' est du 2 degree.<br /> <br /> Mais cette info etait dans le 20 h de TF1.<br /> <br /> Il y a pas longtemps, on disait que les islandais etaient les plus riches du monde.<br /> <br /> <br />
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W
<br /> C'est du second degrés Abdel ????<br /> <br /> Les seules personnes a gagner leur thune sur la hausse des prix de l'immobilier (la bulle immo) ce sont les corps de métier qui retirent un % de la somme du prix du bien, donc :Les agences immoLes<br /> notairesLes banquiers (les intérêts de prêts de plus en plus gros)<br /> <br /> Comme de par hasard des corps de métier assez liés au pouvoir :)<br /> <br /> Dans la bulle ceux qui se gavent, ce sont les parasites. Ta maison elle peut valoir 400 000 euros, a moins de la revendre et de devenir locataire, ben t'es pas plus riche.....Parce que si tu dois<br /> en racheter une autre elle sera tout aussi chère !<br /> <br /> Quand a se retrouver assis sur un paquet de billets verts...A moins d’être un fin ligné en placement, c'est plutôt risqué...<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Si les australiens ont des soucis, ce n est pas le cas des francais.<br /> <br /> Ils sont devenus les plus riches d europe . Plus riche que les allemands et leurs 82 millions d habitants.<br /> <br /> Il y a rien a dire ,les autres pays peuvewnt se coucher avec leurs excedents commerciale et leurs industrie.<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.lavieimmo.com/placement-immobilier/le-patrimoine-des-francais-a-double-en-dix-ans-10239.html<br /> <br /> <br />
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O
<br /> J'avais été dans le bush du Queensland en 2003, plus précisément près de (en Australie "près de" se mesure en temps plus qu'en distance et signifie plus centaine de km à la ronde)Warwick.<br /> <br /> Les fermiers (élevage extensif dans cette région) étaient dans une situation très difficile à cause d'une sécheresse persistante. Il ne faut pas oublier qu'en Australie le principal problème c'est<br /> l'approvisionnement en eau. D'aillerus la situation de ce sfermiers resemblaient à celle de Jean de Florette. C'est des laborieux qui s'échinent à ramasser des cailloux pour creuser des puits.<br /> <br /> Donc, pour revenir à nos vachers, j'y ai vu ce qu'à l'époque je croyais impossible : la pauvreté extrême de familles dont la présence dans la région datait de la colonisation des lieux (i.e. auotur<br /> de 1830-1840). Ces familles, dont les vaches maigres assoiffées ressemblaient à celle que l'on peut y voir en Afrique, ressemblaient, non pas par choix à la différence des quakers de Pennsylvannie,<br /> à celle d'un Charles Ingalls édenté de la petite maison de la prairie,<br /> <br /> Après un brin de causette avec le fermier(l'accent y très rude dans ces contrées, j'y comprenais à peine un mot sur trois), j'y ai compris qu'il était à bout et qu'il avait la ferme intention de<br /> tout plaquer pour aller travailler je ne sais où. J esuis aujourd'hui convaincu que cet homme et sa famille resemble aujourd'hui à ces oakies des années 1930 fuyant la misère vers la "verte"<br /> Californie.<br /> <br /> En tous les cas, à quelques centaines de mètres en hauteur des terres de ce pauvre Johnson, un investisseur faisait pousser des vignes. Un autre citadin ayant acheté une propriété dans le coin<br /> avait également l'intention de se lancer dans la vigne. Mais ce dernier avait de sérieuses inquiétude sur son titre de propriété. A priori, les aborigènes du coin revendiquait la possession de ces<br /> terrains. Pour me convaincre, il m'a montré toute une série de "traces" sur des rochers qui venait subitment d'apparaître. Il m'a expliqué que les aborigènes pouvaient récupérer "leurs terres"<br /> s'ils étaient capables de démontrer à un tribunal l'ancienneté de l'occupation. Or justment la femme du voisin était aborigène et je puis vous dire que le ressentiment entre les "blancs" et les<br /> autres est profond et que le conflit n'est pas prêt de s'éteindre. Mais à mon avis la sécheresse qui sévit dans ce pays aura à terme raison de bon nombre de colons. Beaucoup d'entre eux vont<br /> vérifier si l'herbe est plus ailleurs. Quand à l'eau tombée récemment, elle va sans nul doute faire beaucoup de gens heureux lors de la prochaine saison sèche (i.e. il faut voir la taille des cuves<br /> et des bassins de rétensions pour y croire).<br /> <br /> <br />
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